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Plusieurs syndicats, dont la CFDT, se sont dits prêts mardi à entamer la concertation, exigeant des contreparties claires du patronat, mais FO a refusé d'entrer dans la logique d'"unité nationale" prônée par François Hollande lors de ses voeux. Pierre Gattaz a lui fait part de sa "forte inquiétude" sur la fiscalité.
Plusieurs syndicats, dont la CFDT, se sont dits prêts mardi à entamer la concertation, exigeant des contreparties claires du patronat, mais FO a refusé d'entrer dans la logique d'"unité nationale" prônée par François Hollande lors de ses voeux. Pierre Gattaz a lui fait part de sa "forte inquiétude" sur la fiscalité.
Plusieurs syndicats se sont dits prêts à "rentrer dans la discussion". Pour la CFDT,
cela se fera à une condition. "La CFDT est prête à rentrer dans la
discussion. Elle est prête à assumer ses responsabilités, mais elle ne
le fera pas si le patronat ne le fait pas. Il est hors de question que
d'un côté il y ait des allègements de charges et de l'autre rien du
tout. C'est une question de confiance. Il faut que les entreprises
passent de l'objectif à l'engagement, il faut que les engagements soient
définis branche par branche avec des objectifs en terme d'embauches, en
termes de contreparties pour le dialogue social et d'insertion des
jeunes. C'est cela qui fera que le pacte de responsabilité, qui a du
sens, pourra réussir", a déclaré Laurent Berger.
Un point soulevé par Jean-Claude Mailly, de FO.
"Comment voulez-vous savoir si une création d'emplois est due à une
baisse de cotisations, au contexte économique, à l'activité de
l'entreprise ? Au mieux, il y aura des objectifs de fixés. Dans un an,
on fera le point. Je confirme ce que j'ai dit ces derniers jours : je
suis très sceptique", a-t-il déclaré sur LCI.
"On
dira ce qu'on a à dire, on donnera notre avis si on nous le demande,
mais il n'y aura pas de la part de Force ouvrière de logique d'unité
nationale", a-t-il dit à l'AFP.
Le leader de la CGT Thierry Lepaon n'a
pas souhaité s'exprimer à l'issue de ces voeux. La veille, il avait
toutefois écarté la "politique de la chaise vide".
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