mardi 26 janvier 2016

DÉFENSE DU SERVICE PUBLIC : ENVIRON 3000 MANIFESTANTS A NANTES


Environ 3000 manifestants défilent dans les rues de Nantes pour la défense du service public et de l’emploi.© Marc ROGER.
photo environ 3000 manifestants défilent dans les rues de nantes pour la défense du service public et de l'emploi. © marc roger.

DANS LES RUES DE NANTES, DES MILLIERS DE MANIFESTANTS SONT EN MARCHE POUR DÉFENDRE LE SERVICE PUBLIC ET L’EMPLOI CE MARDI 26 JANVIER, JOUR DE GRÈVE DES FONCTIONNAIRES.

Le cortège, composé d’environ trois mille manifestants vient de se mettre en marche, ce mardi un peu avant 11 heures, au départ de la préfecture. Le rendez-vous était fixé à 10 heures, à Nantes à l’appel de l’intersyndicale fonction publique (CGT, CGT-FO, Solidaires et FSU 44) qui se mobilise pour les salaires et l’emploi.
Le cortège a emprunté le quai Ceineray au son des slogans « la Loi Touraine, la loi Macron, on n’en veut pas, pas touche au code du travail ! »
Beaucoup d’enseignants, du personnel du CHU de Nantes, de fonctionnaires territoriaux, des retraités des finances publiques, des facteurs composent le cortège.
Des manifestants ce mardi matin devant la préfecture, à Nantes.
Des manifestants ce mardi matin devant la préfecture, à Nantes. | Ouest-France.
Fonctionnaires, enseignants, contrôleurs aériens et chauffeurs de taxi manifestent ce mardi en France pour réclamer respectivement une hausse du pouvoir d’achat, protester contre la réforme du collège, les suppressions d’effectifs et dénoncer la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC).
La circulation des bus et trams subit quelques perturbations, consécutives à la manifestation dans le centre-ville de Nantes.
source: ouest france
Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, Solidaires et FSU de Loire-Atlantique ont rassemblé de manière unitaire plus d’un millier de personnes ce mardi matin, 26 janvier, pour manifester devant la Préfecture à Nantes, pour la défense des services publics et l’augmentation des pensions et retraites. Après des prises de paroles, un cortège a défilé dans les rues de Nantes.
« Au-delà ce la fonction publique territoriale et hospitalière en grève aujourd’hui, il y a d’autres salariés qui ont appelé à cette grève, comme la Sécurité Sociale, Pôle Emploi, la Santé privée ou l’action sociale. Certains secteurs du privé, comme Airbus, Manitou, ou la centrale électrique de Cordemais. Nous avons monté d’un cran pour nous battre ensemble contre ces réformes et contre-réformes imposées par le Gouvernement », a souligné un intervenant au nom de l’intersyndicale.
Un texte commun national a été lu, contre la réforme du collège, soulignant :« Malgré de multiples actions, la ministre persiste dans sa volonté de mettre en œuvre la réforme du collège à la rentrée 2016, de ce fait elle maintient une situation de blocage qui l’oppose à une majorité des personnels. Le refus de cette réforme reste profondément ancré ! ».
La question de l’hôpital public est également au cœur du mouvement, « avec des personnels soumis aux fermetures de services et suppressions de postes, compromettant l’accueil et le traitement des malades » et le fait « qu’aucune revalorisation des pensions de retraite n’est intervenue depuis 2013 ».
Une manifestation est également organisée à Saint Nazaire, devant la Sous Préfecture.

St-Nazaire 500 manifestants contre la réforme des collèges et l’austérité

L’intersyndicale (CGT-FO-Solidaires-FSU) avec les syndicats enseignants a rassemblé hier matin 500 personnes devant la sous-préfecture. Vers 10 h 30, les enseignants ont fait part de leur mécontentement lié à la réforme des collèges. « Malgré les manifestations et nos actions la ministre persiste dans sa volonté de mettre en œuvre cette réforme et de fait maintien une situation de blocage ».
Ensuite les manifestants ont remonté le boulevard de mer, emprunté la rue Léon Blum avant de redescendre à la sous-préfecture où les déclarations des différents syndicats ont été lues. Ces derniers défendent notamment une revalorisation salariale, la défense des services publics et s’opposent aux lois régressives.
source: presse océan

26 janvier : la grève des fonctionnaires a fait tache d’huile


Lancée dans toute la fonction publique et soutenue par la confédération FO, la journée d’action contre l’austérité s’est étendue aux salariés de la Sécu, au secteur de l’action sociale et aux retraités.
Les agents demandent une hausse générale des salaires au minimum de 8 % pour rattraper la perte de pouvoir d’achat depuis 2010. Ils fustigent les restrictions budgétaires et contestent la mise en place de réformes (territoriale, collège, loi santé…) qui menacent notamment les emplois et dégradent le service rendu au public. Les fonctionnaires (État, hospitalière et territoriale) ont fait entendre leurs revendications ce 26 janvier à l’appel de FO, de la CGT et de Solidaires. De son côté, la FSU a lancé des appels au plan local. La confédération FO soutient cette journée d’action, le secrétaire général Jean-Claude Mailly ayant annoncé le 18 janvier qu’il participerait à la manifestation parisienne (Montparnasse à 14h) lancée par quatre unions régionales d’Île-de-France dont FO.

Des soutiens élargis

Signe de la vigueur de cette protestation contre l’austérité, le mouvement de grève, assorti de dizaines de manifestations dans les départements (avec le soutien ou à l’appel d’unions départementales FO), s’est élargi. Les personnels des organismes sociaux FO et CGT appelaient aussi à la grève, ainsi que les salariés de la Sécurité sociale fustigeant, entre autres, la hausse de salaire de 0,14 % qui leur est proposée en 2016. La Fédération FO des Employés et Cadres (FEC FO) a soutenu cette action, appelant l’ensemble de ses syndicats et militants à se joindre aux manifestations. Les trois mêmes syndicats de l’action sociale ont eux aussi appelé à se joindre au mouvement. 

Focus : Les retraités FO dans les manifestations
Par solidarité avec la fonction publique, les retraités FO ont participé aux manifestations du 26 janvier 2016. 
Une initiative de l’Union confédérale des retraités FO (UCR FO), qui revendique un service public de qualité et l’augmentation du pouvoir d’achat. « Le blocage des salaires compromet le financement de la Sécurité sociale, rappelle Didier Hotte (UCR FO). Et puis les retraités en ont assez des études qui les présentent comme des privilégiés en les opposant à la jeune génération. »

Fonction publique en grève 150 000 agents ont manifesté ce 26 janvier


Plus de 15 000 manifestants à Paris, des dizaines de milliers en province, des débrayages très suivis dans beaucoup de secteurs… Les fonctionnaires ont fait entendre leurs revendications ce 26 janvier à l’appel des syndicats FO, CGT et Solidaires.
2 000 manifestants à Avignon, 500 en Dordogne, 3 000 à Rouen, près de 4 000 à Marseille, des centaines à Strasbourg, en Corse…
Quelques 150 000 agents publics ont manifesté ce 26 janvier.
Les syndicats qui appelaient à cette journée d’action ont été rejoints par d’autres qui n’appelaient pas au plan national.
Ainsi, la FSU a lancé des appels au plan local ou dans le secteur de l’Education.
La CFE-CGC de l’enseignement privé participait elle aussi à cette journée de revendications qui a rassemblé les protestations des agents des trois versants de la fonction publique (Etat, territoriale, hospitalière) mais aussi les salariés de la Sécurité sociale, les personnels de l’action sociale, les contrôleurs aériens ou encore les taxis.
A Paris, en ouverture de la manifestation banderoles et slogans affichaient clairement les revendications. Pour les fonctionnaires, c’en est « assez » de l’austérité, il faut « augmenter les salaires et les effectifs » et se préoccuper de la « défense du service public ». Pour plus de cinq millions d’agents, oui il y a des « états d’urgence », ceux « des salaires et de l’emploi ».

Revendication : +8% de hausse de salaire

Dans la matinée, la ministre de la fonction publique Marylise Lebranchu indiquait que les fonctionnaires, privés d’augmentations générales de salaires depuis 2010 ont permis de « rendre » sept milliards à l’Etat.
Elle prévient néanmoins que sa « marge de manœuvre (budgétaire, NDLR) est très faible » et souhaiterait « une augmentation symbolique ».
Pour les agents, la hausse générale des salaires doit passer par une augmentation de 8% du point d’indice, la base de calcul de l’ensemble des traitements/salaires dans la fonction publique.
Fin février, à une date toujours inconnue, les syndicats devraient rencontrer la ministre pour des discussions salariales.
« La revendication immédiate des fonctionnaires c’est la hausse des salaires » confirmait ce 26 janvier le secrétaire général de la Confédération FO, Jean-Claude Mailly en ouverture de la manifestation parisienne. « Plus largement, face aux difficultés qu’ils rencontrent, les agents sont aujourd’hui en recherche d’un sens à donner au travail qu’ils exercent ».
Signe de ces profonds malaises et inquiétudes dans des secteurs tel l’Enseignement (où 30 à 50% des personnels étaient en grève), la fonction publique hospitalière ou encore les finances publiques (DGFIP) qui comptabilisait près de 30% de grévistes, des rassemblements spécifiques ont eu lieu à Paris en matinée.
Plus de deux-cents agents des finances publiques se sont ainsi rassemblés près de l’Assemblée nationale, des milliers d’enseignants contestant notamment la réforme du collège se sont rassemblés à Port-Royal tandis que les hospitaliers se retrouvaient eux devant le ministère de la Santé.
Ces manifestants ont ensuite rejoint le cortège parisien et réitéré leurs revendications.

Petit tour des contestations

Pour le secteur de l’Education, les fonctionnaires et militants FO venus de toute la région parisienne ont participé massivement à cette journée d’actions. Derrières les banderoles de la fédération FO (FNEC-FO) le Snudi-FO (directeurs, instituteurs et professeurs des écoles), le SNFOLC (lycées et collèges) ou encore les syndicats FO de la recherche scientifique (Inserm, Inria…) ont rappellé les revendications. Celles-ci vont du dégel du point d’indice au respect des statuts nationaux en passant par le retrait du Pacte de stabilité et de la loi Macron.
Pour Cécile enseignante à Magny les Hameaux (78) ou pour Marie et Colette, enseignantes à Corbeil (91), la motivation de la journée s’exprime s’implement : « on est là pour l’abrogation de la réforme du collège ! ».
Les militantes listent leurs arguments. « Le principe des programmes nationaux est menacé, c’est une territorialisation de l’enseignement et les heures d’enseignements sont appelées à diminuer. Au final, les enfants subiraient une différentiation de l’enseignement selon là où ils habitent ? »
Les enseignantes ne décolèrent pas. « La ministre n’a pas reçu les syndicats depuis le 19 mai dernier, date de la grande manifestation et date aussi de la publication du décret sur la réforme du collège ! »
Fonctionnaires des finances publiques (secteur Impôts/Trésor) et militantes au sein du syndicat FO de la DGFIP, Corinne et Lysiane notent que « tous les jours des situations de dysfonctionnements des services sont constatés. On manque d’effectifs et de moyens. Alors la hiérarchie demande par exemple aux agents d’orienter le public vers les services internet ! ».
Dans l’action du 26 janvier lui aussi le syndicat FO des préfectures s’inquiète lui de la réforme intitulée « plan Préfectures nouvelle génération ».
Le ministère de l’Intérieur estime que 1 000 postes pourraient disparaître…
Pour FO qui négocie actuellement un plan de repyramidage des emplois, les pertes risquent d’être plus nombreuses et les agents, notamment de catégorie C (60% environ des effectifs des préfectures) pourraient être contraints à une mobilité forcée.
La réforme, dans le prolongement de la réforme territoriale et celle des services déconcentrés de l’Etat, consiste à supprimer des sous-préfectures et à en transformer une trentaine en « maisons de l’Etat ». Quant aux préfectures, leurs missions seraient transformées et elles n’effectueraient plus d’accueil du public.
Présents dans les manifestations à Paris notamment, les policiers FO fustigent eux le déficit en personnels de terrain. « Il manque toujours 10 000 flics » indique un policier des services d’investigation. « Les 4 000 agents recrutés ne sont pas encore opérationnels, il faut les former. Par ailleurs les équipements promis depuis janvier (armements, protections…) ne sont toujours pas arrivés.
Arborant une banderole « touche pas à mon ASA », les fonctionnaires et militants parisiens du syndicat Unité SGP Police FO revendiquent le rétablissement ce régime (ASA : avantage spécifique à l’ancienneté) prévu pour les agents affectés dans des zones urbaines difficiles. Ce régime se distingue par un gain plus rapide d’échelons et donc une meilleure progression de carrière.
Quant aux heures supplémentaires qui s’accumulent par milliers dans les services de police « on les note mais on ne peut toujours pas les récupérer en repos » sourit amer un policier reprenant à bout de bras la banderole FO.

dimanche 24 janvier 2016

le 26 janvier FO EDF CORDEMAIS manifestera avec la fonction publique


FO Energie et Mines - DÉCLARATION LIMINAIRE FO CCE EDF SA DU 21 JANVIER 2016


FO Énergie et Mines s’inscrit ce 21 janvier 2016 dans une nouvelle journée d’action en appelant le personnel à exprimer son opposition à la casse programmée d’EDF SA.

Lors du Comité Central d’Entreprise qui s’est tenu ce jour, les représentants FO ont fait une déclaration afin de dénoncer cette situation et notamment ses conséquences sur l’emploi (suppression de 4000 postes d’ici à 3 ans).

La direction, en considérant comme seul remède la baisse de la masse salariale, est clairement dans une posture irresponsable et socialement inacceptable, ce qui a conduit la Fédération FO à interpeler la Présidence de la République par lettre ouverte ce 20 janvier 2016.

En signe de protestation et d’opposition aux orientations présentées, la délégation FO a quitté la séance et rejoint les salariés mobilisés à la défense du Service Public, de leur entreprise et de leur Statut.

Déclaration de la Commission Exécutive Confédérale de Force Ouvrière du 21 janvier 2016

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Réunie à Paris le 21 janvier 2016 la Commission Exécutive de Force Ouvrière tire la sonnette d’alarme.
En premier lieu la persistance de l’état d’urgence, la loi sur le renseignement, les dispositions pénales à venir ainsi que la perspective d’une modification constitutionnelle avec notamment la déchéance de nationalité, à laquelle Force Ouvrière est opposée, menacent de plus en plus les libertés individuelles et collectives.
En second lieu les récentes déclarations du Président de la République sur le Code du travail, sur l’évolution du CICE en nouvelles exonérations de cotisations sociales ou encore sur l’assurance chômage annoncent une remise en cause du modèle républicain assurant une égalité de droit entre les salariés et ancrent la politique économique et sociale dans une logique libérale et d’austérité dangereuse socialement, économiquement et démocratiquement.
Face à une telle situation, la Commission Exécutive réaffirme le soutien de Force Ouvrière à la grève et aux manifestations du 26 janvier 2016 dans les fonctions publiques et la Sécurité sociale et, conformément à la résolution du Comité Confédéral National du 8 octobre 2015, décide d’accentuer la pression par une large information des salariés afin de préparer une réponse interprofessionnelle.
Adoptée à l’unanimité
Paris, 21 janvier 2016

Salaires, réformes… La fonction publique proteste par la grève le 26 janvier


Les fonctionnaires seront en grève et manifesteront le 26 janvier à l’appel des syndicats FO, CGT et Solidaires. Les syndicats revendiquent, pour les 5 millions d’agents (État, territoriaux, hospitaliers), une hausse générale des salaires susceptible de rattraper la perte de 8 % du pouvoir d’achat depuis 2010. Ils s’élèvent aussi contre les répercussions négatives des réformes en cours (territoriale, administration déconcentrée, loi santé…). Conçues sur fond d’austérité budgétaire, elles menacent de détruire des emplois publics, perturbent l’organisation des services rendus à l’usager et malmènent les conditions de travail des agents. Peu informés sur leur sort, 100 000 d’entre eux sont toutefois impactés.

Ce qui change


- Les modalités du prêt à taux zéro (PTZ) ont été assouplies depuis le 1er janvier 2016, Avec notamment le relèvement du plafond de ressources permettant d’en bénéficier, un allongement du différé de remboursement à cinq, dix ou quinze ans et une durée du prêt plus longue (vingt ans minimum). Le PTZ peut par ailleurs désormais financer jusqu’à 40 % de l’achat d’un logement (contre 18 à 26 % auparavant).

Les tarifs des autoroutes en hausse jusqu’en 2023


vendredi 22 janvier 2016

EDF SA, la mobilisation s’amplifie !


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Photographie : FO Énergie et Mines
Communiqué de FO Énergie et Mines
La journée de mobilisation du 21 janvier contre la casse programmée d’EDF et les suppressions d’emplois a été une vraie réussite. En dépit de la défection d’une organisation syndicale pour des raisons qu’on a peine à comprendre, le mouvement a été plus suivi que le précédent selon les chiffres mêmes de la direction. En réalité, c’est quasiment un agent sur deux d’EDF SA qui était absent ce 21 janvier.
Parallèlement, la baisse de production a été importante du fait de l’action des agents du nucléaire, du thermique et de l’hydraulique. Il y a eu 11 500 MW de baisse cumulés entre ces différents moyens de production. L’agence de presse Reuters elle-même indiquait qu’à 16 h hier, la France importait 2 000 MW alors qu’elle en exportait la veille 4 200 MW à la même heure avec des niveaux de température et de consommation similaires.
S’agissant du CCE qui avait à examiner le plan de suppression d’emplois, FO a décidé de ne pas cautionner cette parodie et de quitter cette séance. Elle a participé ensuite activement à une conférence de presse, devant le siège du CCE, pour expliquer sa position.
Chaque salarié peut juger lui-même de ce que veut mettre en oeuvre la Direction. Extraits du dossier du CCE :
« Sur le périmètre d’EDF SA, les effectifs devraient donc diminuer d’environ 5 % sur la période 2016-2018. Les négociations qui pourraient s’engager (elles sont finies) sur le temps de travail et l’organisation du travail visent à améliorer la performance des collectifs de travail. Les impacts éventuels ne sont pas pris en compte à ce stade ».
Nous voilà donc avertis : Travaillez plus, vous serez encore moins nombreux…
Nous constatons que malgré les challenges à relever et les objectifs ambitieux et optimistes de CAP 2030, nous sommes face à un véritable plan social déguisé. Cherchez la logique de tout cela !
À noter également que les courbes d’emploi sont réalisées à moins 4 000, hors Fessenheim, hors mise en demeure sur l‘hydraulique, hors fermeture anticipée du thermique à flamme, hors impact de l’accord temps de travail si celui-ci est signé, hors coût du projet Hinkley Point si celui-ci devait malheureusement être lancé.
En réalité, on va tout droit vers des suppressions encore plus importantes. Moins de 6 000 emplois ? Drôle de projet social qui nous mène droit vers le déclin.
Que ce soit en CCE ou dans la déclinaison dans les métiers, FO Énergie et Mines ne participera pas à une opération de démantèlement de l’entreprise.
FO Énergie et Mines le réaffirme. Ce n’est pas aux salariés de payer les pots cassés d’une politique de l’État mortifère à l’encontre d’EDF et de l’impuissance du Président d’EDF à y faire face.
C’est fort du résultat de cette action que FO Énergie et Mines va poursuivre ses interventions auprès des Pouvoirs Publics dans le prolongement de sa lettre ouverte au Président de la République.

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Alors que près d’un agent sur deux d’EDF SA était en grève le 21 janvier, soit plus encore que lors des précédentes mobilisations de ces derniers mois, certains se sont rassemblés devant le siège du CCE où FO a tenu une conférence de presse. Les grévistes s’opposaient notamment à la réduction de 5% des effectifs d’ici 2018. Il risque d’y avoir plus de suppressions de postes qu’annoncé alerte FO, avec la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et l’ouverture à la concurrence des concessions hydrauliques.
Photographie : FO Énergie et Mines

jeudi 21 janvier 2016

LETTRE OUVERTE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FO ÉNERGIE ET MINES AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE


Le Secrétaire Général FO Énergie et Mines adresse une lettre ouverte au Président de la République, pour dénoncer la situation catastrophique dans laquelle se trouve le groupe EDF : situation pour laquelle l’État porte une grande part de responsabilité.
Pour FO Énergie et mines, le message est on ne peut plus clair : il est hors de question  de voir le Service public de l’énergie détruit de la sorte sans réagir.
Contact:
Secrétariat général FO Énergie et Mines
01 44 16 86 22

Déclaration de la Commission Exécutive Confédérale de Force Ouvrière du 21 janvier 2016

Réunie à Paris le 21 janvier 2016 la Commission Exécutive de Force Ouvrière tire la sonnette d’alarme.
En premier lieu la persistance de l’état d’urgence, la loi sur le renseignement, les dispositions pénales à venir ainsi que la perspective d’une modification constitutionnelle avec notamment la déchéance de nationalité, à laquelle Force Ouvrière est opposée, menacent de plus en plus les libertés individuelles et collectives.
En second lieu les récentes déclarations du Président de la République sur le Code du travail, sur l’évolution du CICE en nouvelles exonérations de cotisations sociales ou encore sur l’assurance chômage annoncent une remise en cause du modèle républicain assurant une égalité de droit entre les salariés et ancrent la politique économique et sociale dans une logique libérale et d’austérité dangereuse socialement, économiquement et démocratiquement.
Face à une telle situation, la Commission Exécutive réaffirme le soutien de Force Ouvrière à la grève et aux manifestations du 26 janvier 2016 dans les fonctions publiques et la Sécurité sociale et, conformément à la résolution du Comité Confédéral National du 8 octobre 2015, décide d’accentuer la pression par une large information des salariés afin de préparer une réponse interprofessionnelle.
Adoptée à l’unanimité
Paris, 21 janvier 2016

Mobilisons-nous contre la casse d’EDF SA


FO Énergie et Mines s’inscrit ce 21 janvier 2016 dans une nouvelle journée d’action en appelant le personnel à exprimer son opposition à la casse programmée d’EDF SA.
Lors du Comité Central d’Entreprise qui s’est tenu ce jour, les représentants FO ont fait une déclaration afin de dénoncer cette situation et notamment ses conséquences sur l’emploi (suppression de 4 000 postes d’ici à 3 ans).
La direction, en considérant comme seul remède la baisse de la masse salariale, est clairement dans une posture irresponsable et socialement inacceptable, ce qui a conduit la Fédération FO à interpeler la Présidence de la République par lettre ouverte ce 20 janvier 2016.
En signe de protestation et d’opposition aux orientations présentées, la délégation FO a quitté la séance et rejoint les salariés mobilisés à la défense du Service Public, de leur entreprise et de leur Statut.
Voir en ligne : Retrouvez en pièce jointe la déclaration liminaire FO CCE FO Énergie et Mines