dimanche 20 septembre 2015

FO44 - Edito de Michel LE ROC'H - RESISTONS A L’INTOLERABLE !

Au lendemain de la nomination d’Alexis Tsipras comme premier ministre du gouvernement grec, le 26 janvier dernier, Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, avait prévenu qu’il ne pouvait pas « y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». En acceptant de négocier dans le cadre contraint des règles fixées par le traité de Maastricht et celui de Lisbonne, le gouvernement grec s’est condamné à se plier aux exigences de la troïka et des créanciers. Il ne pouvait en être autrement.

Le processus de mise en œuvre des critères de convergence, dont l’euro est la pièce maîtresse, conduit inexorablement à étrangler les peuples et les classes ouvrières du vieux continent. Imposer un nouveau « plan d’aide » assorti de multiples mesures d’austérité, c’est piller encore un peu plus le peuple grec. Selon l’institut allemand « Leibniz », la crise grecque a déjà rapporté 100 milliards d’euros à l’Allemagne depuis 2011, ce qui représente tout de même 3% de son Produit Intérieur Brut et dépasse les 90 milliards des prêts accordés par celle-ci.

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