vendredi 20 juin 2014

EDF Pensionnés - Enquête Tarif Particulier

PROJET DE LOI SUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE: UN TEXTE SCANDALEUX ET ABSURDE !

STATUT DES ÉLECTRICIENS ET GAZIERS: DES ATTAQUES... DES CONTRE-ATTAQUES

Le premier semestre 2014 n’aura pas échappé aux velléités de rogner les acquis des électriciens et gaziers pour faire la part plus belle « à la finance ».
Les coups de rabot subis ces derniers mois en matière de pouvoir d’achat ne peuvent rester sans riposte. Pour FO Énergie et Mines, il est hors de propos de passer par pertes et profits les changements d’assiette, nouvelles fiscalisations, taux d’avancements au choix en baisse et autres revalorisations du Salaire en deçà de l’inflation.

jeudi 19 juin 2014

STX France est à vendre : Nationalisation !







Communiqué de la section FO-STX - Saint-Nazaire, le 12 juin 2014

Compte tenu de sa situation financière (plus de 8 milliards de dette), le groupe coréen STX appartient désormais, depuis plusieurs semaines, aux banques coréennes, dont la KDB (banque d’état coréenne), qui détiennent 95% de STX Offshore and Shipbuilding dont le site de Saint- Nazaire dépend.


Depuis la vente, début 2013, de la branche Offshore STX OSV (qui était la meilleure branche aux plans industriel et économique des filiales de STX Europe) à Fincantieri (détenu à 100% par l’Etat italien), nous savions que la vente du site de Saint-Nazaire était une éventualité. Celle-ci vient de se confirmer.

En effet, au cours du comité d’entreprise du jeudi 22 mai 2014, le Directeur général de STX- France a annoncé aux représentants syndicaux qu’une plaquette de promotion de STX Europe circulait dans les chantiers navals concurrents, annonçant officiellement la vente du chantier naval de Saint-Nazaire.

Depuis son arrivée en 2008 en tant qu’actionnaire majoritaire (66%), le groupe coréen STX n’a pas impulsé de politique industrielle et n’a été d’aucun soutien pour aider son site de Saint-Nazaire à prendre des commandes, ce qui a été lourd de conséquences pour les salariés du Chantier et ceux des entreprises sous-traitantes.

En relation directe avec nos actions syndicales constantes en défense de notre site et de tous les emplois qu’il génère, l’Etat français, actionnaire minoritaire (33%), a tenu le rôle d’un actionnaire majoritaire en aidant à l’obtention de toutes les commandes de navires depuis le début de la crise en 2008.

Par ailleurs, FO rappelle que le site de Saint-Nazaire est stratégique et nécessaire pour la nation dans le cadre de la construction de nouveaux bâtiments pour la Marine Nationale ou du renouvellement de sa flotte.

Pour toutes ces raisons, la section syndicale FO de STX-France considère que :
- pour impulser une réelle politique industrielle,
- pour garantir l’avenir à long terme du chantier naval de Saint-Nazaire,
- pour défendre tous les emplois, la solution la plus raisonnable est d’imposer la NATIONALISATION du dernier grand chantier, y compris, s’il le faut, par la mobilisation de tous !

dimanche 15 juin 2014

FO VIDEO - Jean-Claude MAILLY sur EUROPE1 le 13 juin 2014


Mailly : "Les salariés craignent qu'une partie... par Europe1fr

Les Cheminots, déterminés, continuent leur combat - 13/06/2014


Après avoir pris connaissance et discuté des "engagements" de M. Cuviliers, les cheminots ont décidé  - à Nantes : 276 pour et 3 abstentions - la reconduction de leur grève jusqu'à l'AG de lundi, portant à 5 le nombre des jours de grève.

Déterminés à sacrifier une partie désormais importante de leur salaire de juin, ils ont répondu, en toute connaissance de cause, à l'appel à la poursuite et à l'amplification d e la grève des fédérations CGT, Sud-Rail et FO.


Erwan Kérivel, intervenant pour le syndicat FO, après avoir porté à la connaissance des cheminots, l'appel et l'analyse de la Fédération FO , a dévoilé l'imposture du Secrétaire d'Etat, prétendant que "83 % des français sont favorables à la réforme du système ferroviaire". Il a ainsi donné les résultats réels de l'enquête IFOP réalisée les 2 et 3 juin pour la Direction SNCF "Enquête auprès du grand public sur le projet de réforme du système ferroviaire" et notamment que seuls 13 % des personnes connaissaient le contenu de la réforme et que 75 % déclaraient qu'il ne serait pas (ou peu) gênés par le mouvement de grève.

vendredi 13 juin 2014

Les cheminots continuent la grève pour le retrait du projet de loi - 12/06/2014

Jeudi 12 juin, les cheminots ont à nouveau reconduit leur grève à la quasi unanimité (en gare de Nantes: 302 pour et 2 abstentions).

Ni la campagne des médias mobilisés pour dénoncer la " prise en otages des usagers", ni la déclaration de Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminot invitant le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvilier, à "tenir bon vis-à-vis des organisations syndicales qui ne disent pas la vérité....'", n'ont entamé leur détermination.

Erwan Kérivel, secrétaire du syndicat FO cheminots 44, a rappelé l'objectif de la grève en cours : le retrait du projet de loi et le retour à une SNCF intégrée.

Au plan national, la journée a été marquée par des négociations avec le ministre.
Si le ministre a  reçu la CFDT et l'UNSA - lesquelles n'appellent pas à la grève - ainsi que les fédérations CGT et SUD, il a refusé de recevoir la Fédération FO ( comme "non représentative" avec 9,5 % des voix...).


jeudi 12 juin 2014

Temps de travail | Les grévistes ont fait plier la direction de Buffalo Grill

Un mondial dans un Brésil qui ne tourne pas rond - Revue de Presse

L’ouverture du Mondial de football, organisé au Brésil du 12 juin au 13 juillet 2014, aura été précédée par de nombreuses manifestations, grèves et autres mouvements sociaux protestant contre l’organisation de l’évènement, ce qui n’a pas manqué de marquer la presse, le pays ayant longtemps semblé entièrement dédié au ballon rond.





Le Progrès
On ne badine pas avec le ballon rond et les espèces sonnantes et trébuchantes : à São Paulo, « la police a chargé une manifestation de soutien à la grève du métro dont 60 employés ont été licenciés, à trois jours du coup d’envoi du Mondial de football. Alors que les sélections engagées continuent d’affluer au Brésil, cette grève a provoqué plus de 170 km d’embouteillages dans la mégapole (20 millions d’habitants), théâtre jeudi du match d’ouverture Brésil-Croatie ». Le gouvernement va-t-il fermer le jeu ?

Le Dauphiné Libéré
Les grévistes veulent se trouver sur un pied d’égalité : « Les 10 000 employés demandent la même augmentation de salaire (15%) que celle obtenue tout récemment par les policiers en échange d’un “engagement à ne pas faire grève durant le Mondial”. Un compromis sera-t-il trouvé très rapidement ? Le métro de São Paulo dessert la voie d’accès au stade des Corinthians où se tiendront la cérémonie inaugurale et le match d’ouverture. Le temps presse. » Et le temps, c’est de l’argent.

Le Courrier Picard
Pour beaucoup de Brésiliens la partie a commencé depuis longtemps : « La grève du métro de São Paulo s’inscrit dans un contexte plus large de multiplication de grèves sectorielles à travers le pays depuis plusieurs semaines. Ces mouvements épars, de chauffeurs de bus, policiers ou vigiles des banques, ont pris le relais de la fronde sociale historique de juin 2013 qui avait ébranlé le géant émergent d’Amérique latine. En pleine Coupe des confédérations de football, les Brésiliens étaient massivement descendus dans les rues pour dénoncer les 11 milliards de dollars dépensés pour le Mondial et exiger des investissements massifs dans les transports, la santé ou l’éducation. » Où le gouvernement est moins tenté d’engager.

Le Républicain Lorrain
« Pays du carnaval, de la samba et du ballon rond, le Brésil sera-t-il à la fête dès jeudi soir pour la Coupe du monde de football ? Les poussées de fièvre sociale et le ras-le-bol contre les inégalités laissent cette question sans réponse. Derrière le faste de cet événement planétaire, qui devrait attirer trois millions de touristes, se profilent pour le gouvernement brésilien les défis socio-économique, sécuritaire et sportif. Avec une question récurrente, scandée par les manifestants depuis plusieurs mois : Copa para quem ? (Pour qui est cette Coupe du monde ?). » Quels que soient les vainqueurs, les perdants risquent bien d’être les mêmes.

Conférence de presse FO | RéformeTerritoriale


Jean-Claude MAILLY « Le pacte de responsabilité ne marchera pas »

Interview de Jean-Claude Mailly | Libération le 10 juin 2014

La politique de l’offre en faveur du patronat vous convient-elle ?
C’est une erreur. Le socialisme de l’offre est d’ailleurs un oxymore à mes yeux. D’autant que l’on regarde le problème par le petit bout de la lorgnette. Le pacte de responsabilité ne retient ainsi, comme élément de compétitivité, que l’allégement du coût du travail, alors que celui-ci ne représente que 20% du coût global de production. Ce pacte est également un marché de dupes, avec un allégement de 41 milliards d’euros du coût du travail et de la fiscalité pour les entreprises, contre 5 milliards pour les ménages. Ce type de politique économique a un effet récessif, tout en fragilisant les structures de solidarité - les régimes sociaux -, mais aussi une partie du service public. Ça ne passe pas, et ça ne marchera pas. Mais le président de la République reste braqué dessus, comme s’il ne pouvait pas y toucher.

dimanche 8 juin 2014

Lu dans la Presse - Henri Proglio, P-DG d'EDF, soupçonné de "trafic d'influence"

Le Point.fr - Publié le 08/06/2014 à 11:07 - Modifié le 08/06/2014 à 16:17

L'office anti-corruption, créé à la suite de l'affaire Cahuzac, vient d'hériter d'un nouveau dossier sensible.

Le P-DG d'EDF, Henri Proglio, est visé par une enquête pour "trafic d'influence". Il est soupçonné d'avoir "sponsorisé" son épouse, l'humoriste Rachida Khalil, avec l'argent de son groupe.

L'été dernier, plusieurs banques avaient signalé à Tracfin, le service spécialisé dans la lutte contre le blanchiment, d'étranges mouvements sur les comptes de Mme Proglio. 

Après quasiment un an d'enquête, la cellule de renseignement de Bercy a saisi le parquet de Paris, lequel aurait, d'après nos informations, ouvert une enquête préliminaire il y a quelques semaines. L'Office central de lutte contre la corruption cherche désormais à éclaircir des flux financiers qui mènent jusqu'au Liban, avec des détours par le Luxembourg et la Suisse.

Un étonnant circuit d'argent

Officiellement, Rachida Khalil touche un salaire de 1 800 euros versé par l'une des sociétés de spectacle qu'elle a créées. Mais, d'après les comptes qu'elle possède dans trois établissements bancaires parisiens, les finances de la comédienne sont plus prospères. En un an, la jeune femme a perçu près de 1,8 million d'euros, dont environ 100 000 euros en liquide. Certaines de ces rentrées d'argent laissent les enquêteurs perplexes, tel ce chèque de 20 000 euros signé d'Atlantis Consulting, un prestataire d'EDF.

Cette PME, qui, la même année, a également effectué un autre versement de 5 000 euros à l'humoriste, se présente comme un acteur du secteur pétrolier et gazier mais intervient en réalité dans le domaine de l'intelligence économique. L'un de ses cofondateurs se trouve être un spécialiste du renseignement ayant précédemment exercé au sein d'une officine impliquée dans l'affaire d'espionnage des salariés d'Ikea.

L'enquête financière a mis en évidence un étonnant circuit d'argent : d'un côté, Atlantis rémunère la compagne du patron d'EDF, de l'autre, elle signe un contrat de 131 000 euros avec l'entreprise publique.

La gérante de la PME, Nadia Boulkessof, a également puisé 10 000 euros dans sa cassette personnelle pour "aider" Rachida Khalil. Interrogée à ce sujet par Le Point en juillet dernier, l'humoriste avait expliqué : "Il s'agit d'un contrat de sponsoring de la part d'une amie que je connais depuis vingt ans." Là où Rachida Khalil voit une simple opération de mécénat, la justice soupçonne, elle, un trafic d'influence de la part de son mari.

Henri Proglio a-t-il donné consigne pour que sa compagne profite, indirectement, des subsides d'EDF ? 

D'après les éléments d'enquête dont dispose le procureur de Paris, Sweet Dreams Prod, la boîte de production créée par Rachida Khalil, a été financée par la Fondation EDF. Ainsi que par AH ! Production, une société d'audiovisuel elle-même abondée par l'électricien. Sweet Dreams Prod aurait ensuite approvisionné le compte personnel de la comédienne à hauteur de 150 000 euros. 

Des proches de l'humoriste ont beau expliquer que l'argent de la fondation était destiné à une association pour les enfants de son village au Maroc, les enquêteurs s'interrogent, eux, sur un possible abus de bien social.

Sommes provenant de Suisse et compte au Luxembourg

Certains des montages mis à jour les intriguent. Ainsi, une partie des sommes arrive de Suisse, via LF Finance, une société genevoise elle-même filiale à 99 % d'une banque libano-française domiciliée à Beyrouth. 

Un compte au Luxembourg a également été utilisé. C'est par ce circuit que la société Madelon
appartenant à Maxime Laurent, un discret homme d'affaires parisien, a versé 55 000 euros à la comédienne. Cet expert de l'optimisation fiscale, en délicatesse avec Bercy, a fait fortune dans le rachat et la vente à la découpe d'entreprises en difficulté. Pourquoi cette générosité de la part d'un businessman qu'il y a un an Rachida Khalil disait ne pas connaître ?

Les enquêteurs s'intéressent au rôle joué par ce même Maxime Laurent au moment de l'entrée des Qatariens chez Veolia, l'entreprise qu'a longtemps dirigée Henri Proglio. En février 2010, Maxime Laurent rachète Velo Investissement, une SARL luxembourgeoise dotée d'un capital de 12 500 euros seulement, qu'il revend un mois plus tard à Qatari Diar, le fonds immobilier de l'émirat. 

Peu de temps après, Velo Investissement annonce à la surprise générale avoir acquis 5 % de Veolia pour 500 millions d'euros. Une opération menée alors qu'Henri Proglio cumulait les fonctions de patron d'EDF et de président de Veolia.

Contacté par Le Point, Henri Proglio assure ne pas être au courant de l'enquête en cours. Quant à Rachida Khalil, elle n'a, pour l'instant, pas souhaité s'exprimer.

jeudi 5 juin 2014

Austérité | Les retraités manifestent leur colère

Le 3 juin, les retraités se sont mobilisés un peu partout en France pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat, en constante dégradation.

Manifestation à Paris, délégations syndicales dans les préfectures ou rassemblements en province : un peu partout en France, les retraités se sont mobilisés le 3 juin 2014 pour revendiquer une augmentation de leur pouvoir d’achat, remis en cause par les politiques d’austérité. Dernier coup porté : le « pacte de responsabilité » et ses 50 milliards d’économies décidées par le gouvernement, qui prévoit notamment que les pensions de retraite supérieures à 1 200 euros mensuels ne seront pas revalorisées au 1er octobre 2014, comme prévu. Ce gel des pensions faisait déjà suite à un premier report : alors que les pensions étaient revalorisées au 1er avril jusqu’à l’année dernière, la loi du 20 janvier 2014 sur les retraites a reporté au 1er octobre cette compensation de l’inflation, ce qui aboutit à une perte de 800 millions d’euros sur la totalité des pensions versées en 2014… En plus de cette perte, la revalorisation du 1er octobre 2014 n’aura donc finalement pas lieu pour tous les pensionnés. « Le pacte de responsabilité est une attaque en règle contre le niveau de vie des travailleurs, et tout particulièrement contre les 16 millions de retraités », s’est indigné Didier Hotte, Secrétaire général adjoint de l’Union confédérale des retraités FO (UCR FO), au départ de la manifestation parisienne, le 3 juin. Une manifestation dont la banderole de tête proclamait le « non » des retraités au « plan d’austérité ».

FO FUSTIGE LE PACTE DE RESPONSABILITÉ
Ce mauvais plan s’ajoute à une liste déjà longue de mesures qui ont contribué à la baisse des revenus des retraités. Parmi celles-ci : la suppression d’une demi-part fiscale accordée aux veufs ou veuves ayant eu des enfants, la fiscalisation des majorations de 10% pour les retraités ayant élevé trois enfants et plus, ou encore, depuis le 1er avril 2013, la Contribution additionnelle à la solidarité pour l’autonomie (CASA), une taxe de 0,3% à laquelle sont soumis les retraités imposables.

Les réformes qui se sont succédé depuis une vingtaine d’années ont considérablement réduit le niveau des retraites. Cette dégradation est notamment due au passage des 10 meilleures années aux 25 meilleures années de carrière pour calculer la retraite à taux plein et à l’indexation des pensions sur les prix et non plus sur le salaire moyen (réforme Balladur de 1993), mais également à l’augmentation de la durée de cotisation mise en place au même moment. Augmentation qui a été confirmée et durcie avec le système de décote en 2003, 2008, 2010 et 2014.

« Les pensions des retraités ne sont pas des privilèges mais des droits, acquis grâce aux cotisations versées toute leur vie », rappelle Didier Hotte, secrétaire général adjoint de l’Union confédérale des retraités FO. « C’est aussi cela que les retraités ont rappelé par leur mobilisation. » Une journée d’action à laquelle appelaient, outre l’UCR FO, huit autres organisations de retraités, parmi lesquelles leurs unions confédérales, mais sans la CFDT qui a donné son blanc-seing au pacte de responsabilité.