Les événements sont en train de s’accélérer.
On a d’abord eu droit à une décision de Mme ROYAL de fixer
unilatéralement et rapidement un prix plancher du carbone pour les
seules centrales électriques, à 30 euros la tonne de CO2.
Le 11 juillet 2016, on apprenait que Gérard MERSTRALLET
avait été chargé par Mme ROYAL d’un rapport sur ce sujet, où il prône
que ce prix plancher ne s’applique pas aux centrales au gaz, mais
seulement aux centrales au charbon. Seulement, ENGIE ne détient aucune
centrale au charbon en France.
Vous avez dit conflit d’intérêts ? Dans quel autre pays aurait-on confié une mission aussi sensible à un des principaux acteurs du secteur ?
Enfin, la programmation pluriannuelle des énergies, en cours
de discussion, prévoit la fermeture de ces centrales au charbon pour
2023, sauf si elles sont transformées en centrales à biomasse.
Certes, la biomasse peut-être un complément au sein du thermique classique mail il serait illusoire de penser qu’elle puisse remplacer à 100 % le charbon pour produire de l’électricité.
De plus, EDF a lancé de gros travaux pour les centrales de
Cordemais et du Havre afin de les rendre plus propres et prolonger leur
durée de vie jusqu’en 2035.
FO revendique une politique de recherche
et d’industrialisation du captage, stockage et valorisation du CO2, en
s’inspirant des différents procédés qui existent dans le monde.
FO combat pour le maintien du thermique classique et exige le retrait d’un prix plancher du CO2, strictement français.
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