samedi 14 novembre 2015

COMMUNIQUÉ ATTENTATS À PARIS – FO CHOQUÉE ET RÉVOLTÉE SALUE L’INTERVENTION DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS DES SERVICES PUBLICS


La confédération Force Ouvrière est, comme tout un chacun, choquée et révoltée par le terrorisme et la tragédie qui ont frappé la population et le pays cette nuit.
Elle tient à faire connaître sa tristesse et sa compassion pour toutes les victimes, leurs familles leurs proches.
Elle tient aussi à saluer les fonctionnaires et agents des services publics mobilisés sur le champ, dans de telles tragiques et difficiles circonstances.
Au nom de ses adhérents, elle tient d’ores et déjà à remercier des nombreux messages d’inquiétude et de solidarité parvenant des militants et organisations syndicales du monde entier.
Plus que jamais les valeurs de la république résonnent de toute leurs forces : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité – Unité et indivisibilité.

lundi 9 novembre 2015

FO Energie et Mines - JNT, TEMPS CHOISI ET JOURS FÉRIÉS: FO PERSISTE ET SIGNE


Notre fiche pratique « Que faire si mon JNT tombe un jour férié ? » diffusée le 23 octobre 2015 a suscité de nombreuses réactions au sein de certaines entreprises, en fonction de la rédaction de leurs accords.

Plusieurs militants nous ont fait savoir que leurs Ressources Humaines refusaient le report des JNT aux salariés soumis à un accord dans le cadre d’un temps choisi sur 4 jours ou moins. 

FO tient donc à apporter des compléments,

L’intégralité du communiqué en pièce jointe. 

dimanche 8 novembre 2015

Lu dans la Presse - Travail du dimanche : FO à l'offensive pour contrer la loi Macron

Le syndicat a saisi l'Organisation internationale du travail pour tenter de faire modifier le texte adopté en août au Parlement. Le syndicat estime que «avec les ­multiples dérogations, la loi qui posait au départ le principe du repos dominical a été vidée de son sens».

Fermement opposé au travail le dimanche, qui participe à la «destruction des liens familiaux», selon Jean-Claude Mailly, son secrétaire général, FO multiplie les recours juridiques pour tenter de restreindre la portée de la loi Macron. Le syndicat en appelle ainsi, pour la troisième fois en cinq ans, à l'Organisation internationale du travail (OIT), une organisation tripartite internationale (employeurs, syndicats, gouvernements). 

En juillet 2014, suite à des aménagements pour les secteurs du bricolage et de l'ameublement, FO avait déjà saisi l'OIT d'une réclamation contre l'État français au titre de ses manquements à la convention 106. Cette convention instaure le principe d'un droit à un repos hebdomadaire «le jour de la semaine reconnu comme jour de repos par la tradition ou les usages du pays», sauf besoin express du public. Un principe qui serait écorné en France. «Avec les multiples dérogations, la loi qui posait au départ le principe du repos dominical a été vidée de son sens», estime ainsi Christophe Le Comte, le secrétaire de la section fédérale du commerce FO.

L'OIT - qui ne s'engage sur un délai de réponse - n'ayant pas encore tranché sur cette saisine de l'été 2014, FO vient donc la compléter afin de prendre en compte la nouvelle loi Macron. Le syndicat poursuit ainsi un chantier ouvert en 2011. Déjà saisie à l'époque par FO, l'OIT avait alors épinglé la France sur la hausse des dérogations au repos hebdomadaire. Mais ces observations étaient «demeurées vaines», d'après FO.

De fait, les recommandations de l'OIT ne contraignent pas le législateur français. Elles ont toutefois une portée symbolique importante. En 2007, déjà saisie par FO, l'OIT avait invalidé le principe du contrat nouvelle embauche (CNE), qui permettait de se séparer facilement d'un salarié lors des deux premières années du contrat. Cette décision avait précipité l'enterrement de la mesure. La réponse de l'OIT aidera aussi FO à bâtir ses futurs argumentaires juridiques contre les décrets de la loi Macron. En effet, le syndicat ne compte pas en rester là. Il peaufine de nouveaux angles afin de porter son combat devant le Conseil d'État.

Lu dans le FIGARO ECONOMIE

FO Energie et Mines - LETTRE DE L’ADMINISTRATEUR EDF- SPÉCIAL MOUVEMENT DU 4 NOVEMBRE 2015

Conseil d’administration d’EDF : déclaration de l’administrateur FO
Le mouvement du 4 novembre a mobilisé les personnels d’EDF. Plus de 9000 MW de baisse de production constatés, plus de 60 % des hydrauliciens, le thermique classique et plusieurs centrales ont exprimé leur désaccord face à une volonté gouvernementale, qui condamne notre entreprise.
Notre administrateur parrainé par FO a été le seul à quitter la séance au sein du Conseil d’Administration pour dénoncer la situation préoccupante d’EDF : fermer Fessenheim et reprendre AREVA NP sans mesurer les risques, développer les ENR sans tenir compte des concessions hydrauliques...
L’Administrateur FO exige du gouvernement qu’il défende enfin son entreprise publique et réponde aux inquiétudes des salariés.

Chine Le chiffre aujourd’hui : 100 000


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« Alley with miner » by Peter Van den Bossche from Mechelen, Belgium - Alley with miner. Licensed under CC BY-SA 2.0 via Commons.
La compagnie minière chinoise Heilongjiang Longmay Mining Group a décidé de supprimer 100 000 postes en trois mois. Quelque 40% de son personnel. Au moment de cette annonce, fin septembre 2015, le géant du charbon du Nord-est du pays comptait encore 240 000 employés. Parmi les principales causes, la baisse de régime de l’économie occidentale et de la Chine elle-même, grosse consommatrice de charbon. Si le gouvernement chinois a officiellement concédé, ce mois d’octobre, l’existence d’une légère hausse du chômage en zone urbaine au troisième trimestre 2015, la Chine n’en figure pas moins comme l’une des principales victimes du refroidissement économique mondial. L’hiver austère s’étend sur toute la planète.

Retraites complémentaires : Du jamais vu en 60 ans de négociations paritaires !

Le gouvernement veut réécrire le Code du travail

Edito de Jean-Claude MAILLY - Quand le libéralisme s’attaque aux acquis sociaux...

FO Jeunes - Nom de Code COD : encore et toujours précaire...

GRÈVE DU 4 NOVEMBRE À EDF UN PREMIER COUP DE SEMONCE AU GOUVERNEMENT TRÈS RÉUSSI



Communiqué de la Fédération Nationale de l’Energie et des Mines Force Ouvrière
La journée de grève du 4 novembre a été une vraie réussite !
Dans l’hydraulique, où il y avait un appel de l’ensemble des syndicats, il y a eu selon la direction elle-même 63 % de grévistes, avec des actions très fortes comme le blocage du Rhin, des occupations d’usines, des interpellations d’élus… ce qui témoigne de la détermination des hydrauliciens à ne pas laisser EDF être dépossédée de son outil industriel.
Il y a là clairement un rejet total de l’oukaze bruxellois visant à casser EDF et une exigence forte à faire que le gouvernement refuse de s’incliner devant cette destruction programmée d’EDF. Rappelons que le gouvernement a deux mois pour répondre à cette mise en demeure : il sait maintenant clairement que le personnel ne laissera pas faire !
La mobilisation d’autres secteurs d’EDF témoigne du mécontentement et des inquiétudes de l’ensemble du personnel d’EDF.
Dans la production nucléaire, les salariés de Fessenheim se sont très fortement mobilisés, mais aussi d’autres centrales avec des taux de plus de 20 % jusqu’à 40 % (Saint Laurent des Eaux, Bugey, Blayais, Dampierre, Paluel…).
« Le Gouvernement sait maintenant que le personnel ne laissera pas faire ! »
La DAIP a vu aussi une mobilisation significative de près de 25 %.
Dans la production thermique classique, il y eu 30 % de grévistes.
Des mouvements ont également eu lieu au Commerce.
Dans tous ces derniers cas, seul FO avait appelé à une grève sur l’ensemble d’EDF et cet appel avait été parfois relayé par d’autres syndicats au plan local.
De son côté, l’Administrateur FO avait décidé, en lien avec sa Fédération, de quitter la séance du Conseil après lecture d’une déclaration dénonçant l’attitude du gouvernement qui affaiblit dangereusement EDF.
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L’Administrateur FO quitte la séance du Conseil d’Administration d’EDF et interpelle le gouvernement!
Ce 4 novembre, les personnels de l’hydraulique sont massivement en grève pour dire non à la nouvelle déréglementation que l’Europe veut imposer à la France et pour exiger que le gouvernement Français résiste à ce qui est une volonté européenne de briser EDF.
Les politiques gouvernementales anti-EDF “ doivent cesser.

Pour Bruxelles, cette entreprise présente, en effet, l’inconvénient d’être française, publique et plébiscitée par les Français.
Aujourd’hui, solidaire de l’action de tous les agents de l’hydraulique, du thermique en passant par la production nucléaire, du commerce et des directions centrales,l’administrateur FO a lu une déclaration au Conseil d’Administration d’EDF interpellant le gouvernement, puis a quitté la séance.
Ce gouvernement demande en effet tout et son contraire à EDF.
Outre la remise en cause des concessions hydrauliques, il y a entre autres :
– le versement de dividendes toujours plus élevés, n la fermeture de FESSENHEIM :
– un gâchis pour la France tout en imposant à EDF de reprendre Areva NP,
– la mise en œuvre d’une régulation visant à favoriser les concurrents d’EDF,
–  la mise en place d’un dumping social dans l’activité de commercialisation puisque les nouveaux entrants n’appliquent pas le statut des IEG avec la complicité des pouvoirs publics.
Cela ne doit plus durer, sauf à assumer le risque politique d’une explosion sociale à EDF. Beaucoup rêvent de casser cette grande entreprise nationale, c’est pourquoi nous attendons maintenant du gouvernement qu’il adopte une politique cohérente envers EDF, garante du Service Public Républicain et respectueuse des personnels.
À FO, nous sommes bien décidés à tout faire, avec l’appui des agents, pour défendre le groupe EDF, ses valeurs, ses salariés, leurs emplois et leur Statut.
La balle est maintenant dans le camp du Gouvernement.