jeudi 31 mars 2016

31 mars - Forte Mobilisation 1,2 million de manifestants dans toute la France

FO44 - FORTE MOBILISATION : 50.000 EN LOIRE ATLANTIQUE, 30 000 MANIFESTANTS À NANTES

Cette dernière manifestation contre la loi El Khomry à Nantes et en Loire-Atlantique est, compte-tenu du nombre de personnes mobilisées, une véritable réussite pour ses organisateurs, à savoir les principaux syndicats.
A Nantes, elle a réuni plus de 30 000 selon plusieurs organisations syndicales, 11 000 personnes (source police). Des chiffres supérieurs à la dernière manifestation du 24 mars (6 000 personnes selon la police). 
téléchargez l’intervention de Michel Le Roc’h, secrétaire de l’U.D. CGT – FO 44
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A Saint-Nazaire aussi la manifestation contre la loi Travail a fait du bruit qui a réuni 8000 personnes (6000 selon la police).
1500 à Ancenis et enfin 500 à Chateaubriant.
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[Vidéo] Pour Jean-Claude Mailly, Laurent Berger « ferait mieux de se taire »

jeudi 24 mars 2016

Loi Travail : COMMUNIQUE CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

COMMUNIQUE COMMUN CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Comme les 9 et 17 mars, étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es ont montré ce jour toute leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail.
Les organisations signataires rappellent que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.
Les modifications apportées par le gouvernement au projet de loi Travail ne changent rien à l’affaire : le texte présenté au conseil des ministres reste toxique pour les salarié-es d’aujourd’hui et de demain. De toute évidence, ce texte ne permettra pas les créations nécessaires d’emplois, généralisera la précarité et aggravera les inégalités professionnelles notamment envers les femmes et les jeunes. C’est ce que montre l’exemple des pays européens ayant suivi cette voie.
Dans ce contexte où l’emploi et les salaires restent des préoccupations majeures, il est urgent de développer des emplois stables, de qualité, et de nouveaux droits sociaux.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser par la grève et à participer massivement aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
A l’issue de la journée du 31, le gouvernement doit répondre. Si tel n’était pas le cas, les organisations signataires inviteront les salarié-es et les jeunes à débattre la poursuite de l’action dans les jours suivants et à renforcer les mobilisations, y compris par la grève et les manifestations.
Les organisations signataires appellent d’ores et déjà le gouvernement à les recevoir pour prendre en compte leurs revendications et les mobilisations massives et répétées.
Paris, le 24 mars 2016

FO Energie et Mines - HINKLEY POINT - MACRON : PROVOCATIONS, CONTRE-VÉRITÉS, APPROXIMATIONS




Pourquoi le ministre MACRON s’entête-t-il dans une impasse mettant en péril EDF et l’avenir de la filière nucléaire ?
Remettre en cause les garanties sociales en vigueur à EDF pour financer le lancement du projet Hinkley Point, alors que celles-ci ont assuré le développement de l’entreprise et la continuité du service public, est inadmissible.
FO Énergie et Mines s’oppose au lancement immédiat du projet Hinkley Point. La priorité pour EDF est de réussir le grand carénage et de préparer l’EPR optimisé, moins coûteux pour le renouvellement du parc français. De plus, un décalage de trois ans permettrait aux Britanniques de tirer parti de ces travaux.

Avant le 31, la jeunesse reste mobilisée contre la loi Travail le 24 mars

FO44 - Editorial de Michel Le Roc'h - À BAS LE PROJET DE LOI VALLS/BERGER !




Le premier ministre a présenté ce lundi 14 mars, une version « corrigée » du projet de loi El Khomri. Il a évoqué un « nouveau départ » et, sans surprise, la CFDT a salué « un texte de progrès pour les jeunes et les salariés ». Pour sa part, Pierre Gattaz a simulé la déception et invité le premier ministre à ne pas lâcher davantage. « S’il y a encore des reculades sur ce texte, c’est la fin des haricots », a-t-il lâché sur les ondes des radios nationales.


Mais dans les faits, personne ou presque n’est dupe de la poursuite du petit jeu entre amis, consistant à tenter de sauver du naufrage un gouvernement en crise et aux abois (1). Le projet de loi suscite un rejet profond et ce ne sont pas les quelques modifications annoncées qui vont changer cet état d’esprit, bien au contraire.
Les critères de licenciements économiques restent tout aussi arbitraires, mais le juge pourrait vérifier que les multinationales n’organisent pas artificiellement leurs difficultés économiques sur le territoire français pour licencier. Bonne chance au juge… Les patrons des PME de moins de 50 salariés ne pourraient pas mettre en place directement les conventions de « forfait-jour » sans obtenir « un accord majoritaire » (2). Le barème qui devait plafonner les indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif ne serait utilisé qu’à titre indicatif.
Et pour tenter de désamorcer la fronde qui gagne la jeunesse, le premier ministre a également annoncé le maintien des horaires des apprentis à 8 heures par jour et la généralisation d’une « garantie jeunes » qui n’est en fait que la généralisation de la précarité (3).
En fait, cette nouvelle version ne modifie pas la philosophie générale du projet de loi. Les modifications apportées ne le sont qu’à la marge. Avec l’aplomb qui le caractérise, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a d’ailleurs prévenu, à l’occasion de la conférence de presse organisée en commun avec le 1er ministre et la ministre du travail, que le plafonnement obligatoire des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif serait un jour une réalité. Mais voilà, pour obtenir le soutien plein et entier de la CFDT, il fallait passer par là et faire quelques concessions. Voilà les patrons rassurés !
La nouvelle version du projet de loi, comme l’ancienne, remet en cause la finalité même du code du travail : protéger les salariés. Il organise la primauté quasi-systématique de l’accord d’entreprise sur les accords de branche. Aujourd’hui, quand un accord d’entreprise est signé, il ne peut qu’améliorer les dispositions contenues dans l’accord de branche. Demain, si le texte n’était pas retiré, il pourrait déroger à l’accord de branche et deviendrait la principale source de droit du travail. Comme l’a souligné Jean-Claude Mailly, « il s’agit de remettre en cause la nature des relations sociales en vigueur en rabougrissant le Code du travail, en affaiblissant le niveau national de la branche, en donnant la priorité à celui de l’entreprise et en court-circuitant les syndicats. Ce qui constitue rien de moins qu’une inversion sociale (…) ».
La philosophie générale du projet de loi, donnant la priorité « aux relations sociales » dans l’entreprise, est inspirée de la doctrine sociale de l’église, dont la CFDT et le nouveau « PS » sont les ardents défenseurs. L’entreprise serait ainsi une « communauté de travail » où « les deux classes -salariés et patrons- sont par la nature destinées à s’unir harmonieusement dans un parfait équilibre » Encyclique Rerum Novarum, 1891 (lire «Arguments» en page 7).
De fait, ce projet de loi s’inscrit en totale cohérence avec un ensemble d’offensives ciblées et méthodiques contre les acquis de la République. Gouvernements de « gauche » et de « droite » confondus, MEDEF, accompagnateurs syndicaux de service avec à leur tête la CFDT, on retrouve toujours le même trio à la manœuvre : de « l’Europe des régions » au projet Hollande-El Khomri, en passant par la destruction/privatisation des services publics et de la protection sociale, sans oublier le dynamitage en règle de la laïcité.
Il est maintenant nécessaire de stopper cette offensive générale contre les acquis de la classe ouvrière. Après le succès de la journée de mobilisation du mercredi 9 mars (4) contre le projet de loi « El Khomri », nous allons maintenant nous employer à préparer les conditions d’une mobilisation monstre le 31 mars.
Alors le 31 mars, pour le retrait du projet de loi Valls-Berger, tous en grève !
(1) Le jour même où le 1er ministre présente ses modifications, Jack Lang interviewé sur Challenges a lancé une charge contre le gouvernement : « Je ne veux pas donner des leçons, mais jamais il ne me serait venu à l’esprit, quand j’étais ministre de l’Éducation nationale, d’annoncer une grande réforme sans avoir préparé les choses. Je ne comprends pas que des personnes aussi intelligentes que François Hollande et Manuel Valls n’aient entrepris aucune pédagogie préalable. Je ne comprends pas non plus le timing », a dit l’ancien ministre concernant la loi El Khomri. Preuve que le bateau tangue sévèrement au sommet de l’état.
(2) La CFDT se félicite de cette mesure qui lui permettrait, comme à l’occasion de la mise en place des 35 heures dans les entreprises de moins de 50 salariés au début des années 2000, de mandater un salarié, même non syndiqué, pour la représenter dans la négociation.
(3) Les jeunes sans emploi, ni formation seraient censés accéder à cette « garantie jeunes ». Ce dispositif offrirait, pour une durée d’un an, un accompagnement renforcé, des périodes en entreprise et une allocation mensuelle de 450 euros… Bref, la précarité généralisée !
Les « jaunes » ont eu moins de chance le 12 mars en ne réunissant que quelques centaines de militants. Le ministère de l’intérieur n’a d’ailleurs pas osé donner un chiffre précis de participants !

mercredi 23 mars 2016

Spécial Ouest Syndicaliste - 31 MARS - TOUS EN GREVE POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI VALLS-BERGER


FO44 - Hôpital Saint-Nazaire - HOPITAL EN TENSION : EST CE SUFFISANT ?

Retrait du projet de loi Travail : tous sur le pont les 24 et 31 mars !


31 mars : la grève pour gagner le retrait de la loi Travail !


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Le 17 mars, la jeunesse a pris le relais contre la loi Travail, après la mobilisation sur Internet et le succès de la première manifestation du 9 mars. © F. Blanc
24 MARS - Après le 17 mars, les manifestations des jeunes contre la loi Travail prennent de l’ampleur.
ÉVOLUTIONS - Les modifications cosmétiques apportées au texte de loi après les premières mobilisations.
MESURES - Comment le projet de loi risque de dévitaliser les branches professionnelles.
Éditorial, par Jean-Claude Mailly
- Retrait du projet de loi Travail : tous sur le pont les 24 et 31 mars !
Événement 2-3
- Après des modifications cosmétiques, la mobilisation continue pour le retrait de la loi Travail
- FO appelle à amplifier la mobilisation contre le projet de loi Travail
- Des branches qui ne serviraient plus beaucoup à négocier
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