jeudi 23 juin 2016

FO44 - Editorial de Michel LE ROC'H - Nous ne lâcherons rien !

NOUS NE LÂCHERONS RIEN !

23 juin : pour la liberté de manifester et de négocier contre la #LoiTravail



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Photographie : F. Blanc / FO Hebdo - CC BY-NC 2.0

Ce 23 juin sera donc une nouvelle journée importante de mobilisation contre le projet de loi Travail.
C’est le cœur du sujet rappelait hier encore Jean-Claude Mailly, alors qu’il était interrogé sur le dénouement de l’épisode de l’interdiction de manifestion qu’avait dans un premier temps annoncée le gouvernement.
Ce matin d’ailleurs, sur RTL, le secrétaire général de FO répétait à nouveau : « nous sommes des gens responsables. On ne pouvait pas transiger avec la liberté de manifester, qui est un principe essentiel comme avec la liberté de négociation. »
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Or, le projet de loi Travail, et son désormais célèbre article 2, conduit à imposer la primauté de l’accord d’entreprise contre l’accord signé au niveau de la branche, sur des dispositions moins favorables (réduction des majorations des heures supplémentaires).
C’est, en particulier, sur cette disposition que porte le conflit, ainsi que sur celles facilitant le licenciement ou mettant en cause la médecine du travail.
« Ce conflit devrait être terminé » a encore dit Jean-Claude Mailly ce matin, sur Europe1, demandant au gouvernement d’accepter un vrai dialogue.
« Quand il y a un vrai dialogue comme mercredi avec le ministre d’Intérieur [sur l’autorisation de la manifestation], quand vous avez un interlocuteur qui accepte de dialoguer, on trouve une solution », a poursuivi le secrétaire général de FO.
Mais si la manifestation parisienne a déjà beaucoup fait parler d’elle (elle partira de Bastille à 14h00), cette journée de mobilisation aura lieu un peu partout en France.
Des manifestations sont ainsi prévues à Bourg en Bresse, à Troyes, à Carcassonne et Narbonne, à Marseille, à Brive, à Auch, à Angers, Cholet, dans le Calvados, à Toulouse, Lyon, Rennes... des rassemblements à Aurillac, Cherbourg, Saint-Lô et Avranches ...
En parallèle sont organisées les votations contre le projet de loi Travail comme à Beauvais, Albi...
La journée est à suivre sur le site www.force-ouvriere.fr en direct et avec #FO23juin

Jean-Claude MAILLY sur BFM TV


Divers Harcèlement moral : l’accent est mis sur la prévention


Traité États-Unis-Europe : Le TTIP menace d’affaiblir la protection des travailleurs européens et américains


lundi 20 juin 2016

Communiqué FO44 CGT44 FSU44 Solidaires44 - grève et manif le 28 juin 2016


Communiqué Intersyndical 44 - Manif et grève 28 juin


Loi Travail : « Valls est un pyromane », accuse Jean-Claude Mailly



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Manifestation nationale le 14 juin 2016 à Paris, de la Place d’Italie aux Invalides.. Photographie : F. Blanc / FO Hebdo - CC BY-NC 2.0

Au Premier ministre qui appelle les syndicats à annuler les défilés de cette semaine, Jean-Claude Mailly, le patron de FO, répond « pas question ».
Manuel Valls appelle les syndicats au « bon sens » et leur demande d’annuler les rassemblements prévus cette semaine. Que répond FO ?
JEAN-CLAUDE MAILLY. Nous maintenons les appels aux rassemblements et manifestations prévus les 23 et 28 juin. Je retourne l’argument au Premier ministre : le bon sens aujourd’hui, c’est qu’il examine clairement les propositions déposées sur la table, notamment par FO. Voilà ce qui, selon moi, permettrait une sortie par le haut et sonnerait l’arrêt des mobilisations.

Que ferez-vous si la préfecture décide d’interdire les défilés prévus, à Paris notamment ?
Pour le moment, ce n’est pas le cas. Nos unions régionales sur Paris sont en contact, comme d’habitude, avec la préfecture. Nous n’avons aucune information allant dans le sens d’une interdiction.

L’exécutif met en avant les risques de violences et les défaillances des services d’ordre lors du défilé du 14 juin...
L’exécutif mélange deux choses. Nous sommes responsables en tant qu’organisations syndicales, avec nos services d’ordre, du cortège en tant que tel. Cela veut dire de la tête à la fin du cortège, clairement délimité et encadré par nos services d’ordre. Tout ce qui est en dehors de la manifestation relève des forces de l’ordre. Je n’incrimine pas les policiers, dont le travail n’est pas facile. Mais nous ne sommes pas responsables des problèmes qui ont eu lieu devant le carré de tête, notamment lors de la manifestation du 14 juin. Quand des jeunes facilement repérables parce qu’ils ont des casques, des gants, un sac à dos, veulent entrer dans le cortège, on les en empêche. Ce qu’ils font alors, c’est qu’ils remontent le cortège et se mettent devant.

Que disent vos syndiqués FO dans la police ?
Nous savons bien, y compris par des témoignages, que les forces de l’ordre n’ont pas toujours des consignes très claires. Parfois, elles pensent qu’elles pourraient intervenir mais elles n’ont pas les consignes pour le faire !

Le 14 juin, les images ont montré un nombre impressionnant de casseurs...
Si nous, nous les repérons, nous ne sommes pas les seuls ! Ceux qui étaient repérables, pourquoi ont-ils pu continuer à agir ? Voilà la question qui mérite d’être posée. Cela nous discrédite d’ailleurs car le lendemain on parle plus des casseurs que de la loi Travail. Nous n’avons pas attendu Manuel Valls pour condamner les violences, y compris quand il y en a chez certains manifestants. De la même manière qu’il peut y avoir des bavures dans la police, il peut aussi y en avoir dans nos rangs et nous les condamnons. Notre rôle est de rappeler qu’on manifeste dans le calme.

Pourquoi l’exécutif accuse-t-il la CGT de tous les maux et pas FO ?
Peut-être cherche-t-il une tête de Turc. C’est une question qu’il faut poser à Matignon et à l’Elysée. Moi je ne suis pas dans un combat de coqs avec les uns et les autres.
Au Premier ministre qui appelle les syndicats à annuler les défilés de cette semaine, Jean-Claude Mailly, le patron de FO, répond « pas question ».
Manuel Valls appelle les syndicats au « bon sens » et leur demande d’annuler les rassemblements prévus cette semaine. Que répond FO ?
JEAN-CLAUDE MAILLY. Nous maintenons les appels aux rassemblements et manifestations prévus les 23 et 28 juin. Je retourne l’argument au Premier ministre : le bon sens aujourd’hui, c’est qu’il examine clairement les propositions déposées sur la table, notamment par FO. Voilà ce qui, selon moi, permettrait une sortie par le haut et sonnerait l’arrêt des mobilisations.

Que ferez-vous si la préfecture décide d’interdire les défilés prévus, à Paris notamment ?
Pour le moment, ce n’est pas le cas. Nos unions régionales sur Paris sont en contact, comme d’habitude, avec la préfecture. Nous n’avons aucune information allant dans le sens d’une interdiction.

L’exécutif met en avant les risques de violences et les défaillances des services d’ordre lors du défilé du 14 juin...
L’exécutif mélange deux choses. Nous sommes responsables en tant qu’organisations syndicales, avec nos services d’ordre, du cortège en tant que tel. Cela veut dire de la tête à la fin du cortège, clairement délimité et encadré par nos services d’ordre. Tout ce qui est en dehors de la manifestation relève des forces de l’ordre. Je n’incrimine pas les policiers, dont le travail n’est pas facile. Mais nous ne sommes pas responsables des problèmes qui ont eu lieu devant le carré de tête, notamment lors de la manifestation du 14 juin. Quand des jeunes facilement repérables parce qu’ils ont des casques, des gants, un sac à dos, veulent entrer dans le cortège, on les en empêche. Ce qu’ils font alors, c’est qu’ils remontent le cortège et se mettent devant.

Que disent vos syndiqués FO dans la police ?
Nous savons bien, y compris par des témoignages, que les forces de l’ordre n’ont pas toujours des consignes très claires. Parfois, elles pensent qu’elles pourraient intervenir mais elles n’ont pas les consignes pour le faire !

Le 14 juin, les images ont montré un nombre impressionnant de casseurs...
Si nous, nous les repérons, nous ne sommes pas les seuls ! Ceux qui étaient repérables, pourquoi ont-ils pu continuer à agir ? Voilà la question qui mérite d’être posée. Cela nous discrédite d’ailleurs car le lendemain on parle plus des casseurs que de la loi Travail. Nous n’avons pas attendu Manuel Valls pour condamner les violences, y compris quand il y en a chez certains manifestants. De la même manière qu’il peut y avoir des bavures dans la police, il peut aussi y en avoir dans nos rangs et nous les condamnons. Notre rôle est de rappeler qu’on manifeste dans le calme.

Pourquoi l’exécutif accuse-t-il la CGT de tous les maux et pas FO ?
Peut-être cherche-t-il une tête de Turc. C’est une question qu’il faut poser à Matignon et à l’Elysée. Moi je ne suis pas dans un combat de coqs avec les uns et les autres.

Une interdiction de manifester entraînerait-elle un casus belli avec le gouvernement ?
Ce serait assez incroyable que des manifestations à l’appel de confédérations syndicales soient interdites. Cela poserait un sacré problème de démocratie. C’est un droit fondamental que le droit de faire grève. Interdire une manifestation parce qu’il peut y avoir des risques à côté de la manifestation ? Que les forces de l’ordre aient les bonnes consignes ! Et nos services d’ordre feront leur travail. Le mieux, si Manuel Valls ne veut plus de manifestations, c’est qu’il se montre ouvert. A chaque fois que le Premier ministre intervient, prend la parole dans les médias, il se comporte en pyromane au lieu d’apaiser la situation. Cela peut conduire certains à être énervés.

Espérez-vous une intervention de l’Elysée ?
Il faut les bons capteurs pour bien comprendre ce qui se passe dans le pays. Or je crains qu’ils soient déficients. Ils sont dans une tour d’ivoire. Comme Matignon, l’Elysée est un endroit qui isole. Il y a deux possibilités. La première, une discussion réelle s’engage, le texte bouge à l’Assemblée et sera suivi d’un vote. L’autre option, ce que répète le Premier ministre : on ne touche à rien et un nouveau recours au 49-3 s’impose à l’Assemblée. Si c’est ce scénario qui l’emporte, il va y avoir de l’amertume chez les salariés. A la rentrée, lors des déplacements de ministres, lorsque la campagne électorale démarrera, les gens réagiront, j’en suis persuadé. Et les manifestations continueront. Ceux qui pensent le contraire se trompent.

Propos recueillis par Catherine Gasté Une interdiction de manifester entraînerait-elle un casus belli avec le gouvernement ?
Ce serait assez incroyable que des manifestations à l’appel de confédérations syndicales soient interdites. Cela poserait un sacré problème de démocratie. C’est un droit fondamental que le droit de faire grève. Interdire une manifestation parce qu’il peut y avoir des risques à côté de la manifestation ? Que les forces de l’ordre aient les bonnes consignes ! Et nos services d’ordre feront leur travail. Le mieux, si Manuel Valls ne veut plus de manifestations, c’est qu’il se montre ouvert. A chaque fois que le Premier ministre intervient, prend la parole dans les médias, il se comporte en pyromane au lieu d’apaiser la situation. Cela peut conduire certains à être énervés.

Espérez-vous une intervention de l’Elysée ?
Il faut les bons capteurs pour bien comprendre ce qui se passe dans le pays. Or je crains qu’ils soient déficients. Ils sont dans une tour d’ivoire. Comme Matignon, l’Elysée est un endroit qui isole. Il y a deux possibilités. La première, une discussion réelle s’engage, le texte bouge à l’Assemblée et sera suivi d’un vote. L’autre option, ce que répète le Premier ministre : on ne touche à rien et un nouveau recours au 49-3 s’impose à l’Assemblée. Si c’est ce scénario qui l’emporte, il va y avoir de l’amertume chez les salariés. A la rentrée, lors des déplacements de ministres, lorsque la campagne électorale démarrera, les gens réagiront, j’en suis persuadé. Et les manifestations continueront. Ceux qui pensent le contraire se trompent.

Propos recueillis par Catherine Gasté

dimanche 19 juin 2016

Grève et manifestations, le 28 juin, contre le projet de #LoiTravail et pour la défense des libertés syndicales et démocratiques

STX : FO revendique de sortir du «pacte de compétitivité»

Communiqué de la section FO STX du 26 mai 2016

Après l’annonce de l’intention de commande de 4 gros paquebots par MSC le 6 Avril dernier et après la livraison de l’Harmony of the seas (3ème navire de la série Oasis), une nouvelle lettre d’intention de commande vient d’être passée par RCCL pour la construction d’un 5ème navire de la série Oasis (livrable en 2021), et de deux navires supplémentaires de la série Edge (livrables en 2021 et 2022). (...)



Pour FO, la politique sociale doit maintenant être à la hauteur de cette situation inédite ! Elle est très attendue par tous les salariés. Il faut sortir du « Pacte de compétitivité » !

Après avoir demandé une rencontre auprès de la Direction Générale dans un courrier envoyé le 25 Avril dernier, c’est ce que FO a défendu auprès du Directeur Général et du Directeur des Ressources Humaines au cours d’une entrevue qu’ils nous ont accordée hier (Mercredi 25 Mai).

FO a demandé l’ouverture de négociations dès cette année notamment sur les sujets suivants :
  • Revalorisation des rémunérations, notamment par des augmentations générales substantielles, garantie sur plusieurs années.
  • Restitution immédiate des jours ARTP gelés à cause de l’accord « Pacte social pour la compétitivité ».
  • Rétablissement des garanties remises en cause par ce même accord de « compétitivité ».
  • Plan d’embauches en CDI conséquent, en particulier d’ouvriers et d’ATAM au lieu du recours croissant aux travailleurs détachés venant des pays à bas coût.

A l’occasion de la venue des ministres Le Drian, Ayrault et Vidalies aux Chantiers Navals de Saint-Nazaire pour la livraison d’un BPC à la marine égyptienne, les syndicats CGT-FO et CGT de STX  ont appelé l’ensemble des salariés de la région de Saint-Nazaire à une journée de grève et de débrayages le jeudi 2 juin*, afin de rejoindre les piquets aux accès de la zone industrielle et partir ensemble en manifestation.

LOI TRAVAIL : MENSONGE, DÉMAGOGIE ET INSTRUMENTALISATION : LE GOUVERNEMENT ACCULÉ !

Communiqué de la Fédération de l’Equipement de l’Environnement des Transports et des Services – Confédération générale du travail – Force Ouvrière


Mardi 14 juin 2016, nombre d’entre nous ont manifesté à Paris, pour exprimer notre opposition au projet de loi El Khomri et contre toutes les régressions sociales qu’il porte (CPA, inversion de la hiérarchie des normes, licenciements économiques, médecine du travail, économie numérique, etc.).
Par de nombreux aspects cette journée a été une réussite. Nous étions nombreux – plus d’un million !- et avons démontré une fois encore notre détermination : trois mois après le début du mouvement, celui-ci n’a toujours pas faibli ! Même, il rebondit !
Ce constat, nous le partageons tous. Réunis autour du Camion Qui Parle de la FEETS FO, nous nous sommes tous félicités du monde présent, en masse, si bien que le cortège s’est étendu sur plus de 4 kilomètres et qu’il nous a fallu attendre jusqu’à 17h30 pour dépasser la Place d’Italie ! Et les retours de nos camarades présents dans les cortèges des Unions Départementales de province sont les mêmes.
Pourtant, à lire, regarder ou écouter les médias, nous sommes frappés par le décalage entre la manifestation que nous avons vécue et la façon dont cette dernière est retransmise :
- Sous-représentée dans l’actualité, les principales informations diffusées concernent exclusivement les affrontements entre casseurs et forces de l’ordre.
- La mobilisation est balayée du revers de la main avec des estimations ridiculement minimisées (qui, présent, croira qu’il n’y avait mardi 14 juin que 75 000 manifestants à Paris ?)
Pendant ce temps, on ne parle plus de nos revendications…
Pour autant, la palme de l’indécence, du on-peut-tout-oser, du on-ne-recule-devant-rien, du on-est-prêts-à-tout revient incontestablement au gouvernement. Instrumentaliser les dégradations qui se sont produites autour de l’hôpital Necker (dit « Enfants malades ») est indigne.
Ceci n’est qu’une manœuvre politicienne. Nous ne devons comprendre cela que comme un aveu de faiblesse. Acculé, le gouvernement use désormais de toutes les bassesses pour tenter de maintenir son projet de loi massivement rejeté par la population.
Comble de l’autoritarisme, le gouvernement entend désormais interdire les manifestations !
Il est primordial que nous ne tombions pas dans le piège, que nous déjouions cette vile manipulation et que nous partagions largement ce qu’a été le 14 juin 2016 : une manifestation déterminée mais pacifique et surtout réussie !
Au final, cette manœuvre n’aura eu qu’une conséquence : nous convaincre que la victoire est possible et qu’il est temps de redoubler de mobilisation pour aller jusqu’au retrait !

La FEETS-FO appelle ses syndicats et ses cartels à se rapprocher des unions départementales pour se joindre aux actions à venir et continuer d’amplifier la mobilisation.

Négociation Assurance chômage: Un Medef radicalisé

En réaction à l’échec de la négociation Assurance chômage qui devait fixer les paramètres d’indemnisation de plus de 2,5 millions de personnes, FO regrette qu’aucun accord n’ait pu être trouvé.
Le Medef porte une lourde, voire l’entière responsabilité dans cet échec qui met également en danger le paritarisme tel que le conçoit, le pratique et le défend Force Ouvrière.
Ainsi, malgré les nombreuses propositions faites par FO pour préserver un bon niveau d’indemnisation des demandeurs d’emploi et les comptes du régime paritaire, le dogmatisme patronal, notamment celui du Medef, l’a emporté.
En effet, c’est le patronat qui a toujours refusé toute augmentation de contributions quelle qu’elle soit et qui voulait faire porter l’ensemble des économies demandées (notamment par l’Etat) sur les demandeurs d’emplois.
De fait au Medef c’est le clan des « ultralibéraux » qui l’emporte sur les sociaux. En soutenant l’inversion de la hiérarchie des normes du projet de loi travail qui remet en cause les conventions collectives nationales, en renonçant à une vraie négociation sur l’Assurance chômage, le Medef confirme une radicalisation préjudiciable à la recherche du compromis et au pacte républicain.


Sans réelle surprise, les interlocuteurs sociaux, réunis le 16 juin au Medef, ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur la renégociation de la convention d’assurance-chômage, lors de la huitième et dernière séance de discussion.

Le Medef responsable

A l’issue de la rencontre, la délégation FO a pointé la responsabilité du Medef dans cet échec. Les employeurs ont refusé jusqu’au bout une surtaxation des contrats courts, pourtant unanimement réclamée par les confédérations syndicales.
Avant même la fin de la séance, le ministère du Travail avait envoyé un communiqué de presse dans laquelle il actait l’absence d’accord, en constatant que « l’attitude du patronat a conduit au blocage. » Comme une partie jouée d’avance en lien avec les polémiques et le conflit sur la loi Travail !

Prolongation par décret

Le gouvernement reprend la main, comme la loi le prévoit dans ce cas. « Dans l’attente d’un prochain accord », il s’est engagé à éditer dès le 17 juin un décret prolongeant les règles actuelles d’assurance-chômage, afin d’assurer la continuité de l’indemnisation des demandeurs d’emploi après le 30 juin, date d’expiration de la convention.
Un deuxième décret sera pris pour mettre en œuvre, dès juillet, les dispositions spécifiques aux intermittents du spectacle issues de l’accord de branche signé unanimement par la profession fin avril.


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samedi 18 juin 2016

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Loi travail: FO n'a "pas l'intention de laisser faire les choses"

Jean-Claude Mailly, numéro un de Force Ouvrière (FO), a dit samedi sur France Inter n'avoir "pas l'intention de laisser faire les choses" à la rentrée si...

Jean-Claude Mailly, numéro un de Force Ouvrière (FO), a dit samedi sur France Inter n'avoir "pas l'intention de laisser faire les choses" à la rentrée si le "gouvernement reste aussi fermé" sur le projet de loi travail.
"Si le Premier ministre et le président de la République restent tous les deux dans leurs rangers, s'ils restent fermés, ce sera du 49-3 (à l'Assemblée nationale ndlr) et je leur souhaite bien du courage aux uns et aux autres à la rentrée parce qu'on n'a pas l'intention, si le gouvernement reste aussi fermé et néolibéral à ce point, de laisser faire les choses", a prévenu M. Mailly.
"Ce mouvement ne se terminera pas tout seul. En juillet ce sera évidemment plus difficile (...) mais ça ne veut pas dire qu'il ne se passera pas autre chose en septembre, sous des formes autres", a-t-il ajouté.
Pour lui, "le gouvernement est maintenant confronté à un double choix: ou il ne change rien, il reste ferme sur ses positions en n'écoutant rien sur un projet de loi dont je rappelle qu'il est multiminoritaire (...) ou le gouvernement bouge et on peut espérer un vote normal au Parlement".
Dans le cas contraire, a-t-il estimé, "ça veut dire un deuxième 49-3, ce qui serait quand même plus que curieux pour un projet de loi dit de progrès".
"Ou le gouvernement retrouve la raison face à un projet ultra-minoritaire (...) ou c'est un entêtement de caractère politicien et ils prendront leurs responsabilités. Le meilleur moyen d'arrêter les manifestations c'est d'avoir un gouvernement plus ouvert", a-t-il insisté.
Interrogé sur l'éventuelle interdiction des manifestations, lors des nouvelles journées de mobilisation prévues les 23 et 28 juin, il a dit "attendre de voir si le gouvernement va les interdire".
"Moi je n'incrimine pas les forces de police qui font leur travail mais nous savons aussi que les ordres sont un peu compliqués à défendre parfois. Il y a un moment donné, ils auraient pu intervenir, ils n'ont pas eu l'ordre d'intervenir (...). Je comprendrais difficilement qu'un gouvernement, qui plus est se dit de gauche, interdise une manifestation à l'appel de confédérations syndicales. J'attends de voir ça", a-t-il dit.

FO CORDEMAIS - compte-rendu du CHSCT Extraordinaire du 16 juin 2016


Le Million !!!



Dessin d'humeur


dimanche 12 juin 2016

FRANCE - BELGIQUE : LOI EL KHOMRI, LOI PEETERS: MÊME COMBAT

Opération de distribution de tracts à la frontière franco-belge le 9 juin 2016 contre la loi el Khomri en France et loi Peter en Belgique. Photographie : UD FO 59

Défense du droit du travail en France comme en Belgique

Aussi bien en Belgique qu’en France, les salariés sont mobilisés pour combattre les remises en cause du droit travail de leurs pays respectifs.

Aussi bien la loi El Khomri en France que la loi Peeters en Belgique, sont la conséquence des politiques néo-libérales européennes conduites par les institutions communautaires, notamment à travers les programmes nationaux de réforme.

Face à ces régressions des droits des salariés dans ces différents pays, nos Fédérations soutiennent le combat des travailleurs belges. Nous saluons la présence d’une délégation venue de Belgique lors de la manifestation nationale du 14 juin à Paris et d’une délégation venant de France le 24 juin en Belgique pour leur journée de grève.

Plus que jamais, la solidarité internationale est nécessaire pour combattre ces politiques régressives socialement, économiquement, génératrices d’inégalités et qui conduisent au développement des idéologies de rejet de l’autre.

Les fédérations Force Ouvrière des secteurs des transports apportent leur soutien aux syndicats belges dans leur combat.

En Belgique, En France : tous mobilisés

pour combattre les lois travail !

samedi 11 juin 2016

9 JUIN 2016: MANIFESTATION DANS LA ZONE COMMERCIALE ATLANTIS

LOI TRAVAIL:  Les syndicats et salariés grévistes défilent dans la grande zone commerciale et industrielle de Saint-Herblain ce jeudi…
Pratiquement 2000 manifestants défilent depuis 11h ce jeudi dans la zone commerciale et industrielle d’Atlantis, à Saint-Herblain, pour réclamer le retrait du projet de loi Travail.
Le cortège, mené par les syndicats (CGT, FO, FSU, SUD, Unef) et composé de nombreux salariés d’entreprises herblinoises (Lacroix, Tipiak, Waterman), est passé devant plusieurs entreprises de la zone puis devant la galerie commerciale jusqu’au rond-point de l’Ar Mor. Ils ont alors envahi le périphérique. Les manifestants doivent ensuite emprunter la 2×2 voies Nantes-Saint-Nazaire pour terminer leur boucle.
«Le gouvernement s’obstine»
Ce lieu de manifestation a été choisi pour « aller à la rencontre des salariés (…) et les inciter à entrer en résistance par la grève », expliquent les syndicats.
« Depuis trente ans je n’ai jamais vu les conditions des salariés se dégrader autant »,s’alarme une salariée de Tipiak.
« Le gouvernement s’obstine, donc nous nous obstinons. Le prochain rendez-vous sera à Paris le 14 juin où nous sommes déjà plus de 2.000 militants de Loire-Atlantique à faire le déplacement. Et si ça ne suffit pas, nous avons prévu deux autres journées d’actions le 23 et le 28 juin », Michel Le Roc’h », secrétaire départemental de Force Ouvrière.
Le 14 juin, TOUS à PARIS pour en finir,
pour le retrait de ce projet de loi