lundi 24 novembre 2014

DÉCLARATION FO FLORANGE = HOMMES & FEMMES D’ARCELORMITTAL FLORANGE: NOTRE PRÉSIDENT FRANÇOIS HOLLANDE AUJOURD’HUI SUR NOTRE SITE …

FO Energie et Mines - BRADAGE / PRIVATISATION DE RTE - LA DETTE A BON DOS


COMPTE RENDU DE LA COMMISSION PARITAIRE DE BRANCHE SÉANCE DU 20 NOVEMBRE 2014 : MESURES SALARIALES 2015 + EGALITE PRO


À l’ordre du jour :
·         Mesure Salariale 2015.
·         Projet d’avenant relatif à la prorogation de l’accord de Branche égalité professionnelle.

dimanche 23 novembre 2014

Commerce le dimanche. Un recours syndical jugé à Nantes le 27 novembre

Trois syndicats contestent l'accord signé entre partenaires sociaux acceptant l'ouverture des commerces de proximité dans la métropole les dimanches 14 et 21 novembre.

Le 13 novembre, trois syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC, Unsa), trois organisations patronales (Medef, CGPME, UPA) et deux associations de commerçants (Plein centre et Unacod) ont signé un accord autorisant l'ouverture exceptionnelle des commerces de proximité dans la métropole nantaise les dimanches 14 et 21 décembre. Ils répondaient ainsi favorablement à une volonté politique des 24 maires de l'agglomération.
Le jour même, trois autres syndicats (CGT, FO, CFTC), non signataires, avaient annoncé leur intention de contester cet accord devant le tribunal de grande instance de Nantes. C'est fait. Ils ont déposé un recours en référé. L'affaire sera jugée le jeudi 27 novembre.
Selon les trois syndicats contestataires et opposés à l'ouverture dominicale, « l'audience minoritaire des syndicats signataires rend cet accord très faible juridiquement ». La CGT, FO et la CFTC s'estiment, eux, « représentatifs » et dénoncent un « putsch syndical ». Ils feront valoir devant la justice que « de nombreuses règles relatives à la démocratie sociale, à la loyauté des négociations et à l'ordre public social ont été violées ».
Deux autres syndicats soutiennent cette démarche devant le tribunal, Solidaires et la FSU, également opposés à l'ouverture des commerces le dimanche.

Travail dominical:"le volontariat, un leurre" (FO)

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, redoute une "extension dangereuse" du travail dominical, notamment parce que le projet ne prévoit pas de "contreparties" pour les salariés dans les entreprises de moins de 20 personnes. 

Il regrette également un manque de "concertation", même s'il admet que les syndicats se sont déjà rendus "une fois" au ministère du Travail et au ministère de l'Economie sur le sujet.

Jean-Claude Mailly estime en outre que le volontariat promis aux travailleurs du dimanche par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, serait "très compliqué à respecter". "Le volontariat, c'est quelque part un leurre". "Quelqu'un qui veut travailler, si l'employeur lui dit +écoutez, il faudrait travailler le dimanche+ et que la personne dit +non+, dans les faits, ça ne sera pas écrit mais elle ne sera pas recrutée", anticipe-t-il.

STX. FO propose une motion pour soutenir les salariés de Lorient

Après la CGT, c'est au tour de Force Ouvrière d'apporter son soutien aux salariés de STX Lorient.

Lundi, lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, la direction de STX France devrait dévoiler son plan de suppression de 47 emplois, sur le site du Morbihan.
« Avec ce plan de casse des emplois qui toucherait la moitié des salariés de STX Lorient, ce sont aussi environ 250 salariés de la sous-traitance qui sont menacés », souligne FO dans un communiqué. Pour le syndicat, ce plan « est intolérable. Il doit être retiré ! »
De même, la CGT navale juge « cette stratégie de casse inacceptable ».
Vendredi, FO a proposé à tous les syndicats de STX Saint-Nazaire l'envoi d'une motion commune soutenant les revendications de défense des emplois sur place.

Le président du Medef Pierre Gattaz désavoué par les Français


Les embauches en CDD explosent


FO VIDEO - Emmanuel Macron veut plus de flexibilité sur les 35 heures - 20/11


samedi 22 novembre 2014

Lu dans la presse : Florange : la CGT et FO boycotteront la visite de Hollande lundi

Les deux syndicats dénoncent une campagne de communication politique à coups d'effets de manche afin de redorer le blason d'ArcelorMittal et de François Hollande.
La CGT et FO, qui n'avaient pas signé l'accord de 2012 sur la fermeture des hauts-fourneaux d'ArcelorMittal à Florange, ne participeront pas lundi à la rencontre organisée sur le site avec François Hollande. Les deux syndicats, qui avaient accepté il y a un an cette même invitation du président, justifient leur décision par le non-respect, selon eux, des promesses faites aux salariés. "L'action politique et la gestion du dossier 'Florange' a provoqué un génocide social dans notre vallée et engendré une fracture entre le monde ouvrier et les dirigeants politiques gestionnaires, François Hollande en première ligne", déclare la CGT, deuxième syndicat sur le site.

La visite présidentielle "sera ni plus ni moins une campagne de communication politique à coups d'effets de manche afin de redorer le blason du groupe (ArcelorMittal) et du président", ajoute-t-elle en invitant les salariés à manifester devant le siège administratif de l'établissement lorrain. François Hollande, qui avait soutenu le combat des sidérurgistes contre la fermeture des deux hauts-fourneaux pendant sa campagne de 2012, se rendra sur le site lundi, conformément à sa promesse faite en septembre 2013 d'y retourner chaque année.
Bataille syndicale en toile de fond
Il lancera à Uckange les travaux d'aménagement du futur Institut de métallurgie du Val de Fensch, une plate-forme de recherche et d'essais sur les aciers du futur dont il avait annoncé la création il y a un an. Le président se rendra ensuite chez ArcelorMittal pour faire le point avec la direction et les syndicats, en l'occurrence les seules CFDT et CFE-CGC, sur la mise en oeuvre de l'accord du 30 novembre 2012 qui entérinait l'extinction des hauts-fourneaux.

La direction s'engageait en contrepartie à ce qu'il n'y ait aucun licenciement et à investir 180 millions sur cinq ans dans la partie aval, la transformation de l'acier pour les filières automobile et packaging. "Le plan d'investissement est respecté et même dépassé. Il y a une dynamique de renouveau industriel et d'innovation", affirmait-on voici quelques jours à l'Elysée. De fait, 80% des investissements promis sont lancés, selon ArcelorMittal, et 50% réalisés ou en cours de réalisation.

Sur les 629 personnes concernées par l'arrêt de la filière liquide, "il ne reste plus que deux personnes à reclasser", dit Jacques Minet, secrétaire de la CFDT, le syndicat majoritaire. Une dizaine de salariés de Gepor, une filiale d'ArcelorMittal seraient aussi dans l'attente d'une solution. FO dénonce pourtant le déclin de l'emploi sur le site, qui n'emploie plus que 2100 CDI et où la direction vient d'annoncer 30 embauches en 2015 alors que 130 départs sont prévus la même année, selon le syndicat.

Communiqué de la Fédération générale des Fonctionnaires FO Réforme de l’organisation territoriale de l’État : Un plan social pour la Fonction publique

La réforme de l’organisation territoriale de l’Etat en région et la revue des missions de l’Etat sont présentées par le gouvernement comme un plan de fusion des directions et services régionaux et une mutualisation des moyens de grande ampleur. Dans ce cadre, de nombreux agents vont perdre leur poste et/ou subir une mobilité forcée.
D’ores et déjà, au regard de la fusion des directions régionales, chaque ministère doit rédiger une fiche d’impact, essentiellement quantitative, en terme de ressources humaines.
De plus, les préfets des régions Bourgogne et Franche-Comté ont reçu une lettre de mission du Premier ministre, leur demandant d’identifier les conséquences du regroupement des régions sur les services déconcentrés de l’Etat.
Une nouvelle formation spécialisée du Conseil commun de la Fonction publique a été créée afin d’organiser le dialogue social sur les conséquences en terme de ressources humaines des réformes engagées par le gouvernement.
En réalité, il est demandé aux organisations syndicales d’accompagner les conséquences désastreuses qu’auront les réformes sur les agents.
La réponse de FO à cette demande est claire : Force Ouvrière ne participera à aucune démarche d’accompagnement de la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat en région. Force Ouvrière affirme que cette réforme provoquera un affaiblissement du service public, une remise en cause du statut de la Fonction publique et une dégradation des conditions de travail génératrice des risques psychosociaux. Pour ces raisons, cette réforme mérite, au contraire, d’être énergiquement combattue.
Force Ouvrière rappelle que l’attente des agents publics est tout autre :
- Augmentation immédiate de 8 % de la valeur du point d’indice.
- Maintien du Statut général, des statuts particuliers et des missions de Service public.
- Création des emplois statutaires nécessaires au bon fonctionnement du Service public.
Voir en ligne : Communiqué de la Fédération générale des Fonctionnaires FO

Mailly : le gouvernement "s’enfonce dans le libéralisme"


Jean-Claude Mailly : Le gouvernement "s'enfonce... par Europe1fr

ITW E1 - Le secrétaire général de Force ouvrière n'est visiblement pas convaincu par la "loi pour l'activité et la croissance" préparée par Macron.

Plan social au sein du groupe Mobilier européen (enseignes Fly, Atlas et Crozatier), l'économie française qui recommence à détruire des emplois au troisième trimestre : les mauvaises nouvelles s'accumulent sur le front de l'emploi. Et pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, la France n'a pas encore touché le fond : "Malheureusement, je ne pense pas qu’on ait touché le fond. 2013 a été une année record en matière de faillites d’entreprises. Tant qu’on aura une croissance nulle ou quasi nulle, malheureusement le chômage augmentera : cela fait 27 mois sur 30 qu’il augmente", a-t-il souligné, samedi matin sur Europe 1.
Le gouvernement "s’enfonce dans le libéralisme". Une mauvaise conjoncture aggravée, aux yeux de Jean-Claude Mailly, par les choix du gouvernement. "Pour qu’il y ait une véritable reprise, il faudrait qu’il y a une dynamique au niveau européen n’existe pas aujourd’hui. Et il faudrait que le gouvernement change sa politique économique. Or, il s’enfonce dans le libéralisme qui est à l’origine de la croissance nulle", a-t-il taclé. Avant d'ajouter : "quand on se trompe de politique économique, il faut avoir le courage d'en sortir et là, au contraire, on va vers un va-tout libéral".
Pour le syndicat FO, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron participe activement à ce virage libéral : son projet de loi sur l'activité et la croissance "est un fourre-tout. Il y a des choses qui concernent le social, le travail le dimanche par exemple, ou la médecine du travail. On est dans une logique qui est libérale et pas toujours les concertations nécessaires auparavant".
Le dialogue avec les partenaires sociaux malmené. Et Jean-CLaude Mially d'ajouter : "c’est quand même curieux que sur des questions sociales, ce soit le ministre de l’Economie qui soit à la manœuvre. C’est le ministre du travail qui devrait s’occuper du travail le dimanche et la ministre de la Justice qui devrait s’occuper de prud’hommes. Cela me parait logique". "On voit bien que le gouvernement ne s’embarrasse pas trop des concertations" avec les syndicats, a-t-il accusé, avant d'estimer que le gouvernement se préoccupe davantage des réactions de la Commission européenne que de celles des partenaires sociaux.

vendredi 21 novembre 2014

FO Énergie et Mines et CGT Mines Énergie appellent à une nouvelle journée nationale d’action le 29 janvier 2015


FO44 - A propos de l'Ouverture des magasins les dimanches 14 et 21 décembre

L’Éditorial de Jean-Claude Mailly : Il n’y a pas de république sans service public

Réforme territoriale : Déforme terri-létale

jeudi 20 novembre 2014

FO Energie et Mines - FORFAITISATION DU CAPITAL DÉCÈS : RÉPONSE DE L'UFE ET DE L'UNEMIG

Chers Camarades,
Comme vous le savez, notre Fédération a été la seule à intervenir pour réagir à la volonté du Gouvernement dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale de réduire considérablement le capital décès (indemnité de secours immédiat) prévu dans notre statut.
Nous avons dénoncé cette situation auprès du personnel et interpellé le patronat de la branche.
Celui-ci vient de nous répondre (texte ci-joint).
Le patronat a été manifestement gêné par notre argumentation. Il renvoie sa réponse définitive à la parution de la loi et des textes d’application.
Pour FO Énergie et Mines, c’est clair : quel que soit le support juridique choisi, les personnels actifs et retraités doivent voir le niveau de cette garantie statutaire maintenue.
Et comme nous l’avions dit dans un premier tract, FO n’admettra pas que le patronat gagne de l’argent sur les personnels frappés par la douleur !

FO CMCAS 44-85 - Droit d'Alerte à Tous les Agents


FO44 - Edito de Patrick Hebert - Ouest Syndicaliste 647


pheb1

Contrat responsable : le gouvernement favorise la sécurité sociale à trois vitesses

Le décret dit « contrat responsable » vient d’être publié. Malgré les observations, notamment de Force Ouvrière, la rédaction n’a pas évolué.
L’opposition de Force Ouvrière porte à la fois sur la restriction de la liberté de négocier et sur la responsabilité non assumée du gouvernement en termes de régulation de l’offre de soins.
En fixant par décret des planchers et des plafonds de remboursements de frais de santé, le gouvernement entame la liberté de négociation des interlocuteurs sociaux.
En reportant par le même décret la charge de la régulation de l’offre de soins, à travers des taux de remboursement plafond, le gouvernement fait jouer aux interlocuteurs sociaux le rôle qu’il devrait jouer.
C’est à lui d’assumer l’égalité d’accès aux soins, y compris à travers des tarifs de soins réglementés. En d’autres termes, si le gouvernement trouve que les dépassements d’honoraires doivent être prohibés, c’est à lui et non aux négociateurs de couverture complémentaire santé de prendre la décision, par exemple en supprimant les honoraires dits secteur 2.

Projet de loi Macron : melting pot libéral - Le 16 Décembre, FORCE OUVRIERE lance un avertissement au gouvernement


Travail du dimanche et en soirée, réformes des prud’hommes, des professions réglementées, du permis de conduire, logement urbanisme transport, l’épargne salariale, le projet de loi Macron ratisse large.
Homme-orchestre ou plombier en chef appelé à colmater les brèches, le Ministre de l’Economie accouche d’un texte appelant à libérer l’activité tout en assouplissant règles et dérogations et fragilisant les droits des salariés.
Fourretout libéral qui entend réformer et simplifier tout azimut destiné à « combattre la complexité » selon le Ministre, ce texte constitue à notre avis plus un signe à donner à Bruxelles, dans le cadre du pacte budgétaire européen avalisé par la France, sur l’accélération des « réformes » exigées. Pour Force Ouvrière, pour doper la croissance ce n’est pas un texte « touche à tout dans tous les sens » qui suffira mais un réel changement d’orientation politique économique assorti d’une réforme fiscale d’envergure.
C’est notamment ce que Force Ouvrière réaffirmera lors de son rassemblement national prévu le 16 décembre prochain.
Voir en ligne : Campagne : Le 16 décembre FO lance un avertissement au gouvernement

mardi 18 novembre 2014

FO44 - Front commun FO, CGT, CFTC, SUD, FSU 44 contre le forcing local MEDEF CFDT CGC d'ouverture des dimanches 14 et 21 décembre


Lu dans la Presse : Les multinationales prennent soin de leurs actionnaires avec des dividendes records (Challenges)


En 2014, les 1.200 plus grandes entreprises de la planète devraient redistribuer sous forme de dividendes 1.190 milliards de dollars. Et l'année prochaine s'annonce encore plus faste.


Plus qu'en Europe, c'est aux Etats-unis et dans les pays émergents que les dividendes augmentent le plus. PHILIPPE HUGUEN / AFP
Plus qu'en Europe, c'est aux Etats-unis et dans les pays émergents que les dividendes augmentent le plus. PHILIPPE HUGUEN / AFP


Les dividendes des 1.200 plus grandes entreprises mondiales devraient augmenter de 12,6% cette année, pour atteindre 1.190 milliards de dollars. C'est 133 milliards de dollars de plus que l’année précédente. Cela fera de 2014 le meilleur millésime en la matière depuis 2011. Mais, à en croire la société de gestion britannique Henderson, qui gère une centaine de milliards d’euros d’actifs, 2015 devrait être encore meilleur. Les dividendes versés devraient en effet atteindre 1240 milliards (+4,2%). De quoi relancer le débat sur la trop forte rémunération des actionnaires…
Rien que sur le troisième trimestre de cette année, le montant total des dividendes versés à atteint 288 milliards de dollars, en hausse de 3,8% par rapport au troisième trimestre 2013. Cela porte à 60% la hausse des dividendes mondiaux depuis la fin 2009. C'est bien sur l'effet du redressement des comptes des entreprises après le choc de la crise des subprimes, en 2007-2008, qui avait fait plonger l'activité économique sur toute la planète et réduit significativement les profits des entreprises. Depuis, les grands groupes ont fait le ménage, et l'économie mondiale est repartie.
Le chiffre de 1.190 milliards de dollars de dividendes versés tient compte des dividendes ordinaires et aussi des dividendes exceptionnels. Dont celui du britannique Vodafone, qui après avoir vendu Verizon Wireless, a versé 26 milliards de dollars d'exceptionnel à ses actionnaires : l'an prochain, le montant des dividendes versés en Grande-Bretagne devrait donc diminuer d'au moins 20 milliards de dollars.

Etats-Unis et pays émergents en tête 

Cette année, comme depuis deux ans, les Etats-Unis feront mieux que le reste du monde, avec des hausses de profits plus élevées que la moyenne. Depuis fin 2009, ceux-ci ont augmenté de 70% (contre +60% pour l'ensemble du monde). Les pays émergents sont aussi un des grands moteurs de la croissance des profits. Les BRICs (Brésil, Russie, Inde et Chine) ont ainsi vu leurs dividendes augmenter de 136% depuis fin 2009 (toujours contre +60% pour l'ensemble du monde).
Et l’Europe continentale, dans tout cela? Elle se redresse avec des profits qui devraient atteindre 230 milliards de dollars cette année, en hausse de 13%, mais reste très en retard depuis son décrochage de 2011. Au total, depuis fin 2009, les dividendes n'y ont cru que de 22%, bien en dessous des +60% qui représentent la moyenne mondiale. La France n'est pas mal classée dans ce tableau : cette année, elle a versé plus de 80 milliards d'euros de dividendes.
Mais c'est au prix d'un très gros effort, qui se fait au détriment de l'investissement. Ainsi, les seules entreprises du CAC40 ont versé 39 milliards d'euros de dividendes cette année au titre de l'année 2013. C'est un effet important, en hausse de 6%, surtout quand on sait qu'en 2013 ces mêmes entreprises du CAC 40 ont vu leur profit baisser de 8%, à 48 milliards d'euros...
Part de la zone dans les dividendes distribués (en %) :

Croissance des dividendes par zone (base 100 fin 2009) :

lundi 17 novembre 2014

FO Energie et Mines : MESURES SALARIALES 2015 FO ANNONCE LA COULEUR

Jeudi 20 novembre prochain se tiendra la Commission Paritaire de Branche sur le thème des mesures salariales. Depuis plus de 6 mois, FO demande aux employeurs l’ouverture de cette négociation particulièrement attendue par les agents.
Pour FO, la seule véritable alternative pour redonner du souffle à l’économie, à la croissance, est l’augmentation des salaires. C’est pourquoi FO revendique pour l’ensemble des agents des IEG :
  • 2.5 % d’augmentation du SNB,
  • un budget AIC de 1 %,
  • le doublement de la prime annuelle (du 13e mois),
  • le rattrapage de l’inflation depuis 2011 (5.6 % d’inflation cumulée pour 3.5 % d’augmentation du SNB !)

dimanche 16 novembre 2014

FO Energie et Mines - FICHE PRATIQUE FICHE CESU 2014


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Le Chèque Emploi Service Universel Petite enfance (CESU) vous aide à payer la garde de vos enfants. Il est proposé dans les entreprises qui ont signé une convention avec le Comité de Coordination des CMCAS.
FO revendique :
·         Un accord de branche sur le CESU petite enfance afin que tous les salariés puissent en bénéficier.
·         L’extension du CESU petite enfance au-delà des 3 ans de l’enfant.
Attention : pensez à commander vos droits 2014 avant le 8 décembre minuit, au-delà de cette  date, ils seront définitivement perdus.

Juridique - Rupture du contrat Le respect du délai de prévenance ne peut prolonger la période d’essai !

vendredi 14 novembre 2014

Calais : le syndicat FO du port, qui craint des suppressions de postes, manifeste ce vendredi

Ce vendredi matin, les salariés syndiqués Force Ouvrière (FO) sont en grève depuis 5 h 45. 

Ils le resteront jusqu’à 22 h 45. En réduisant l’accès aux postes d’accostage des ferries, ils veulent manifester leurs inquiétudes au sujet du projet Calais Port 2015, un mois avant l’attribution de la délégation de service à la chambre de commerce et d’industrie. 

Dans le même temps, la CGT manifeste son mécontentement devant le conseil régional à Lille.

« Nous bloquons le poste 7. Le port tourne seulement sur un seul poste. Les bateaux ne peuvent accoster que sur le poste 8 », explique le délégué syndical Jean-Philippe Colle, lamaneur au port. «Nous agissons pour la défense des salariés, ajoute-t-il. On ne peut pas parler du développement du port en 2015 et nous dire en même temps qu’aucuns emplois directs et indirects ne seront créés. »
Selon FO, une centaine de postes seraient menacés ces prochaines années au port de Calais. « En lamanage et en sûreté, mais pas en ressources humaines », souligne le délégué syndical, qui craint de voir se développer au port la sous-traitance et la polyvalence.
Selon FO toujours, il existe un problème de financement autour du projet d’extension du port (Calais port 2015, 700 millions d’euros). « Jamais les banques n’auraient prêté l’argent si Calais Port 2015 avait été un projet privé. Ils l’ont fait car la Région s’est portée garante. Ce sont les salariés, par la suppression de la masse salariale, qui vont payer la dette », considère Jean-Philippe Colle.
Ce vendredi matin, le trafic poids lourds n’était ni à l’arrêt, ni ralenti.
FO réclame une table ronde avec la Région, propriétaire du port et la chambre de commerce et d’industrie (CCI) afin « de rassurer les salariés ».