Syndicat cgt-FORCE OUVRIERE EDF de la Centrale Thermique à Flamme EDF de Cordemais (44)
Pages
Accueil
Comité d'Etablissement
Délégués du Personnel
CHSCT
CIESCT
Commission Secondaire du Personnel
Statut, Notes, PERS.
dimanche 26 avril 2015
FO44 - JUIN 36 « LE PAYS BLOQUÉ ».
Le 11 juin 1936 «
toute l’économie française est paralysée par les grèves
». (Source : Danos et Gibelin,
juin 36
tome II. Edité chez
Maspéro
). «
Tout est possible
» écrit Marceau Pivert, dirigeant de la « gauche » socialiste SFIO.
La grève générale, nul ne l’avait prévue. Le stalinien Marcel Cachin avoue : «
Nous sommes les uns et les autres devant le fait de la grève
». La CGT n’y a pas appelé.
Le patronat s’affole : «
Il s’agit avant tout de rétablir l’ordre
». Léon Blum, figure emblématique du Front populaire, a le même souci. Devant la Cours de Riom et l’Etat vichyste, il rappelle, en 1942, que le patronat attend de lui qu’il fasse cesser la grève.
La commission administrative de la CGT (réunifiée) en appelle au respect de l’ordre et à la reprise du travail.
Au PCF, on proclame :
« Il faut savoir terminer une grève »
; le stalinien Monmousseaux prétend : «
Il ne s’agit pas pour les travailleurs de contester le droit de propriété des entrepreneurs
». Les militants PCF de la CGT qui se soumettent à cette orientation tentent de briser la grève en agitant le spectre du « fascisme ».
Les accords Matignon sont signés en catastrophe. Le patronat s’en tire à bon compte et prépare sa revanche.
Lire la suite >>>
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Article plus récent
Article plus ancien
Accueil
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire