Quand le Medef rejoint les plus rétrogrades
Bien que les pouvoirs publics accèdent, à tort, à ses revendications, le président du Medef joue le « Monsieur plus ». Il conteste des lois votées, notamment en matière de pénibilité ou d’information des salariés en cas de reprise d’une TPE ou petite PME. Il obtient le renoncement aux cotisations sociales sur les dividendes. En donnant la primauté à la négociation dans l’entreprise, au détriment de la branche et de l’interprofessionnel national, il remet en cause les règles sociales républicaines pour accélérer le passage vers le « modèle » anglo-saxon. S’agissant des institutions représentatives du personnel, il entend mettre en place, par référendum ou accord majoritaire, un conseil d’entreprise facultatif (remplaçant DP, CE et CHSCT). Aux États-Unis, pour que le syndicat existe il faut que 50 % + 1 des salariés le demandent et les pressions sont très fortes pour qu’ils ne le fassent pas.
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