vendredi 28 mars 2014

FO Cordemais - Compte-rendu du CHSCT du 13.03.2014

https://docs.google.com/file/d/0B7_UZ0cQmnJ0UlJzaDNuV29iQlU/edit

France Télévisions : nouveau préavis de grève pour le 2 avril à l'appel de FO CGT SNJ CFDT CGC

L'intersyndicale de France Télévisions a déposé jeudi un préavis de grève pour le 2 avril, jour où doit se tenir le comité central d'entreprise, afin de préserver la rédaction de sa filiale spécialisée AITV, a-t-elle annoncé.
La CFDT, le SNPA-CGC, la CGT, FO et le SNJ disent que la direction du groupe audiovisuel public a confirmé "les projets de fermeture de l'AITV (une agence d'image spécialisée sur l'Afrique, NDLR) de Malakoff et d'externalisation du sous-titrage des journaux de France 2".
"45 postes de journalistes en CDI dans l'établissement du siège sont désormais menacés", affirme l'intersyndicale dans un communiqué.
Les négociations sur le plan de départs volontaires annoncé en octobre et portant sur 361 postes, qui s'ajouteraient aux 500 postes supprimés dans le groupe audiovisuel public depuis 2 ans, doivent encore durer quelques semaines.
La direction s'était alors engagée à accepter un audit indépendant sur le sort de l'AITV, visée par le plan de départs. Interrogée par l'AFP, la direction du groupe a répondu : "le rapport d'audit confirme sans ambiguïté le bien fondé de la décision de France Télévisions".
France Télévisions veut ramener les effectifs à 9.750 en moyenne en 2015 pour obtenir l'équilibre des comptes malgré la baisse annoncée de la dotation publique.
Le syndicat Force Ouvrière, qui avait déposé seul un préavis de grève pour dimanche, journée du second tour des municipales, pour "la défense des salariés intermittents" du groupe audiovisuel public, a dit à l'AFP avoir "obtenu gain de cause".
"On a voté la levée du préavis" pour dimanche, a déclaré à l'AFP Eric Vial, délégué syndical FO à France Télévisions. "La direction a répondu à nos revendications", a-t-il ajouté. La direction n'a pas souhaité s'exprimer sur ce point.
© 2014 AFP

FO France Télévision - Levée du préavis de grève du dimanche 30 mars

Selon nos informations, l'appel à la grève lancé à France Télévisions par le syndicat Force ouvrière (FO) pour la journée du dimanche 30 mars, jour du second tour des élections municipales, devrait être levé. 

La direction de l'entreprise publique aurait en effet accepté de réintégrer les primes dont les salariés en CDD avaient perdu le bénéfice après la mise en place du nouvel accord collectif de l'entreprise, au 1er janvier 2014. 

Certains salariés (journalistes en CDD, intermittents…) avaient perdu jusqu'à 30 % de leur rémunération. La direction se serait engagée à régulariser leur situation dès la mi-avril et à intégrer à l'accord d'entreprise un avenant garantissant leurs avantages.

FO et CGT : Arbitraire patronal en échec aux "Voyages Pineau" à Puceul (44) :une significative illustration de la syndicalisation nécessaire dans les PME-PMI

La victoire que viennent de remporter les sections FO et CGT de l'entreprise "Voyages Pineau", établie à Puceul près de Nozay, et qui emploie environ 70 salariés, pour les 3/4 à temps partiel, démontre, si besoin était, en quoi l'existence d'une présence syndicale militante peut changer positivement la donne des rapports sociaux au sein des PME et PMI, où  la pratique contractuelle est trop souvent inexistante, le respect du code du travail aléatoire, et où l'absence d'accords d'entreprise précis sur les rémunérations, les primes, les conditions de travail, les temps de repos, le défraiement  des déplacements, etc. laisse le champ libre au bon-vouloir patronal, lequel a tôt fait de virer à l'arbitraire.

jeudi 27 mars 2014

Bordeaux-Lac : une soixantaine d'employés en grève sur le site de Free à l'appel de FO et CGT

Ces employés du centre d'appel ont manifesté ce jeudi matin devant le siège d'Equaline, filiale de Free, contre l'annualisation et le modulation du temps de travail. Le mouvement est reconduit.

Le site Free de Bordeaux-Lac est touché par une grève d'une partie du personnel, à l'appel des syndicats Force Ouvrière et CGT. 

Une soixantaine de personnes tenaient un piquet de grève ce jeudi matin devant le siège d'Equaline, filiale de Free qui gère le centre d'appel bordelais de la marque.

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En cause, la mise en place de l'annualisation du temps de travail depuis le transfert des employés de Free à Equaline, en août 2013. FO et la CGT ne sont pas fondamentalement contre cette mesure mais les conditions ne leur conviennent pas.

Le projet d'annualisation a reçu l'accord des syndicats Unsa et CFDT, qui disposent d'une très courte majorité à Bordeaux.

A 16h30 ce jeudi, les grévistes ont décidé de reconduire le mouvement pour demain vendredi, avec un rassemblement sur la place Pey-Berland (11 heures) et une manifestation jusqu'à la boutique Free du cours Alsace-Lorraine. 

Chiffres du chômage : un nouveau mais triste record

Selon les derniers chiffres publiés par Pôle Emploi pour le mois de février, le nombre de demandeurs d’emploi, sans emploi et tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégorie A), en France métropolitaine augmente de 0,9 % sur un mois soit 31 500 demandeurs d’emploi en plus.
Désormais, ceux sont plus de 5,6 millions de personnes qui sont inscrites à Pôle emploi.
Concernant les motifs d’entrée à Pôle Emploi, Force Ouvrière constate une hausse très importante et inquiétante des inscriptions suite à un licenciement économique (+7% sur un mois) alors que l’ANI du 11 janvier 2013 et la loi dite de sécurisation de l’emploi étaient censés éviter les licenciements économiques avec la création des accords de compétitivité emploi.
Par ailleurs, les travailleurs de 50 ans et plus ne cessent de subir l’aggravation de la situation du marché du travail (+1.3% pour les demandeurs d’emploi de 50 ans et plus inscrits en catégorie A et + 0.8% pour les inscrits en catégorie A,B,C) et comme depuis plusieurs mois maintenant le chômage de longue durée et de très longue durée augmente encore (+1.4% de demandeurs d’emploi inscrits depuis 3 ans ou plus). Ces chiffres renforcent la position de Force Ouvrière dans le cadre de la négociation d’assurance chômage qui a notamment permis de maintenir le régime d’indemnisation de 36 mois pour les salariés de 50 ans et plus.
L’augmentation des entrées pour fin de CDD (+1.7%) et fin de mission intérim (+3.4%) illustre aussi l’importance de la mise en place des « droits rechargeables » dans ladite convention, ce qui permettra d’améliorer l’indemnisation de plus précaires.
Mais au-delà et plus que jamais, un changement de politique s’impose pour soutenir une croissance forte et créatrice d’emploi qui passe notamment, par la relance du pouvoir d’achat, le développement des services publics, le développement de véritables investissements industriels et donc de la fin des politiques d’austérité.

Le Pacte de Responsabilité est un Pacte de dupes


vendredi 21 mars 2014

Salut à toi Marc,

Tu as porté haut les couleurs de la CGT-Force Ouvrière. Tu as contribué à ce que les militantes et les militants soient fiers de leur organisation. Tu as défendu bec et ongles la liberté et l’indépendance, pour le syndicat comme pour toi-même. Tu n’as laissé personne indifférent.
Les réactions à ta disparition en témoignent, ceux avec qui tu as été en conflit ou en désaccord chez les responsables politiques ont reconnu ta détermination, tes convictions, ton attachement à la liberté et à l’indépendance.
Les messages sont nombreux, y compris au niveau international de la part de camarades qui ont notamment tenu à souligner ton rôle au Bureau international du travail.
Aujourd’hui, nombreuses et nombreux sont les militantes et militants de Force Ouvrière qui se sentent orphelins.
Dans la négociation comme dans l’action, tu as assumé clairement tes responsabilités de « mandaté n°1 ».
Force Ouvrière sans Blondel n’aurait pas été Force Ouvrière
Aujourd’hui, nous te rendons hommage.
Nous boirons également un coup pour cacher notre tristesse.
Tu n’es plus là mais tu seras toujours là.
Pendant dix-neuf ans je fus ton assistant direct. Les anecdotes, les événements, les joies et les peines se bousculent dans mes souvenirs.
Complices, complémentaires, confiants, nous le fûmes assurément. Tu m’as beaucoup appris. La première fois que nous nous sommes vus c’était en 1974, j’étais étudiant. Nous avons refait le monde et tu as été déterminant dans mon adhésion à la CGT-Force Ouvrière.
Je ne fus pas le seul. Tu savais entraîner, convaincre, former. Cela n’empêchait pas les débats, bien au contraire.
L’étiquette que tu revendiques c’était celle de militant syndicaliste. J’ajouterai celle de laïque et de républicain. Il y a des empreintes qui ne s’effacent pas. C’est le cas de la tienne.
Je t’embrasse affectueusement et je pense à ton épouse « cacahuète », à tes filles, Dominique et Corinne, et à tes petits-enfants.
Salut Marc.
Nous ne te disons pas merci, ça t’énerverait.
Jean-Claude Mailly Secrétaire général

jeudi 20 mars 2014

FO Hebdo - n°3110 - extraits

https://docs.google.com/file/d/0B7_UZ0cQmnJ0MVIzV3V6MGY0T2s/edit

Grèves et manifestations contre le pacte d’austérité

Ils étaient 240 000 à manifester le 18 mars. Les salariés ont fustigé le cadeau fait au patronat sous la forme d’un pacte illustrant la poursuite de l’austérité.
Ils ont scandé « Retrait du pacte de responsabilité ! ». Mais les 240 000 manifestants qui ont défilé le 18 mars dans les 140 cortèges organisés sur le territoire ont aussi lancé d’autres slogans, tels que « Y en a marre de l’austérité ! », ou encore « Assez de cette politique ! ». Clef de voûte de la journée interprofessionnelle de grève et de manifestations lancée à l’appel des organisations FO, CGT, FSU et Solidaires, la revendication portant sur le retrait du pacte de responsabilité s’accompagnait en effet d’autres demandes : celles sur les salaires, l’emploi, les services publics et la Sécurité sociale. « Nous le savons, geler les salaires dans le public et n’accorder aucun coup de pouce au smic, ou encore annoncer 50 milliards de réduction des dépenses publiques, voilà ce qu’est l’austérité économique et sociale », indiquaient, par exemple, à La Rochelle les militants FO de Charente-Maritime. Cette journée de protestation doit résonner comme un « avertissement » donné aux pouvoirs publics, résumait de son côté la confédération FO dans un communiqué. En tête du cortège parisien, qui a rassemblé 60 000 manifestants, le Secrétaire général, Jean-Claude Mailly, indiquait que « le gouvernement a intérêt à réagir car la coupe est pleine ».

mardi 18 mars 2014

Jean-Claude Mailly "le pacte de responsabilité est un pacte de complaisance"

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière qualifie le pacte de responsabilité de "pacte de complaisance". Il ne croit pas que ce pacte puisse créer des emplois "on ne saura jamais" déclare-t-il. Il poursuit en évoquant les réductions de charges : "Ce n’est pas possible, les employeurs ne peuvent pas s’engager à dire "si on obtient ça", on s’engage à créer des emplois". Selon Jean-Claude Mailly, "on reste dans l’illusion et le virtuel".


Mobilisation du 18 mars

Avec, à 17 heures, 170 000 manifestants sur 42 départements recensés (d’autres manifestations étant en cours) la journée du 18 mars 2014 constitue un avertissement pour les pouvoirs publics, tant vis-à-vis du « pacte » de responsabilité que sur les revendications et attentes en matière de salaires, d’emploi, de Sécurité sociale et de service public.
Prompts à évoluer sur des questions sociétales avec quelques dizaines de milliers de manifestants, il s’agit maintenant de voir s’ils sont sensibles aux questions sociales.
Sur le marché de dupes que constitue le pacte de responsabilité, les masques sont en train de tomber, tant du côté des syndicats signataires que du Medef.

Pacte de responsabilité : FO mobilise contre le "pacte de complaisance"

La CGT, Force ouvrière, FSU et Solidaires ont mobilisé en France contre le pacte de responsabilité, clé de voûte de la nouvelle politique de François Hollande.Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, et Jean-Claude Mailly, le leader de FO, ont pris la tête du cortège à Paris.

lundi 17 mars 2014

Interventions et interviews de Marc Blondel

Diffusé lors du congrès Force Ouvrière de 2004, ce film comprend de nombreuses interventions et interviews de Marc Blondel, décédé ce dimanche 16 mars 2014.
Un film de Jean-Philippe Chalvet.


Décès de Marc BLONDEL : « De la douleur ». C’est le sentiment partagé

http://www.force-ouvriere.fr/Deces-de-Marc-Blondel-Les
« De la douleur ». C’est le sentiment partagé ce lundi 17 mars par les militants de Force Ouvrière à l’annonce du décès de Marc Blondel, leur ancien secrétaire général (1989-2004). « J’ai travaillé très étroitement avec lui pendant 19 ans. Il a marqué profondément son organisation, Force ouvrière, et plus largement le mouvement syndical français et international », estime Jean-Claude Mailly, son successeur.
« Les militants et les militantes sont particulièrement peinés aujourd’hui, ajoute-t-il. Il disait que j’étais son fils spirituel et moi je disais qu’il était mon père spirituel donc nous étions très liés sur le plan militant et sur le plan de l’affection ». Plus qu’un leader, c’est un proche qu’ont perdu de nombreux syndicalistes, aujourd’hui.
« Bien sûr que les militants se sentent orphelins », affirme Jean-Claude Mailly. Le secrétaire général de la FO annonce qu’un hommage sera "bien entendu" organisé prochainement.

dimanche 16 mars 2014

18 mars 2014 - CONTRE LE PACTE DE RESPONSABILITE

http://www.force-ouvriere.fr/IMG/pdf/pacte2.pdf

Carte de France des actions FO du 18 mars 2014


Afficher Avec FO, se faire entendre le 18 mars sur une carte plus grande


Jean-Claude Mailly : « Le pacte de responsabilité n’est qu’un pacte de complaisance »

Avant la journée d’actions que FO organise, mardi 18 mars, avec la CGT, la FSU et Solidaires, son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, explique sa stratégie. Il dénonce le pacte de responsabilité après avoir refusé de signer un relevé de conclusions sur les contreparties aux baisses de charges. Jeudi 13 mars, le bureau national de la CFDT a décidé à l’unanimité de ratifier ce texte signé par la CFTC et la CFE-CGC.

lundi 10 mars 2014

SNCF : Pour qui roule la dette ? Vers une sécurité des usagers et des conditions de travail au rabais

Quelque 40 milliards d’euros de dette : 7,4 pour l’actuelle SNCF et le reste pour RFF, avec en plus 1,5 milliard de frais financiers annuels et un endettement annoncé à 50 milliards dans cinq ans. De quoi remuer l’opinion publique et justifier la réforme ferroviaire. 

Pourtant l’Allemagne avait, dès 1994, épongé le déficit de ses chemins de fer et constitué une structure unifiée, la Deutsche Bahn, en reprenant à sa charge une dette dépassant les 240 milliards de francs. Un exemple rappelé par la Fédération FO des Cheminots, qui demande le même désendettement complet par l’État du système ferroviaire français

Pour en finir avec la baisse des salaires et les attaques contre les droits et acquis sociaux

Le CICE ( crédit d'impôt compétitivité emploi ) a été mis en oeuvre au 1er janvier 2013. Il consiste à baisser le coût du travail de 4%. Bilan : la "courbe du chômage" ne s'est pas inversée. Au contraire, les vagues de licenciements ont succédé aux vagues de licenciements.

Par contre les patrons ont pris l'oseille pour "améliorer leurs marges", c'est à dire, pour parler trivialement, empocher une augmentation de 17,99% du CAC 40 en un an, alors que leurs rémunérations n'ont cessé d'exploser. ( En 2013 un grand patron des 120 plus grosses sociétés françaises a gagné en moyenne 3 millions d'euros, plus de 2000 fois le SMIC mensuel ! )


dimanche 9 mars 2014

Bruxelles vole au secours de Ryanair

La Commission rejette la plainte pour distorsion de concurrence d’Air France qui dénonçait l’octroi de subventions à l’aéroport de Marseille, dont la compagnie irlandaise est la principale bénéficiaire. FO dénonce une décision idéologique visant à consolider les compagnies low cost.

FO - Initiative Commune des syndicats FO STX et FO SNCM

https://docs.google.com/file/d/0B7_UZ0cQmnJ0c1hhbkJ3NVdxRmM/edit

vendredi 7 mars 2014

8 mars 2014, journée internationale des droits des femmes

Cette journée du 8 mars 2014, journée internationale du droit des femmes, est l’occasion de rappeler l’engagement quotidien de Force Ouvrière en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de réaffirmer le rôle central de la négociation collective pour faire avancer ces questions.

Malgré l’empilement des lois sur l’égalité, les constats ne changent pas ou trop peu. Que ce soit dans le secteur privé, dans la fonction publique ou même dans l’économie sociale et solidaire, l’égalité professionnelle n’est toujours pas une réalité. 

Dans tous ces secteurs, l’écart salarial entre les femmes et les hommes reste de mise. Les femmes sont surreprésentées dans les emplois à temps partiel et dans les contrats précaires. 

Sans compter que le plafond de verre est tenace, les femmes peinent toujours à atteindre les postes à responsabilités.

Force est de constater que les sujets traités depuis des années par FO comme l’égalité salariale, le temps partiel, l’articulation entre vie privée et vie professionnelle, la parentalité, les stéréotypes, le plafond de verre… sont des sujets plus que jamais d’actualité, et certains sont même, de surcroît, accentués par la crise. Un long chemin reste encore à parcourir pour atteindre une égalité réelle !

Et les inégalités se nichent partout, jusque dans les grilles de classifications ! La conception actuelle des classifications dans les grilles conventionnelles n’est pas neutre du point de vue du genre, elles sont parfois le reflet des stéréotypes et des systèmes de représentation. En découle une sous-évaluation des emplois à prédominance féminine. 

Force Ouvrière, qui participe actuellement à un groupe de travail sur le sujet, réaffirme que le principe d’un « salaire égal pour un travail de valeur égale » ne doit pas être un vœu pieux. 

Pour FO, la révision des méthodes d’évaluation de ces classifications est prioritaire afin qu’elles ne créent plus de discriminations.

Aujourd’hui, comme chaque jour, Force Ouvrière demande que l’égalité devienne une réalité et que l’écart salarial soit enfin supprimé. Les solutions existent et sont connues de toutes et tous, reste à chacun à prendre ses responsabilités et à mettre en place des moyens réels d’application et de contrôle.

Perspectives pour STX ?

PARIS (Reuters)

Le conseil de surveillance de la SNCM a donné vendredi son feu vert à la construction de quatre navires, dont deux en option, destinés au renouvellement de la flotte, a annoncé un porte-parole de la compagnie maritime en grande difficulté.

La lettre d'intention de la commande ferme des deux premiers navires doit être adressée à plusieurs chantiers navals, dont le site STX de Saint-Nazaire, qui semble tenir la corde devant l'italien Fincantieri.

"Le conseil de surveillance a validé la commande de quatre nouveaux navires prévus au plan long terme de la compagnie", a dit à Reuters un porte-parole de la SNCM. "Il a donné mandat au président du directoire pour engager une nouvelle étape décisive des négociations pour l'achat de sa nouvelle flotte sur la base d'une lettre d'intention de commande validée en séance."

De source proche du dossier, on souligne que le "mandat donné par le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a permis cette évolution positive" et que les réponses des chantiers seront examinées lors d'un prochain conseil le 18 mars.

La livraison du premier navire est prévue pour juin 2016.
"Le chantier de Saint-Nazaire a déjà fait une offre ferme en ce sens, qui est valable jusqu'au 19 mars. Elle prévoit une livraison en mai-juin 2016", précise-t-on de même source.

« PACTE DE RESPONSABILITE » : un marché de dupes

A l’issue de la réunion du 05 mars 2014, FORCE OUVRIERE a dénoncé le marché de dupes qui résulte du « relevé de conclusions » signés par 3 organisations syndicales et le patronat.

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jeudi 6 mars 2014

Pacte de responsabilité : un relevé de conclusions pour 30 milliards d’euros sans contrepartie ni contrainte

Les protagonistes du relevé de conclusions sur le Pacte de responsabilité militeraient – ils pour le renouveau de la nuit des Molières, annulée en 2012, qui consacrait un palmarès au théâtre ? Et, du même coup, postulent-ils au Molière de la pièce comique et de la mise en scène ?
Le dernier acte de la négociation sur le Pacte de responsabilité, qui s’est déroulé hier, a tout de la mise en scène d’une pièce de Théâtre, où certains acteurs se disputeraient les rôles de pâles copies de l’hypocrite Tartuffe et du naïf Orgon, et d’autres ceux de Mariane et de Dorine.
Ainsi, hier matin, avant l’ouverture de cette seconde séance de « négociation », présentée par l’AFP « sous haute tension », la presse se faisait l’écho d’un rejet de la part de l’ensemble des syndicats d’un texte patronal ne contenant aucune garantie chiffrée en terme d’emplois en contrepartie des 30 milliards d’euros, d’ores et déjà acquis, de cadeaux accordés au patronat (les 20 milliards de crédits d’impôts, le CICE, dont le Medef et la CFDT ont soutenu la pérennisation, auxquels s’ajoutent 10 milliards d’allégements supplémentaires de cotisations patronales sur la branche famille)

Pacte de responsabilité : « C’est à la fin du marché qu’on compte les bouses », déclare Jean-Claude Mailly

mercredi 5 mars 2014

Pacte de Responsabilité - accord signé entre le MEDEF, la CFDT, la CFE-CGC et CFTC

Le patronat et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) se sont entendus mercredi 5 mars sur un texte fixant des contreparties au pacte de responsabilité, annoncé le 31 décembre par François Hollande. En échange de la baisse de trente milliards d'euros du coût du travail, le texte prévoit notamment de « demander aux branches professionnelles » d'ouvrir « des discussions » ou « des négociations » « sur des objectifs quantitatifs et qualitatifs en terme d'emploi ». Un point qui a suscité des heures de négociations avec la CGPME, qui refusait de parler d'engagements chiffres..

Mais si les branches devront parler d'un chiffre potentiel de créations d'emplois en échange de la baisse des charges, elles n'auront aucune obligation de conclure un accord. Si syndicats et patronat n'arrivent pas à s'entendre dans les branches, un simple « relevé de conclusion signé » pourra en effet suffire. 

Ce qui suscite la colère de la CGT et de FO, qui ont refusé, comme attendu, de signer le texte. « Un relevé de conclusion dans les branches n'a pas la valeur juridique d'un accord collectif », a protesté Stéphane Lardy, le négociateur de FO. « Le patronat n'est prêt à aucun effort, il veut des aides publiques sans aucun contrôle », a abondé Laurence Bertrand, pour la CGT.

« Il existe plus de 750 branches qui sont extrêmement hétérogènes. Peu d'entre elles ont une culture de négociation. Cette voie supplémentaire (la simple discussion) donne davantage d'opportunités » a plaide jean-francois Pilliard, le négociateur du Medef. « Il y aura des engagements chiffres dans toutes les branches » s'est félicitée de son côté véronique Descacq, au nom de la cfdt, « on voulait des engagements contractuels signés, on l'a obtenu ». « Un relevé de décision est un engagement et il fallait faire un petit effort pour permettre aux organisations patronales d'être d'accord entre elles », a plaide Alain Giffart, de la CFE-CGC.

Les signataires assurent qu'un « premier bilan » de ces négociations de branche « pourra être réalisé avant l'été 2014 », ce qui devrait permettre de donner un premier chiffrage à ce moment là de la totalité des créations d'emplois attendues dans le cadre du pacte. D'ici la fin de l'année, des branches devront ensuite définir des « critères » et des « modalités de suivi et d'évaluation des objectifs ». Le texte se garde de préciser ce qu'il pourrait se passer en cas de non respect des engagements par les branches. Un « observatoire national tripartite » suivra bien le « déploiement des dispositifs du pacte de responsabilité », mais il ne fera que « s'assurer de la cohérence de la trajectoire de baisse des prélèvements avec les engagements » du patronat. « Si les engagements ne sont pas tenus, nous pourrons demander à l'état de suspendre ou de modifier la trajectoire de baisse des charges », a toutefois assuré Mme Descacq.

En parallèle de ce sujet ultra-sensible des créations d'emplois, les signataires ont entériné des points moins polémique. Une concertation va se tenir dans la première quinzaine de mars pour entériner les modalités précises des baisses de charges, et notamment le maintien des 20 milliards du crédit d'impôt compétitivité-emploi. Enfin une négociation sur le dialogue social en entreprise devrait s'ouvrir au deuxième trimestre 2014 sur « la simplification et l'amélioration du fonctionnement des instances représentatives du personnel (comité d'entreprise et comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, CHSCT) ».

 

 

mardi 4 mars 2014

Pacte de Responsabilité - la copie du MEDEF rejetée par les syndicats

Le patronat a présenté mardi un projet d'accord sur les contreparties du "pacte de responsabilité", essuyant un tir groupé des syndicats qui l'ont jugé totalement insuffisant, à la veille d'une deuxième séance de discussion entre les partenaires sociaux.
A l'issue de leur premier rendez-vous vendredi dernier, syndicats et patronat avaient convenu de discuter mercredi d'un "relevé de conclusions" soumis par le patronat, mais la teneur de ces propositions laisse augurer d'échanges animés.

Co-rédigé par le Medef, la CGPME et l'UPA, ce texte, dont l'AFP a obtenu copie, est censé définir les engagements des entreprises, notamment en termes d'emplois, en échange des 30 milliards d'euros d'allègements de charges promis par le gouvernement dans le cadre du pacte.
Dans ce relevé, le patronat propose ainsi l'ouverture de discussions dans "les semaines à venir" dans les branches professionnelles sur des "objectifs d'emploi". Il se garde toutefois de les chiffrer, comme le président du Medef Pierre Gattaz s'y est toujours refusé, malgré les demandes répétées de syndicats.
Le patronat prévient en outre que ces objectifs ne seront précisés -voire "quantifiés"- que "lorsque la baisse des prélèvements sociaux et fiscaux" et ses "modalités de mise en oeuvre" seront "précisément définies" par le gouvernement.
Le projet limite par ailleurs les contrôles sur leur réalisation effective à "un suivi régulier" et à "l'évaluation de l'atteinte des objectifs fixés" par les signataires. Il ne fait aucune mention d'une éventuelle réversibilité des aides obtenues en cas de non respect des engagements, réclamée par la CFDT.
Il propose également l'ouverture d'une discussion au second semestre 2014 sur "l'amélioration du marché du travail", alors qu'un accord a déjà été conclu et transposé dans la loi en 2013 pour flexibiliser le marché du travail.
- "Imposture" et "provocation" -
Ce projet d'accord a suscité un rejet unanime des syndicats, y compris des réformistes, dont la CFDT, qui sont pourtant les plus disposés à faire aboutir les discussions sur le pacte.
"Ce texte ne nous va pas. On fera des contre-propositions", a déclaré à l'AFP la négociatrice de la CFDT, Véronique Descacq, déplorant le "peu d'engagements" du patronat et l'absence de "chiffrages".
Elle a accusé le Medef d'envoyer des "messages subliminaux au gouvernement" pour obtenir des baisses de charges: "qu'ils fassent une lettre au gouvernement s'ils le veulent, le pacte pour nous, ce n'est pas cela", a-t-elle dit.
La CFE-CGC a qualifié ce texte d'"imposture" et de "provocation", soulignant qu'il n'apportait "aucune contrepartie". "C'est un pacte de dupes, en l'état, on ne signera pas", a averti son représentant Alain Giffard.
"C'est un texte martyr, qui va être démembré, battu, revu", a ironisé Joseph Thouvenel de la CFTC, qui prévoit que les discussions se poursuivront au delà de mercredi pour parvenir à un accord. Ce projet "est trop flou sur les objectifs que devront atteindre les branches".
"La première lecture de ce texte nous conforte dans notre opposition au pacte", a affirmé Eric Aubin (CGT). "Il n'y a pas d'engagement. Le seul souci" du patronat est "d'obtenir des baisses de cotisations", selon lui.
Très remonté contre ce "pacte de dupes", FO a déjà prévenu qu'elle ne le signerait.
La CGT et FO, qui ont prévu de descendre dans la rue le 18 mars contre le pacte, participeront toutefois aux discussions de mercredi.
Le gouvernement, qui considère le pacte comme son arme ultime contre le chômage, a demandé aux partenaires sociaux de parvenir à un accord d'ici la fin mars sur les contreparties.
"La bataille du pacte, c'est la bataille de la croissance. Redonner des marges de manoeuvre aux entreprises, ce n'est pas faire des cadeaux aux entreprises", a assuré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui prévoit d'engager la responsabilité du gouvernement devant le Parlement sur ce projet après les municipales.