vendredi 29 juillet 2016

FO Energie et Mines - EDF et projet de réacteur nucléaire à Hinkley Point : « rien n’est plié » souligne FO

C’est à une courte majorité (10 voix pour et 7 contre) que le Conseil d’Administration d’EDF a donné son aval le 28 juillet au très controversé projet de construction d’un réacteur à Hinkley Point en Grande Bretagne.
L’ensemble des six administrateurs salariés (FO, CGT, CGC, CFDT) ont voté contre le projet de construction par EDF d’un réacteur nucléaire de nouvelle génération (EPR) à Hinkley Point, en Grande Bretagne. L’ex présidente du Medef, Mme Laurence Parisot, membre du CA depuis 2014, s’y est également opposée. Un autre administrateur a démissionné pour manifester son désaccord.
Ce résultat reflète la forte controverse qui entoure ce projet depuis plusieurs mois et qui avait déjà conduit à la démission du directeur financier d’EDF, M.ThomasPiquemal, le 6 mars dernier.

Une prise de risque inconsidérée

La fédération FO Energie et Mines et les autres organisations syndicales demandent le report du projet de deux ou trois ans, dénonçant à cette étape une prise de risque inconsidérée tant sur le plan financier qu’industriel et soulignant qu’il serait plus sage de concentrer les efforts sur la rénovation du parc nucléaire existant.
Alors que les britanniques ont levé le pied en décidant de finalement se donner le temps de la réflexion jusqu’à l’automne, EDF et son actionnaire principal, l’Etat, s’entêtent, allant jusqu’à faire obstruction à la procédure de consultation en bonne et due forme et en toute transparence du Comité central d’entreprise.

Le CCE a saisi la justice, première audience le 2 août

« Rien n’est plié » souligne FO. Les trois fédérations, FO, CGC et CGT, soutiennent « plus que jamais l’action du Comité central d’entreprise qui a saisi le juge des référés, avec une audience prévue le 2 août, pour que celui-ci suspende la décision d’investissement jusqu’à ce que le juge rende sa décision sur le fond (audience prévue le 22 septembre) ».
Les trois organisations syndicales continuent de surcroît de revendiquer que soit organisée « rapidement une suite à la mission Roussely sur la filière nucléaire (de 2010 ndlr) pour remettre à plat tous les problèmes et relancer cette industrie dans l’intérêt de notre pays et des 220 000 salariés de la filière ».

Travailler le dimanche nuit aux liens avec la famille et les amis

mercredi 27 juillet 2016

Air France : les PNC en grève dès ce 27 juillet

Les chiffres du chômage : toujours pas d’inversion de la courbe en vue


Les chiffres du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi en juin 2016 viennent de paraitre et révèlent une situation toujours aussi inquiétante.
Ainsi, le nombre de demandeurs d’emploi, sans emploi et tenus de rechercher un emploi (cat. A) augmente de 0,2% ce qui représente 5 400 personnes de plus au chômage. Or sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite est stable (pour les catégories B et C) ce qui laisse à penser que les personnes inscrites à Pôle emploi sont dans une situation toujours aussi précaires puisqu’elles n’arrivent même plus à trouver une activité réduite ou un emploi à temps partiel.
La situation des personnes de 50 ans et plus sur le marché du travail ne s’améliore toujours pas (+0,2%) et celle des jeunes de moins de 25 ans non plus puisque ce mois-ci, le nombre de jeunes inscrits en catégorie A (sans emploi) augmente de 0.8%.
Ce ne sont pas les invocations du chef de l’état le 14 juillet qui feront baisser la courbe du chômage, bien au contraire mais comme le revendique Force ouvrière des mesures en faveur de l’investissement public et de soutien à l’investissement privé, des salaires et traitements, afin de relancer la demande et la consommation pour permettre la création d’emplois, indispensable à la résorption du chômage de masse.
FO réaffirme que le social, les droits des travailleurs, le code du travail ne sont pas des freins au développement économique du pays et à l’emploi et que s’y attaquer par le biais de la loi travail ne fait que mettre en danger la cohésion sociale et la solidarité nationale.

FO Energie et Mines - Conseil Supérieur de l'Energie du 21 Juillet 2016: FO VOTE CONTRE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE DE L’ÉNERGIE

La loi de transition énergétique a prévu l’élaboration d’une programmation pluriannuelle de l’énergie.

Repoussé à plusieurs reprises, ce projet a été finalement programmé au Conseil Supérieur de l’Énergie du 21 juillet.
Compte tenu des éléments inscrits à ce programme (désengagement d’Engie de son activité d’exploration production, polarisation politique des ONG sur le nucléaire, fermeture de Fessenheim, fermeture programmée du parc électrique charbon, etc.), FO a voté contre cette Programmation pluriannuelle de l’énergie qui, sur bien des points, est purement idéologique, ne répond pas aux besoins des populations et ne prend pas en compte la cohésion sociétale, la dimension sociale et les emplois.

De Charlie, à St Etienne du Rouvray, et d’autres ailleurs qui nous endeuillent...


Charlie, Paris, Orlando, Nice, Kaboul, Munich, St Étienne du Rouvray... et malheureusement d’autres ailleurs qui nous endeuillent, nous choquent, et nous révoltent.
Attentats, terrorisme et barbarie, guerres...
Victimes - enfants, femmes, hommes, jeunes et âgés.
Fonctionnaires et agents des services publics mobilisés, pour secourir, soigner, prévenir, empêcher, punir.
« Pain, Paix, Liberté », l’aspiration, sous forme de slogan, du Front populaire en 1936, repris par les syndicats libres à la fondation de la CISL (Confédération internationale des syndicats libres) en 1949, devenue depuis la CSI, loin d’être atteint mais vers lequel on espérait progresser, semble s’éloigner à nouveau, dangereusement, de la réalité partout dans le monde.
Trop de peuples souffrent de la précarité, de la pauvreté, des inégalités, de l’exploitation, de guerres et affrontements, des effets du réchauffement climatique désormais, pour qu’ils puissent espérer la paix et la prospérité.
L’homme est pourtant capable de prouesses et de progrès techniques et scientifiques qui pourraient servir le bien être de toutes et tous.
Cela ne doit surtout pas nous écarter aujourd’hui, nous, militants ouvriers de la revendication et de l’aspiration à la Paix, au Pain et à la Liberté, de l’engagement pour cet idéal, celui, en France, de la République sociale et laïque, dont nous pensons qu’elle a valeur universelle, héritière du siècle des lumières qui voulait affranchir l’homme de toute forme d’obscurantisme.

vendredi 22 juillet 2016

Vos Droits - Quizz 2016 - Êtes-vous un salarié averti ?

FO Energie et Mines - Perquisitions et enquêtes au siège d’EDF : Projet Hinkley Point, décision imminente

Le siège d'EDF a été perquisitionné ce jeudi 21 juillet par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) qui s'interroge sur les informations financières communiquées par l'électricien public au marché depuis 2013.
Deux dossiers sont particulièrement visés :
·         Le programme de rénovation de l’ensemble des centrales nucléaires
·         Le projet Hinkley Point.
La communication du groupe EDF, à ce stade, n’a pas souhaité faire de commentaire.
Cependant, EDF a annoncé ce jeudi soir avoir convoqué un Conseil d'Administration qui se réunira le 28 juillet 2016, et dont l'ordre du jour comprendra la décision finale d'investissement relative au projet de construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point C ( HPC).
 

Retrouvez l’article du journal « Le Monde », ainsi que la dépêche AFP.
Bonne réception à toutes et à tous

Le secteur communication 


http://www.fnem-fo.org/

FO Energie et Mines - Avenir des Activités Sociales et Culturelles


Alors que le tour de table vient de se terminer avec les employeurs, les pouvoirs publics et les fédérations syndicales sur l'avenir des activités sociales et culturelles, le syndicat FO Énergie et Mines de la CCAS s'interroge :
· Et si demain la restauration méridienne était reprise par les employeurs dans sa globalité ?
· Et si demain le périmètre des entreprises, qui doivent logiquement financer les activités sociales et culturelles, ne tient pas compte des nouveaux entrants dans le secteur de l’énergie ? Quel seront les périmètres et les champs d’activités des entreprises qui doivent participer légitimement au financement des activités sociales et culturelles ?
· Et si demain le financement des activités sociales devait se faire en partie sur la masse salariale ?
·Et si demain la CCAS devenait employeurs de droit ?

jeudi 21 juillet 2016

FO Energie et Mines - OUVERTURE DU CAPITAL DE RTE - RENCONTRE AVEC XAVIER GIRRE

Dans le cadre de la continuité du droit d’alerte sur le projet d’ouverture du capital de RTE, une délégation représentant l’ensemble des Organisations Syndicales du CCE a rencontré aujourd’hui le directeur financier d’EDF – Xavier GIRRE.
Tout en rappelant l’opposition au projet d’ouverture du capital de RTE,  la délégation est venue avec de nombreuses questions :
  • Le mandat d’EDF pour conduire ce projet.
  • Les schémas financiers (holding, actionnariat direct, …) envisagés.
  • Le calendrier prévisionnel.
  • La capacité de RTE d’assumer ses missions dans le cadre de l’augmentation du taux de dividende
  • La procédure de vente envisagée (appel d’offres, gré à gré).
  • Les garanties pour l’avenir de RTE et de ses agents ….
Le directeur financier a répondu par des déclarations de bonnes intentions en rappelant l’attachement de la maison mère à sa filiale.
La délégation n’a toutefois obtenu que peu de réponses concrètes. Néanmoins, nous avons entendu que des «adaptations » réglementaires et techniques devront être réalisées pour réaliser ce projet.
Cette réunion est loin de lever les inquiétudes qui pèsent sur l’avenir de RTE. La procédure de droit d’alerte va se poursuivre et la mobilisation des élus du CCE contre ce projet également.

NUCLÉAIRE : LES ORGANISATIONS SYNDICALES QUITTENT LA RÉUNION AU MINISTÈRE DE L’ECONOMIE

Une réunion dite sur l’avenir de la filière nucléaire mais… Sans ses principaux acteurs

LOI TRAVAIL : LES MÉDECINS DU TRAVAIL N’EN VEULENT PAS

France Télévision : une stratégie d’économies tous azimuts

Loi Travail : une loi entachée de son caractère antidémocratique

Force OuvrièreLoi Travail : une loi entachée de son caractère antidémocratique

vendredi 15 juillet 2016

Attentats à Nice : FO choquée et révoltée.

Le syndicat FO EDF Cordemais s'associe pleinement avec le message de sa confédération que nous reproduisons ci-dessous.
La confédération Force Ouvrière est une nouvelle fois choquée et révoltée par le nouvel attentat et la tragédie qui frappent la population - des enfants, des femmes et des hommes - qui était rassemblée à Nice pour fêter le 14 juillet.
Elle veut faire connaître sa tristesse et sa compassion à l’intention des victimes, de leurs familles et de leurs proches.
Elle participe à la solidarité nationale qui s’exprime et veut encore saluer la mobilisation des services publics et de leurs agents.
Comme elle l’avait déjà exprimé à la suite des précédents attentats, la confédération générale du travail Force Ouvrière veut rappeler que les valeurs de la République - célébrée le 14 juillet - doivent résonner, toujours, de toute leurs forces : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité - Unité et indivisibilité.

jeudi 14 juillet 2016

FO Energie et mines - C’est le thermique classique charbon qu’on assassine !

Les événements sont en train de s’accélérer.
On a d’abord eu droit à une décision de Mme ROYAL de fixer unilatéralement et rapidement un prix plancher du carbone pour les seules centrales électriques, à 30 euros la tonne de CO2.
Le 11 juillet 2016, on apprenait que Gérard MERSTRALLET avait été chargé par Mme ROYAL d’un rapport sur ce sujet, où il prône que ce prix plancher ne s’applique pas aux centrales au gaz, mais seulement aux centrales au charbon. Seulement, ENGIE ne détient aucune centrale au charbon en France.
Vous avez dit conflit d’intérêts ? Dans quel autre pays aurait-on confié une mission aussi sensible à un des principaux acteurs du secteur ?
Enfin, la programmation pluriannuelle des énergies, en cours de discussion, prévoit la fermeture de ces centrales au charbon pour 2023, sauf si elles sont transformées en centrales à biomasse.
Certes, la biomasse peut-être un complément au sein du thermique classique mail il serait illusoire de penser qu’elle puisse remplacer à 100 % le charbon pour produire de l’électricité.
De plus, EDF a lancé de gros travaux pour les centrales de Cordemais et du Havre afin de les rendre plus propres et prolonger leur durée de vie jusqu’en 2035.
FO revendique une politique de recherche et d’industrialisation du captage, stockage et valorisation du CO2, en s’inspirant des différents procédés qui existent dans le monde.
FO combat pour le maintien du thermique classique et exige le retrait d’un prix plancher du CO2, strictement français.

mardi 12 juillet 2016

FO CORDEMAIS - AFP - Le prix plancher du CO2 en France ne concernera que les centrales électriques à charbon selon Royal

AFP
paru le 11 juill. 2016 à 18:20
Le prix plancher du carbone que la France compte instaurer dès 2017 dans le secteur de la production électrique ne concernera finalement que les centrales à charbon, a déclaré lundi la ministre de l'Environnement et de l'Energie, Ségolène Royal.
Mme Royal s'exprimait à l'occasion de la remise d'un rapport sur le prix du CO2, à la suite d'une mission confiée en avril au président d'Engie Gérard Mestrallet, à l'économiste Alain Grandjean, et à l'ancien ministre Pascal Canfin, expert du climat et directeur du WWF France. Ces derniers préconisent de pénaliser en France les centrales à charbon, moyen de production le plus émetteur en gaz à effet de serre, estimant qu'appliquer un prix plancher du carbone à tout le secteur électrique ferait peser un risque sur la sécurité d'approvisionnement du pays.
"Concernant le prix plancher du carbone sur le secteur électrique français, annoncé par le président de la République lors de la conférence environnementale, je retiens la proposition du rapport de le concentrer sur les centrales à charbon", a indiqué Ségolène Royal, lors d'une conférence de presse, en présence des auteurs du rapport.
François Hollande avait annoncé en avril l'instauration unilatérale, par la France, d'un prix plancher pour la tonne de carbone dans le secteur de la production électrique, un mécanisme qui serait revenu à surtaxer le courant produit par les centrales fossiles, charbon et aussi gaz. Selon le rapport, cette surtaxe pourrait prendre la forme soit d'une norme technique d'émissions de gaz à effet de serre appliquée aux centrales électriques, soit d'une taxe "différenciée" dont le niveau dépendrait du rendement de chaque centrale à charbon.
Dans cette seconde option, l'idée serait d'"intégrer un niveau de prix du carbone équivalent à 30 euros par tonne de CO2", précise le document, dans la fourchette qu'avait envisagée le gouvernement. La façon dont cette mesure sera mise en place "n'est pas encore choisie", a toutefois expliqué Mme Royal, indiquant que le gouvernement travaillait encore à la finalisation des "modalités techniques" en vue de son insertion dans le prochain projet de loi de finances à l'automne.

La France compte actuellement 13 centrales à gaz et 4 centrales à charbon. Deux sont exploitées par EDF et deux autres par l'allemand Uniper (ex-EON).

ACCORD SUR LE TRAVAIL DOMINICAL À LA FNAC: CGT, SUD ET FO CONFIRMENT LEUR VETO

Budget 2017 : le trompe l’oeil des dépenses en hausse

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Loi Travail : FO perturbe la visite de François Hollande à Bourg-en-Bresse


A l’appel de FO et de la CGT, plus de 150 opposants au projet de loi Travail se sont rassemblés le 12 juillet aux abords du nouveau palais de justice de Bourg-en-Bresse (Ain) qui était inauguré par François Hollande et le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.
Ils avaient prévu de se faire entendre pendant la cérémonie d’inauguration du bâtiment, organisée dans la matinée. Mais l’utilisation de la sono a été interdite par les services de sécurité, sous peine de confiscation. Ils ont donc scandé durant deux heures des slogans contre le texte de la loi Travail et l’utilisation du 49-3.
Le rassemblement en lui-même avait dans un premier temps été autorisé, mais au Parc des expositions, en périphérie de la ville. Face au refus des syndicats de se voir ainsi mis à l’écart, il avait été purement et simplement interdit la veille à 18 heures, avant d’être finalement autorisé vers 22 heures.
« Je suis choqué du mépris absolu envers les organisations syndicales et les salariés, réagit Franck Stempfler, secrétaire général de l’union départementale FO de l’Ain. C’était hyper tendu, il y avait au moins 150 CRS. Mais, dans l’Ain comme ailleurs, nous ne lâcherons pas les ministres, partout où ils se rendront nous serons là », prévient-il.

lundi 11 juillet 2016

LOI TRAVAIL: LES SYNDICATS N’ABANDONNENT PAS ET PROMETTENT UNE MANIFESTATION LE 15 SEPTEMBRE

Bernadette Groison, de la FSU, Jean-Claude Mailly, de FO, et Philippe Martinez, de la CGT, au meeting de l’intersyndicale opposée à la loi travail, le 6 juillet 2016 au gymnase Japy à Paris
Tenaces. Les syndicats opposés à la loi travail appellent les salariés à envoyer une carte postale à François Hollande pour lui assurer qu’ils seront « toujours mobilisés » à la rentrée, où aura lieu une nouvelle mobilisation  le 15 septembre pour obtenir l’abrogation du texte.
Au terme d’une intersyndicale vendredi matin, la CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, FIDL « donnent rendez vous à l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre pour obtenir l’abrogation de la loi travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives ».

CARTES POSTALES ET TRÊVE ESTIVALE

Les sept organisations, qui ont mené douze journées de mobilisation entre mars et juillet pour réclamer le retrait de la loi travail, sans succès, ont décidé d’une trêve estivale. Le texte décrié poursuit quant à lui son parcours accéléré au Parlement, avec l’aide de l’article 49-3 permettant une adoption sans vote.
Cet été, les syndicats invitent « l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es à adresser une carte postale au président de la République pour lui assurer qu’ils seront toujours mobilisés à la rentrée ! », indique l’intersyndicale dans un communiqué. D’autres « initiatives » sont prévues cet été. FO et la CGT avaient évoqué des opérations péage gratuit ou de perturbations de déplacements des responsables de l’exécutif.
Les syndicats veulent entretenir la flamme de la contestation pendant l’été
« Nous ne sommes ni fatigués ni résignés, que Matignon entende bien ce message ». Philippe Martinez, numéro un de la CGT, a prévenu ce mercredi soir lors d’une réunion publique de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, UNL, FIDL, UNEF au gymnase Japy à Paris (XIe arrondissement) : la force de l’opposition à la loi travail, adoptée le jour même à l’Assemblée nationale après le recours à l’article 49-3, reste intacte. Le meeting, qui a rassemblé plusieurs centaines de militants, s’est tenu au lendemain de la dernière manifestation contre la loi travail avant l’été.  20 Minutes revient sur les temps forts de cette réunion publique.

LA PROMESSE : « NOUS PRÉPARONS DÉJÀ LA RENTRÉE SOCIALE ET NOUS RÉFLÉCHISSONS À UN RENDEZ-VOUS EN SEPTEMBRE »

Si le gouvernement estime que l’été coulera la contestation sociale, le chef de file de la CGT Philippe Martinez assure que plusieurs actions « en direction des salariés » seront conduites en France cet été. Des actions en marge du Tour de France sont notamment programmées, avant un « rendez-vous » à la rentrée. La forme de ce « rendez-vous » -meeting ou rassemblement – sera débattu lors d’une réunion des syndicats ce vendredi. « On reviendra en pleine forme à la rentrée », promet encore le syndicaliste.

L’AUTO-SATISFACTION : « C’EST ASSEZ INÉDIT QU’ON FASSE UNE MANIFESTATION UN 5 JUILLET, ET ELLE ÉTAIT IMPORTANTE »

La manifestation de mardi, la 12e depuis le début du mouvement en mars, est, selon Philippe Martinez, un succès. Selon les chiffres des autorités, cette dernière mobilisation avant la trêve estivale est plutôt un échec : 30.000 personnes auraient défilé dans toute la France, soit deux fois moins que lors de la manifestation précédente, le 28 juin, avec 64.000 manifestants. Selon le numéro 1 de la CGT, « on est en période de repos, c’est normal que les gens profitent de leurs congés payés. »

L’ATTAQUE : « QUAND LAURENT BERGER SERA PREMIER MINISTRE ET MANUEL VALLS SECRÉTAIRE DE LA CFDT, IL FAUDRA TOUJOURS DES SYNDICATS POUR DÉFENDRE LES TRAVAILLEURS »

La pique du jour est lancée par Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, en direction de la CFDT. Ce dernier syndicat, favorable à la loi, est la cible régulière des organisations opposées à la loi travail. Elles lui reprochent notamment de s’être soumise, selon elles, au gouvernement et au Medef.
source: 20 minutes

dimanche 10 juillet 2016

Consommation - L’utilisation du portable à l’étranger


Congés payés Annuels Je suis salarié à temps partiel, ai-je les mêmes droits à congés payés que les salariés à temps complet ?


Les salariés à temps partiel ont les mêmes droits à congés payés que les salariés à temps complet. S’ils ont travaillé durant la période de référence (du 1er juin au 31 mai), ils ont donc droit à 30 jours ouvrables (ou 25 jours ouvrés) de congés payés.

Rappel - Jours fériés - Le salarié est-il obligé de travailler lorsque la journée de solidarité tombe un jour férié ?


Tous les salariés sont concernés par la journée de solidarité qui consiste en un jour de travail supplémentaire non rémunéré pour les salariés et en une contribution financière pour l’employeur.
La journée de solidarité peut porter sur n’importe quel jour férié autre que le 1ermai. En effet, il ne s’agit plus nécessairement du lundi de Pentecôte. Elle peut également porter sur un jour de RTT, sur un jour habituellement non travaillé en dehors du dimanche, ou encore être fractionnée. Par contre, elle ne peut se réaliser par la suppression d’un jour de congé payé légal.
La journée de solidarité doit correspondre à une journée de 7 heures. Par conséquent, toute heure effectuée par le salarié ce jour-là, au-delà de 7 heures, devra être considérée comme une heure supplémentaire.