"Pour le moment, je ne sens pas d'accord. Du côté de mon organisation en tout cas", a déclaré Jean-Claude Mailly, ce vendredi 16 janvier sur "LCI". Il a expliqué qu'au nombre des "problèmes" non résolus figure la volonté du Medef de fusionner en une instance unique Comité d'entreprise, le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), délégués du personnel et délégués syndicaux .
"On ne peut pas accepter" une telle fusion, a-t-il lancé, ni, "surtout une remise en cause du CHSCT" qui reviendrait selon lui à "balayer" "les questions de sécurité et santé au travail", dans les entreprises de moins de 300 salariés.
Mais la réunion de négociations des partenaires sociaux entamée jeudi et qui doit se poursuivre vendredi à partir de 11h n'est "pas obligatoirement" la réunion de la dernière chance, a-t-il estimé.
"Ou ca se termine aujourd'hui sur un constat d'échec, ou ça se prolongera dans les jours à venir". "Il n'y a pas le feu" même si le gouvernement avait souhaité que la négociation soit bouclée avant fin 2014, a-t-il dit.
Le projet soumis aux partenaires sociaux jeudi par le medef "est un accord non pas de modernisation mais de détricotage des droits des salariés (...) Je ne vois pas aujourd'hui un syndicat signer cela sauf s'il adhère au Medef", a-t-il ironisé. Pour autant Jean-Claude Mailly ne souhaite pas forcément que le gouvernement prenne la main sur le dossier, parce qu'il se dit "pas persuadé que le gouvernement ne soit pas sur la même longueur d'ondes que le Medef".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire