L’accueil périscolaire n’a pas été assuré, lundi matin; pas plus que la restauration scolaire. On a servi des sandwichs à midi aux écoliers.
Le mouvement de grève a touché la quasi-totalité des 40 agents municipaux. La raison ? Une agression verbale entre un élu et un agent vendredi. Le problème remonterait à plusieurs années.« Des alertes ont été adressées au maire par les syndicats, la médecine du travail. Une cellule sur les risques psychosociaux a été mise en place, mais les agressions continuent », assure Fabien Bouron du syndicat FO services publics. « On avait prévenu qu’on reprendrait l’action au moindre incident », ajoutent les grévistes. Un arrêt de travail de 15 jours aurait été prescrit à l’agent concerné.
Le maire, joint par téléphone, indique avoir « pris connaissance du préavis de grève déposé en mairie samedi matin », mais assure ne pas connaître « les éléments pour savoir le pourquoi du comment ».
Une réunion se tenait en mairie en fin d’après-midi, entre le maire et des représentants du personnel. Du côté des parents, on a peu apprécié la surprise, lundi matin, en amenant les enfants.
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