mardi 23 février 2016

LOI TRAVAIL : UN TSUNAMI LIBÉRAL MENACE D’ENGLOUTIR LES DROITS DES SALARIÉS






 Temps de travail, rémunération des heures supplémentaires, forfait-jours, barémisation des indemnités de licenciement, contournement des organisations syndicales par le référendum, élargissement du licenciement économique : faute de s’attaquer au chômage, le gouvernement accélère la régression sociale.

Depuis plusieurs mois, FO dénonce le libéralisme économique et l’autoritarisme social du gouvernement. La version de la loi Travail devant être présentée en Conseil des Ministres le 9 mars prochain et qui a fuité dans la presse, avant même d’être transmise aux organisations syndicales, en est l’illustration.

Libéralisme économique

Cette loi est un concentré de revendications libérales car elle remet profondément en cause tant la hiérarchie des normes, c’est à dire l’organisation du droit du travail, que nombre de droits des salariés. Son article 1er prévoyant d’emblée que les garanties des libertés et droits fondamentaux dans la relation de travail peuvent être limitées « par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise »…

Autoritarisme social

Cet autoritarisme s’illustre par le mépris dans lequel sont tenues les organisations représentatives des salariés qui ont découvert certaines dispositions du texte de loi et notamment celles concernant les modalités du licenciement économique par la presse. En outre les menaces à peine voilées de recourir au 49-3 (comme pour la loi Macron) pour faire voter ce texte par le Parlement sont surprenantes alors que le texte de loi n’a même pas encore été transmis aux députés :
L’argumentaire « Stop au tsunami libéral » paru la semaine passée alertait sur l’urgence sociale et mettait le gouvernement en garde. Ce matin, sur I-Télé,  Jean-Claude Mailly a indiqué « En ce qui concerne Force Ouvrière, nous sommes prêts à agir, avec d’autres organisations, contre ce texte ».

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