Ils étaient deux amants
C’est le temps des petites manœuvres.
M. Troadec, avec son comité «Vivre, décider, travailler en
Bretagne» (tout un programme) est à la barre. A la suite de l’annonce par ses
amis patrons bretons d’une vague de licenciements dans l’industrie
agro-alimentaire, il faut malheureusement reconnaître qu’il est partiellement
parvenu à capter la colère légitime des travailleurs. Les milliers de
manifestants qui manifestaient le 2 novembre à Quimper, affublés pour la
circonstance d’un bonnet rouge vendu par son ami PDG d’Armor-Lux, pensaient
certainement, pour une partie d’entre eux, défendre leur emploi. En réalité,
jour après jour, ils découvrent qu’ils ont été manipulés par un patronat qui,
comme toujours, défend d’abord ses propres intérêts. Anatole France aurait dit
: «on croit mourir pour son emploi et on meurt pour des industriels».
Ces grands patrons bretons, regroupés entre autres dans
l’ultra réactionnaire «Institut de Locarn», ont de la suite dans les idées. Ils
veulent obtenir une certaine autonomie de la Bretagne, l’indépendance pour les
plus exaltés, dans le cadre d’une Europe des régions.
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