Selon
les deux syndicats majoritaires, 80% du personnel de Constellium, à
Issoire (Puy-de-Dôme) suivait mardi le mouvement de grève. Sur
l'initiative de la CGT et de FO, une partie des 1 400 salariés de
l'entreprise aéronautique réclame une revalorisation salariale plus en
phase avec les résultats.
Alors que Constellium vient de signer un contrat pluriannuel avec
Boeing, les salariés d'Issoire (Puy-de-Dôme) réclament une
revalorisation salariale à hauteur de la compétence qu'ils estiment être
la leur mais aussi des résultats générés par l'entreprise. Pour faire
pression sur une direction qui propose une augmentation des salaires de
1,1% en expliquant que les bénéfices doivent servir l'investissement et
la création d'emplois, la CGT et FO ont décidé de durcir le ton avec la
grève.
Mardi, sur le site issoirien, selon les deux syndicats majoritaires, 80% des 1 400 salariés suivaient le mouvement. "Ce qu'on réclame est légitime", explique Laurent, "l'entreprise réalise un gain de 160 millions d'euros EBITDA*, ce qui représente 55 000 euros par salarié", enchaîne le délégué syndical FO. Les grévistes veulent obtenir de la direction une augmentation en deux temps : d'abord un talon de 75 euros suivi ensuite d'une augmentation de 2,5%.
Pour Philippe Trémouille, représentant la CGT, "la direction ne veut pas reconnaître ces compétences à travers les salaires" et, pourtant, selon lui, cette compétence est bien là comme en témoigne les contrats signés avec Airbus et Boeing.
*EBITDA : Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization ou bénéfices avant intérêts, taxes, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations
A Issoire, dans le Puy-de-Dôme, des salariés de Constellium sont
en grève pour obtenir une meilleure revalorisation salariale que celle
proposée par la direction.
Mardi, sur le site issoirien, selon les deux syndicats majoritaires, 80% des 1 400 salariés suivaient le mouvement. "Ce qu'on réclame est légitime", explique Laurent, "l'entreprise réalise un gain de 160 millions d'euros EBITDA*, ce qui représente 55 000 euros par salarié", enchaîne le délégué syndical FO. Les grévistes veulent obtenir de la direction une augmentation en deux temps : d'abord un talon de 75 euros suivi ensuite d'une augmentation de 2,5%.
Pour Philippe Trémouille, représentant la CGT, "la direction ne veut pas reconnaître ces compétences à travers les salaires" et, pourtant, selon lui, cette compétence est bien là comme en témoigne les contrats signés avec Airbus et Boeing.
*EBITDA : Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization ou bénéfices avant intérêts, taxes, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations
- France 3 Auvergne
- Publié le 04/12/2013 | 15:25, mis à jour le 04/12/2013 | 15:25
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