lundi 30 décembre 2013

FO Vidéo - Jean-claude MAILLY sur RTL le 30 décembre 2013



Jean-Claude Mailly : "Hollande et le chômage, c... par rtl-fr

FO - Jean-Claude MAILLY - Hausse de la TVA : "les ménages vont ressentir l'augmentation"

INVITÉ RTL - Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, estime que les nouveaux taux de TVA, mis en place au 1er janvier, vont affaiblir le pouvoir d'achat des Français.

Jean-Claude Mailly remet en cause la politique du gouvernement en matière de compétitivité et d'emploi. Invité de RTL ce lundi 30 décembre, le secrétaire général de Force Ouvrière a critiqué le crédit d'impôt aux entreprises et l'augmentation de la TVA.

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dimanche 29 décembre 2013

FO PRATIQUE - LE QUANTUM DES HEURES SUPPLÉMENTAIRES FAIT-IL ENCORE L’OBJET D’UN CONTRÔLE DE LA COUR DE CASSATION?

C’est par une série de quatre arrêts, en date du 4 décembre 2013 (Cass.soc., 4.12.2013, n°12-22344, n°12-17525, n°11-28314, n°12-11886 PBR), que la chambre sociale de la Cour de cassation renonce à contrôler l’évaluation réalisée par la cour d’appel du volume d’heures supplémentaires.

Dans la première affaire (n°12-22344), une salariée engagée en qualité de directrice d’un établissement médicalisé a saisi le conseil de prud’hommes d’une demande en paiement d’heures supplémentaires. En l’espèce, l’employeur est condamné par la cour d’appel de Paris à verser à la salariée la somme de 36.000 euros au titre du rappel d’heures supplémentaires. Il forme un pourvoi en cassation au motif que la cour d’appel a procédé à une évaluation arbitraire et forfaitaire et ne précise pas le détail de son calcul. 


samedi 28 décembre 2013

EN BREF ... EN BREF ... EN BREF ...

Hausse des prix au 1er janvier :


la TVA (de 19,6 à 20% et de 7 à 10%, sauf sur les livres et tickets de cinéma), les transports (+3% en Ile de France sauf tickets à l’unité), l’électricité (instauration d’une taxe conduisant à l’augmentation d’environ 2% des factures), les timbres (+3 centimes), le tabac. Impôts : réduction du quotient familial de 200 à 1500€ par demi-part, entrainant une augmentation d’impôts pour les parents

CDD-CDI nouvelle jurisprudence : 


la cour de cassation vient de condamner Air France à réintégrer 17 salariés saisonniers en Corse. Les prudhommes avaient requalifié leurs CDD en contrats à durée indéterminée (CDI) mais la Cour d’appel de Bastia n’avait accordé que de faibles indemnités et avait refusé l’obligation de réintégration. Un communiqué d’Air France prend acte de cette nouvelle jurisprudence qui « juge nulle toute rupture d’un CDD requalifié par un conseil de prud’hommes ».

Lu dans la Presse : Ayrault autorisé à gouverner par ordonnances dès janvier pour « simplifier » les obligations des employeurs

Le parlement vient d’autoriser J.-M. Ayrault à gouverner par ordonnance dès janvier pour « simplifier » les obligations administratives des employeurs en matière comptable, fiscale et sociale. 


L’article 38 de la Constitution de Ve République (1), permet effectivement la dévolution directe du pouvoir législatif à l’exécutif. Pour P. Moscovici, ministre des finances, il s’agit d’une « thérapie de choc pour une France malade de sa complexité réglementaire ».
 
Le projet de loi qui habilite le gouvernement à légiférer par ordonnances met en oeuvre les conclusions du rapport Mandon du 2 juillet dernier, et doit permettre – lit-on sur le site du gouvernement – « d’amplifier la démarche engagée fin 2012 par le gouvernement, dans le cadre du Pacte de compétitivité de croissance et d’emploi ».
 
Le processus choisi est à tiroirs. Les ordonnances confient le pouvoir législatif au gouvernement. Le gouvernement délègue ce pouvoir à « un responsable identifié du programme de simplification à destination des entreprises [qui] peut prendre la forme d’un "délégué interministériel de la simplification pour les entreprises" ou de toute autre forme qui lui donnerait la double légitimité vis-à-vis de l’administration et vis-à-vis des entreprises. »
 
Le « responsable identifié » met enfin en place « un outil spécifique, dédié  à la simplification pour les entreprises, conçu comme (…) un espace de travail collaboratif où, dans le cadre des réunions des  différents groupes-projet, les administrations et les entreprises contribuent ensemble à la définition, à la mise en œuvre et au suivi des chantiers de simplification. » 

(1) Constitution de la Ve République – texte en vigueur -ARTICLE 38. Le Gouvernement peut, pour l’exécution de son programme, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. Les ordonnances sont prises en conseil des ministres après avis du Conseil d’État. Elles entrent en vigueur dès leur publication (…)

Le Chiffre de la semaine : 53,1 MILLIARDS D’EUROS

Pour la seule année 2012, les Français ont misé 53,1 milliards d’euros, soit 1.046 euros en moyenne par an, dans des jeux d’argent et plus ou moins de hasard, allant des diverses loteries aux paris hippiques en passant par le casino ou les jeux en ligne. Contre 98 millions d’euros en 1960. Pour la seule Française des jeux (FDJ), le chiffre d’affaires a atteint 12,1 milliards d’euros en 2012 contre 6,5 en 2000. Avec une nette progression ces dernières années: 10,5 milliards d’euros en 2010 et 11,4 en 2011. Détenue à 72% de son capital par l’État, elle se classe deuxième loterie européenne et quatrième mondiale grâce à 26 millions de joueurs, dont 53% sont des femmes et la moitié a plus de 45 ans. Pour de nombreux sociologues, ces jeux sont de plus en plus considérés comme le seul moyen de s’en sortir et le travail comme de plus en plus précaire et ne permettant plus une ascension sociale satisfaisante.

La Loterie royale de France a été créée en 1776 et la Loterie nationale en 1933...

mercredi 25 décembre 2013

Conseil Supérieur de la Prud’homie : Mobilisation pour le maintien des élections prud’homales

Le Conseil Supérieur de la Prud’homie (CSP) s’est tenue le 17 décembre avec à son ordre du jour, l’avis des organisations syndicales et patronales sur le projet de Loi portant sur la suppression des élections prud’homales qui devrait être débattu au parlement en février 2014.

Lors du conseil supérieur de la prud’homie, 3 organisations syndicales (CGT, FO et Cfe-Cgc) sur 5 ont donné un avis défavorable au projet de loi visant à la suppression des élections prud’homales. De leur côté, les organisations qui ont donné un avis favorable (Cfdt, Cftc Medef et Cgpme) ont, pourtant, souligné qu’elles ne voyaient pas comment cette désignation pouvait se faire ! 

Rappelons que l’UNSA, Solidaires et les employeurs de l’économie sociale ne siègent pas au CSP. Or ces organisations, qui ont des conseillers prud’hommes élus, ont exprimé leur attachement aux élections prud’homales et leur refus de passer au mode de désignation.

Cela fait beaucoup d’opposition ou de scepticisme pour un projet qui, soit disant, devait passer comme une lettre à la poste !

NOËL: DE L'HUILE DE PALME POUR CEUX QUI RAMENT

Si de nombreux Français prévoient de se serrer la ceinture à Noël, ils ont l’intention, selon les sondages, de diminuer le budget mais pas le buffet. Pour rendre possibles quelques bombances du côté des consommateurs malgré un pouvoir d’achat amaigri, les industriels du secteur se doivent de maintenir des prix bas. Et l’huile de palme, la moins chère des huiles végétales, constitue l’une de leurs principales armes pour des fêtes low cost mais néanmoins savoureuses, en apparence toutefois.

mardi 24 décembre 2013

FO75 - Vers un livret d'épargne spécifique pour les seniors ? Ou Comment capter l'épargne des catégories les plus économes ?

Mettre à profit l’épargne des seniors. Telle est l’idée du Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP). 

Passée pour le moins inaperçue au sein de son rapport publié le 5 décembre, une mesure propose en effet de créer un « Livret Argenté ». 



lundi 23 décembre 2013

BRISER L'AXE FO/CGT POUR EMPÊCHER LA GRÈVE GÉNÉRALE ?

Les tentatives multiples et variées pour briser l'axe FO/CGT de résistance à la politique gouvernementale dictée par l'Union européenne ne mobilisent pas les foules. Elles font flop les unes après les autres. Cependant elles ne doivent pas être sous-estimées. Il faut les examiner à la loupe car elles vont proliférer.

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SAMEDI DE GRÈVE À LA FNAC LE 7 DÉCEMBRE 2013

Les personnels de la FNAC étaient appelés à faire grève le samedi 7 décembre ... jour de forte affluence dans les magasins à une quinzaine de jours de Noël.

Date bien choisie pour une épreuve de force démonstrative en réplique au ... enième (et sans doute pas dernier) ... plan de licenciements de la direction, visant cette fois-ci 180 salariés au niveau national, dont, à Nantes, 4 employés des rayons disques/vidéo/gaming (consoles de jeux, etc.)

L’OMC TROUVE UN ACCORD AU PÉRIL DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Les négociations multilatérales sur la libéralisation du commerce mondial ont débouché sur un accord a minima. Mais les populations vont payer le prix fort.

Les ministres du Commerce des 159 États membres de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) ont trouvé un accord in extremis le 7 décembre à Bali, en Indonésie. Qualifié d’historique pour être le premier signé depuis la création de l’organisation en 1995*, il s’agit en réalité d’un texte très en deçà de l’objectif d’origine

dimanche 22 décembre 2013

Communiqué de l'AFOC 44 - Association Force Ouvrière Consommateurs de Loire Atlantique

AFOC 44


 Nos "VERTS" Docteurs - ès-gouvernance écolo-citoyenne anti-diésel /anti-nucléaire 
... chevaliers blancs d'une ... POLLUTION (hyper) "DURABLE"


Le bois de chauffage a le vent en poupe, et les bûches se vendent comme des petits pains. Les foyers chauffés au bois se comptent par millions : 7,4 exactement, soit, depuis 1999, une augmentation de 25%. La bonne vieille cheminée ne représente plus que 17% d’utilisateurs par rapport à 1999. Aujourd’hui, place aux installations de chauffage au bois !

Leur performance énergétique est incomparable, 80% contre 10% pour un foyer ouvert. Mais une mauvaise installation ou un manque d’entretien (ramonage notamment) peuvent s’avérer très dangereux, certains inserts et autres foyers fermés montant jusqu’à 600% contre 150% pour un âtre classique, qui, lui, peut projeter des particules enfl ammées en cas d’utilisation de châtaignier ou d’acacia.

Ces chauffages au bois sont réputés économiques. Mais, alors que les Français se saignent pour ne pas avoir froid, à raison de 1.087 euros par an en moyenne, premier poste énergétique des ménages, ils ne se trouvent pas chez les plus démunis : 78% de leurs utilisateurs appartiennent aux «catégories socioprofessionnelles aisées, âgées de 50 ans et plus, habitant en zone rurale ou périurbaine, propriétaires de leur logement», selon une étude de l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, publiée en octobre dernier.

Selon cette dernière, le chauffage au bois se révèlerait aussi comme le plus écologique, car renouvelable.

... Et pourtant il dégage un polluant redoutable : les particules fines. En février dernier, Air Rhône-Alpes enregistrait un air de très mauvaise qualité, respiré par 5,4 millions de personnes du bassin lyonnais. Principal responsable, à plus de 70%, de cet épisode de particules fines : non pas le diesel mais le chauffage au bois, qui, à être trop promu, pourrait sentir le sapin. Gare à l'éco-taxe bois !!!

FO44 - L'OEIL DE L'OS - Revue de Presse de L'OUEST SYNDICALISTE n°633

L'OS n°633 - p8

LES TECHNICIENS DE XEROX REFUSENT LA GÉOLOCALISATION

Les dépanneurs de photocopieurs se sont massivement mis en grève pour dénoncer le projet de surveillance continue de leurs véhicules. 

Refusant d’être pistés en permanence par un mouchard, les 650 techniciens de Xerox se sont très massivement mis en grève durant une semaine à l’appel d’une intersyndicale dont FO. Avec cette mobilisation inédite dans la filiale française du géant américain de bureautique, des milliers d’appels pour des dépannages sont restés en attente.

Ils protestaient contre la mise en place d’un système de géolocalisation des véhicules d’intervention qui, craignent-ils, pourrait préfigurer une externalisation du service. La direction prévoit sa mise en œuvre dès la fin des consultations des élus du personnel.

L’objectif est d’installer plusieurs boîtiers à bord des véhicules. Le premier permettra de localiser le salarié à tout moment. Les autres renverront des données telles que la consommation d’essence et la manière de conduire des techniciens.

Pour la direction, ce système doit permettre d’améliorer les temps de trajet et d’intervenir plus rapidement chez le client, en envoyant le technicien le plus proche. Mais les salariés estiment qu’ils seront continuellement pistés et surveillés. Ils dénoncent un contrôle à outrance de leur activité et une augmentation de la pression pour plus de productivité et une réduction des coûts.

L’intersyndicale s’oppose aussi au relevé de données sur la consommation d’essence et la conduite. Si le technicien doit bien évidemment se conformer au code de la route, elle rappelle que «personne à Xerox n’a le monopole de la probité pour dicter la bonne conduite à tenir».

BRACELET ÉLECTRONIQUE

Les élus du personnel ont également revendiqué la possibilité pour les salariés utilisant ces voitures de fonction au quotidien de couper l’alimentation des machines dans le cadre de la vie privée. La direction propose uniquement de passer en fonction «privée» par voie digitale, mais sans débrancher la machine. Les délégués craignent une réactivation
possible de la machine à distance, sans accord de l’intéressé. Ils s’inquiètent également du trop grand nombre de personnes qui auront accès aux données collectées.

La mise en place de systèmes de géolocalisation des véhicules dans le monde du travail, actuellement en plein essor, est strictement encadrée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Cette autorité administrative autorise cette surveillance pour optimiser les tournées. Mais elle interdit de l’employer en dehors du temps de travail, notamment lors des trajets domicile-travail.

Les techniciens revendiquaient aussi une augmentation générale des salaires, gelés depuis deux ans et qui devraient le rester en 2014. Ils refusent par ailleurs l’individualisation de la moitié de la prime trimestrielle, jusqu’à présent calculée sur les résultats par équipe et dont le montant, de 172 euros, n’a pas évolué depuis 1990.

La direction, qui prétend ne pouvoir prendre de décisions majeures pour la filiale française sans accord de la direction Europe, s’est engagée à ne pas modifier le mode de calcul de la prime d’ici à 2015 et à mener une «politique salariale» en 2014. Des réunions sont programmées avant la fin de l’année sur la prime et la géolocalisation. L’entreprise assure avoir acquis une option supplémentaire détruisant les données personnelles remontées par le traceur GPS.

 
 

samedi 21 décembre 2013

FO Energie et Mines - CAMIEG - Attention danger ! Conjoints à faibles ressources, vous êtes le maillon faible

Double peine pour les radiés de la CAMIEG !

Lors de notre dernière diffusion du 19 décembre 2013, nous vous alertions sur la situation des conjoints d’assurés CAMIEG, risquant de se voir radier au 1er Janvier 2014, suivant le montant de leurs revenus après abattement fiscal. 

Ce que FO Énergie et Mines juge inacceptable, puisque ce sont les revenus avant abattement fiscal qui devraient être pris en compte ! 

Une info complémentaire vient de nous parvenir, rendant cette situation encore plus intolérable.

En effet, c’est la double-peine pour les radiés de la CAMIEG ! 

Les conjoints d’assurés sous conditions de ressources qui risquent de se voir radier par la CAMIEG au 1er janvier 2014 vont devoir trouver une autre couverture complémentaire, mais…

En plus d’être radiés, a priori, sans aucune information préalable, ces derniers se retrouvent dans l’impossibilité de s’affilier à tout autre organisme externe. 

Pour adhérer à une mutuelle ou assurance, il leur faut un courrier officiel de la Camieg confirmant leur radiation au 1er Janvier 2014. 

Sans ce sésame, ils seront sans couverture mutualiste…

FO Énergie et Mines vient de demander à la Direction de la CAMIEG ce qu’elle avait prévu de faire.

FO Energie et Mines - Quid de la CSMR en 2014 ? (CSMR=Couverture Santé Maladie des Retraités)

http://www.fnem-fo.org/
  • COTISATION 2014
FO Énergie et Mines revendique une baisse de 5 % a minima des cotisations en 2014 avec son maintien sur 3 ans, ce qui réduira in fine les excédents cumulés.
  • IMPACT DU PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE 2014 (PLFSS) SUR LA CSMR
Pour FO Energie et Mines, au-delà de ce point réglementaire, la modification de la grille des prestations doit être aussi regardée au travers de l’évolution des prestations Camieg. Nous demandons que le travail s’engage rapidement après la parution des textes réglementaires.
  • GRILLE DE PRESTATIONS 2015
FO Énergie et Mines refuse tout recul social pour les Actifs et les Retraités.
  • GRILLE DES COTISATIONS 2015
FO Énergie et Mines s’oppose à de nouvelles augmentations des cotisations.


Noël syndical: La Poste condamnée par les prud’hommes de Paris pour travail égal salaire inégal

La direction de La Poste devrait verser 216.677 euros à quarante-trois de ses agents sous CDI, pour n’avoir pas respecté le principe « à travail égal, salaire égal ».

Au terme d’une procédure de plus de quatre ans soutenue par la Fédération FO COM, le conseil de prud’hommes de Paris a condamné La Poste, le 28 novembre dernier, à payer plus de 216.677 euros à quarante-trois agents en CDI. La somme correspond à l’écart entre la prime «Complément Poste», versée à ces salariés, et celle perçue, à fonction et ancienneté égales, par leurs collègues fonctionnaires. «La Poste, souligne FO, a été jugée et condamnée parce qu’elle bafoue la loi et ne respecte pas le principe "à travail égal, salaire égal".»

Plus de 3.000 salariés ont, à ce jour, déposé une action pour le même motif devant les prud’hommes, avec le soutien de FO. Un premier arrêt de la Cour de cassation a condamné La Poste en 2009, en précisant qu’elle ne fournissait aucune raison objective à cette différence de traitement. En janvier 2011, les prud’hommes de Paris ont condamné La Poste à payer 156 611 euros à trente-quatre autres salariés, un jugement que la Cour de cassation a confirmé le 6 février 2013. Malgré cette série de défaites sur le terrain judiciaire, l’entreprise s’obstine et a d’ores et déjà laissé entendre qu’elle ferait une nouvelle fois appel de la décision prud’homale du 28 novembre dernier.

Outre les actions individuelles, la Fédération FO COM a assigné La Poste devant le tribunal de grande instance de Paris pour obtenir un jugement d’ampleur nationale, dans la mesure où l’entreprise viole un accord collectif signé en 2001 avec les organisations syndicales. Celui-ci prévoyait la convergence du «Complément Poste» entre salariés de droit privé et fonctionnaires, et ce, dès la fin 2003 pour certaines catégories de personnels.

La Fédération FO COM a toujours défendu l’idée que la seule véritable issue résidait dans l’ouverture d’une négociation pour «mettre un terme à cette injustice entre salariés et fonctionnaires». Une revendication et un combat qui remontent à loin.

En 1990, la réforme Quilès a transformé l’administration des PTT en deux établissements publics à caractère commercial, ce qui a permis l’embauche d’agents contractuels de droit privé. De 330.000 postiers fonctionnaires en 1990, il n’en reste plus aujourd’hui que 122 493*.

Entre-temps, La Poste est devenue société anonyme le 1er mars 2010. Elle compte aujourd’hui 104.188 CDI et 16.491 CDD*, qui font le même travail que leurs collègues fonctionnaires sous statut sans avoir les mêmes droits.

Cinq ans après la réforme Quilès, en 1995, les diverses primes versées aux fonctionnaires ont été regroupées en un complément de rémunération, le fameux «Complément Poste». Son versement a été élargi aux agents contractuels, mais n’a jamais été du même montant. Aujourd’hui, la différence peut atteindre jusqu’à 120 euros par mois.

« La Poste préfère continuer à judiciariser, c’est sa conception du dialogue social! Nous, nous sommes prêts à agir sur les deux terrains. La balle est définitivement dans le camp de la direction », résumait la Fédération FO COM à l’annonce de la décision du conseil de prud’hommes de Paris.

vendredi 20 décembre 2013

Total : Donges se remet en grève pour les salaires


La raffinerie Total de Donges est de nouveau en grève, pour dénoncer les résultats mirobolants du groupe qui ne profitent pas aux salariés.

A Donges, "la consigne d'arrêt de production a été donnée, jeudi à 17 heures, et la production devrait être totalement arrêtée d'ici dimanche soir", a annoncé Christophe Hiou, délégué CGT, syndicat majoritaire sur le site. "Nous sommes en cours d'arrêt des installations, et les expéditions sont bloquées". La raffinerie Total de Donges a rejoint à nouveau le mouvement de grève affectant les raffineries du groupe pétrolier, a-t-on appris auprès de la CGT ce vendredi 20 décembre.
Le site de Donges était sorti en cours de semaine du mouvement de grève reconductible lancé par la CGT et FO, qui avait affecté lundi l'ensemble des cinq raffineries Total en France ainsi que deux usines du groupe, numéro un du marché en France et en Europe.

Un accord salarial avait été signé mardi par la CFDT, la CFE-CGC et la Sictame, un syndicat "maison", prévoyant une augmentation générale "de 1,5%", à laquelle s'ajoutent une augmentation individuelle "de 1,2% et une hausse de 0,8% liée à l'ancienneté", avait annoncé mardi la direction de Total. Mais la CGT réclame une augmentation minimale de 100 euros ainsi qu'une prime de 1.500 euros. 

Les deux principaux syndicats : la CGT et FO estiment que les "résultats mirobolants du groupe, régulièrement supérieurs à 10 milliards d'euros", doivent aussi profiter aux salariés.
Durant ce processus, "on remplit les bacs (cuves, ndlr), ce qui veut dire qu'en cas d'accord les expéditions pourraient reprendre immédiatement", a souligné le syndicaliste, écartant la perspective d'une pénurie de carburant à court terme. 

Total exploite cinq sites dans l'Hexagone: Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), Donges (Loire-Atlantique), Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône), Feyzin (Rhône) et Grandpuits (Seine-et-Marne).

Kem One : le projet de reprise du groupe chimique validé à Lyon

Après deux jours de rebondissements, le tribunal de commerce de Lyon a donné son feu vert à la reprise du groupe chimique par l'industriel Alain de Krassny - l'autre candidat, le fonds d'investissement américain OpenGate, s'est retiré jeudi... parce qu'il sera associé à Krassny au capital et dans la gestion du groupe.

Le dénouement, après neuf mois d'incertitudes et des tergiversations. Le tribunal de commerce de Lyon a homologué la reprise de Kem One par l'industriel Alain de Krassny.
Il faut dire que le suspense avait été largement éventé : tous les acteurs du dossier s'étaient déclaré favorable. Et qui plus est, l'autre candidat à la reprise, le fonds d'investissement américain OpenGate, s'est retiré hier. Un retrait de pure forme : OpenGate sera associé à Alain de Krassny au capital et dans la gestion du groupe chimique.
Car Alain de Krassny, 72 ans, a une expérience certaine en la matière : il a déjà remonté, avec succès, une société similaire, Donau Chemie en Autriche. "Alain de Krassny apportera son expérience industrielle et Opengate des moyens financiers importants", a résumé l'un des associés du fonds américain.
Kem One est repris... et sauvé. Claude Cordier  
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1.300 emplois sauvés, peut-être même 25.000

"On revient de chez les morts", a lâché le représentant FO. Car la liquidation de Kem One aurait mis 1.300 salariés au chômage et, par effet domino, aurait touché 10.000 emplois dans la pétrochimie, jusqu'à 25.000 selon les syndicats.
Là, seuls 97 postes sont supprimés. 

Kem One est né à l'été 2012 de la vente par Arkema de son pôle vinylique au financier américain Gary Klesch, pour un euro. Le groupe emploie 2.600 personnes dans le monde, dont 1.780 en France, principalement en Rhône-Alpes et en Paca, pour un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros.    Seules les activités amont (chlorochimie et production de PVC) ont été placées en redressement judiciaire. Gary Klesch s'est cependant engagé à céder l'aval (fabrication de tubes et profilés en PVC) pour un euro au repreneur.

STX : FO recontre les ministres Cuvillier et Monteboug lundi

Les représentants de la section FORCE OUVRIERE de STX France, accompagnés de Patrick Hébert, secrétaire de l’Union Départemental FO de Loire-Atlantique, Frédéric Homez, secrétaire Général de la Fédération FO de la métallurgie, et Eric Keller, secrétaire Fédéral de la FO métallurgie, seront reçus, le lundi 23 décembre 2013, par les ministres du transport et du redressement productif lundi prochain. Ils évoqueront les projets de commandes, les relations avec STX et l'urgence de nationaliser le chantier naval.

« Cette rencontre sera l’occasion pour FO d’aborder les projets de commandes en particulier celui des deux navires, plus deux en option, pour l’armateur MSC, ainsi que celui d’un car-ferry pour Brittany Ferries et le nécessaire soutien de l’Etat pour que ces commandes soient confirmées au Chantier de Saint-Nazaire.
La délégation FO abordera aussi la situation sociale résultant du « chantage » sur les commandes contre un projet d’accord dit de « compétitivité » de la Direction.
FORCE OUVRIERE rappellera également l’urgence à ce que l'Etat nationalise le dernier grand chantier naval afin de garantir cette industrie et les emplois qu'elle génère. »
Communiqué FO

jeudi 19 décembre 2013

InFOs Pratiques - Votre Feuille de Paye

STX : à l"appel de la CGT et FO, les salariés ont debrayé le 18 décembre 2013

A la veille d'une éventuelle commande de paquebots, plus de 400 salariés de STX ont débrayé mercredi matin devant les chantiers pour refuser ce qu'ils estiment être un chantage de la direction. 

Ils étaient presque 450 salariés à débrayer mercredi, vers 10 h, devant la porte 6 des chantiers STX. Un mouvement pour peser dans le rapport de force que la direction a engagé depuis vendredi avec les syndicats.
Pour mémoire, la direction estime que le contrat avec l'armateur MSC pour la réalisation de deux paquebots n'est envisageable que si les syndicats acceptent de revenir autour de la table et de négocier un nouvel accord de compétitivité. L'objectif étant de réduire la masse salariale de 5 % et ainsi, selon la direction, de rester concurrentiel face aux chantiers allemand Meyer Werft et italien Fincantieri. Ce dernier chantier a d'ailleurs annoncé lundi une nouvelle commande de deux paquebots pour Viking Cruises.

Concurrence faussée

« Ce chantage est inacceptable, prévient Joël Cadoret, délégué syndical CGT. Rogner quelques millions sur le dos des salariés est un non-sens. Les 30 millions de rabais recherchés sur 6 ans correspondent à 2 % du prix de la commande, c'est peanuts ! La masse salariale ne représente que 15 % du coût du navire. La direction se trompe de cible, elle veut faire payer aux salariés son incapacité à négocier auprès des armateurs et des banquiers ! »
Même détermination pour Force ouvrière qui dénonce aussi le jeu de dupe qui se joue au niveau de la concurrence entre chantiers navals européens. « Fincantieri reçoit des commandes de l'État pour construire des bâtiments militaires, rappelle Nathalie Durand Prinborgne. Il s'agit d'aides indirectes qui permettent ensuite au chantier italien de tirer les prix des paquebots vers le bas. Même chose en Allemagne où Meyer Werft dispose d'aide des Régions. »
Plutôt que de réduire la masse salariale, les deux syndicats demandent à l'État, actionnaire à 33 % de STX France, de soutenir plus directement la navale nazairienne et de ne pas accepter que les salariés soient « les variables d'ajustements ».
Cette démonstration de force d'hier, avant « une année 2014 qui devra être marquée par des actions de lutte rassembleuse », est une réponse des syndicats au second round qu'a ouvert la direction vendredi. Le premier s'était soldé à la fin de l'été par une dénonciation unilatérale des accords et usages en vigueur au sein de STX. Les syndicats CGT, FO et CFDT n'ayant pas accepté les termes de cet accord de compétitivité. Cette fois, seules la CGT et FO refusent d'ouvrir de nouvelles discussions sur la compétitivité. Au comité d'entreprise, la CGT est majoritaire avec environ 33 %, la CFDT, 31 % ; FO, 19 % ; et la CFE-CGC, 16 %.
La nouvelle partie se joue alors que la suppression des accords maison n'a pas eu de conséquences concrètes pour les salariés. Mais on parle déjà, pour fin mars 2014, de la suppression des primes de nuit surmajorées et du paiement double des dimanches travaillés ; puis fin 2014, du retour sec aux 35 heures avec perte de 15 jours de RTT. Bref, une application brute du Code du travail et de la convention collective de la métallurgie. Un enjeu suffisant pour sortir les muscles, estiment donc la CGT et FO.

Edito de Patrick Hébert, secrétaire général FO44 dans L'Ouest Syndicaliste n°633

EURO-SYNDICALISME RASSEMBLÉ

Par Patrick Hébert, Secrétaire Général FO44
Selon un récent sondage 76% des français sont convaincus d’une explosion sociale en 2014.
Dans un récent rapport «confidentiel», les préfets mettent en garde le gouvernement : «Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d’une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère… D’ores et déjà ce mélange de mécontentement latent et de résignation s’exprime de façon éruptive à travers une succession d’accès de colère soudaine, presque spontanée, et non au sein de mouvements structurés… De plus en plus, les revendications sont portées en dehors du cadre syndical, à travers des actions plus radicales : grèves de la faim, blocages de longue durée, dégradations et menaces de perturbations de grandes manifestations culturelles ou sportives ont pris le pas sur les défilés en ville… La situation laisse peu de place à l’optimisme».



FO - Jean-Claude MAILLY sur EUROPE1 le 18 décembre 2013


LA MOBILISATION DES PROFESSEURS DE PRÉPAS FAIT RECULER M. PEILLON

Pas moins de 80% des professeurs de classes préparatoires étaient en grève le 9 décembre, mouvement reconduit le lendemain dans des dizaines de lycées dans toutes les académies. Ils n’acceptaient pas que le ministre de l’Éducation nationale veuille baisser leurs salaires, conséquence d’un nouveau projet de réforme: la suppression des décrets du 25 mai 1950, qui fixent les obligations de service de tous les professeurs du second degré: lycées, collèges, zones d’éducation prioritaire (ZEP)

mercredi 18 décembre 2013

Walter BROCCOLI ( FO ARCELOR MITTAL) - à propos d'Edouard MARTIN: "aujourd'hui les masques tombent"

Les réseaux sociaux se déchaînent contre Edouard Martin, l'emblématique syndicaliste CFDT d'Arcelor Mittal. Il a annoncé mardi soir qu'il conduirait la liste PS dans la circonscription du Grand Est pour les élections européennes de 2014. 


C'est mardi soir, dans le JT de France 2, qu'Edouard Martin a annoncé qu'il mènerait la liste PS dans la circonscription du Grand Est, aux élections européennes de 2014. L'emblématique syndicaliste de la CFDT, qui s'était battu contre la fermeture de l'usine ArcelorMittal à Florange, en Moselle, refuse encore de dire qu'il "s'engage en politique". 
Pourtant, cette annonce a entraîné une déferlante de critiques à son égard, notamment de la part de certains de ses anciens camarades syndicalistes. Ainsi, Walter Broccoli, représentant FO (Force Ouvrière), explique découvrir son vrai visage.






Abonnez-vous et Lisez L'Ouest Syndicaliste - Journal de FO44 - Extraits du n°633


SMIC: CIRCULEZ «Y A RIEN À VOIR»!

Plutôt que de répondre à la brûlante question du pouvoir d’achat, le Gouvernement a préféré s’abriter derrière les conclusions d’un rapport d’experts pour décider de ne pas accorder de coup de pouce au SMIC.

Cela est d’autant plus inconcevable que le nombre de salariés payés au SMIC est en forte augmentation (3.1 millions au 1er janvier 2013 selon une récente étude de la DARES, soit 500.000 de plus qu’en 2012) et que les premiers pénalisés seront les salariés à temps partiel et indirectement les familles monoparentales…

Compte tenu des très faibles revalorisations du SMIC intervenues ces dernières années, un coup de pouce aurait pourtant apporté une bouffée d’oxygène dans le portefeuille asphyxié des ménages modestes et, par là même, constitué un signal positif pour relancer la consommation.

Encore une fois, démonstration est faite que ce sont les seuls salariés qui paient l’addition de la crise…ce qui est paradoxal au vu du montant des aides accordées aux entreprises.

L’argument d’une reprise économique fragile ne peut justifier que la question du pouvoir d’achat passe à la trappe, d’autant que la reprise de la consommation est une des clefs de l’activité économique.

Force Ouvrière estime qu’une hausse automatique du SMIC de 1.1%, liée notamment à l’inflation, est très nettement insuffisante pour les salariés.

Force Ouvrière continuera à revendiquer une augmentation générale des salaires, tant dans les branches que les entreprises.

Nous demanderons également l’ouverture des négociations salariales pour favoriser la relance du pouvoir d’achat …aujourd’hui EN BERNE!

mardi 17 décembre 2013

FO Energie et Mines - EDF : LES EMPLOYEURS TROQUENT LE COSTUME DE PÈRE NOËL CONTRE CELUI DU PÈRE FOUETTARD !

Pour la deuxième année consécutive, les employeurs, après avoir saboté la négociation statutaire, décident d’une augmentation générale de salaire qui fait perdre 1 % de pouvoir d’achat aux électriciens et gaziers.
En décidant unilatéralement d’une augmentation de 0,3 %, pour une inflation prévue de 1.3, les employeurs ont une nouvelle fois choisi le passage en force plutôt que de rouvrir la négociation…

FO Energie et Mines - EDF - Braderie sur les salaires, inflation sur les dividendes

http://www.fnem-fo.org/
Le 9 décembre s’est tenue la négociation relative aux mesures salariales individuelles pour 2014 à EDF SA. La direction propose un taux d’Avancement Individuel au Choix (AIC) de 1,1 % + un chantage de 5500 NR pour 65 000 agents en cas de signature pour « dynamiser les grands projets des directions » !

 

Accord de libre-échange États-Unis/Union européenne : DERRIÈRE L'OPACITÉ, LE POUVOIR DES MULTINATIONALES

On appelle ça se faire hara-kiri. Le 14 juin 2013, les ministres du Commerce extérieur des vingt-sept États membres de l’Union européenne ont autorisé la Commission européenne à négocier avec les États-Unis un «Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement» (PTCI). Les négociations ont commencé en juillet et devraient aboutir, si tout se passe comme prévu, en 2015. L’objectif est clairement énoncé dans le mandat donné à la Commission européenne, non officiellement publié, mais disponible sur Internet: «aller au-delà des engagements actuels de l’OMC (Organisation mondiale du commerce)», notamment en donnant le droit aux multinationales de porter plainte contre les États.

lundi 16 décembre 2013

FO et CGT - Total: les raffineries touchées par une grève pour les salaires

Les cinq raffineries et deux usines du groupe pétrolier français Total, situées dans l'Hexagone, étaient touchées lundi par un mouvement de grève reconductible à l'appel de la CGT et FO pour des augmentations salariales, a-t-on appris de source syndicale.

JC Mailly (FO) réclame un coup de pouce au Smic d'"au moins un point"

Demain, lundi 16 décembre, les syndicats sont conviés au ministère du Travail pour une réunion portant sur la revalorisation du salaire minimum au 1er janvier 2014. 


Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière (FO) a déjà fait connaître ses prétentions.

"Si on pouvait avoir un coup de pouce d'au moins un point ce serait quelque chose de bien", a affirmé le leader syndical sur RTL, ce 15 décembre.

dimanche 15 décembre 2013

FO HEBDO N°3098

FO HEBDO 3098

Travail du dimanche | Le rapport Bailly garantit le repos dominical… mais légalise et étend les dérogations

Malgré de rares avancées, le rapport Bailly promeut toujours plus de déréglementations tandis que la règle du repos dominical s’éloigne.

 C’est en octobre dernier que le gouvernement avait sollicité Jean-Paul Bailly, l’ancien P-DG de la RATP et de La Poste, afin de «clarifier le cadre juridique» du travail du dimanche et «faire des propositions». 

La restitution du rapport au gouvernement a eu lieu le 2 décembre dernier. Ce rapport avait été commandé à la suite à la mobilisation très artificielle des «Bricoleurs du dimanche», collectif sponsorisé par les enseignes du bricolage et conseillé par une agence de communication, Les Ateliers Corporate.

samedi 14 décembre 2013

Le Smic augmentera de 1,1% au 1er janvier - FO et CGT ont déjà fait savoir qu'ils attendaient du gouvernement qu'il "réponde aux attentes des salariés".

Pour se déterminer, le gouvernement a promis qu'il "écouterait" aussi "ce que diront les partenaires sociaux". Face au patronat, qui a fait du coût du travail son cheval de bataille, la CGT et FO ont déjà fait savoir qu'ils attendaient du gouvernement qu'il "réponde aux attentes des salariés". 

1,1% d'augmentation, cela veut dire "simplement une hausse de dix centimes" horaire "dans un contexte où le pouvoir d'achat est déjà en berne", souligne ainsi FO qui "réclame un coup de pouce". "Si l'on veut vraiment de la croissance, il faut que les ménages consomment".

vendredi 13 décembre 2013

EADS : l'action explose après une hausse des dividendes et la menace de plan social



Malgré une séance tristounette mercredi 11 décembre (la Bourse de Paris termine en baisse de 0,10%), certains actionnaires peuvent se frotter les mains. Le titre EADS a clôturé en hausse de 7,5% à la Bourse de Paris, au lendemain de la menace d'un plan social de grande envergure, qui prévoit 5800 suppressions de postes. Le groupe européen d'aéronautique et de défense avait justifié cette mesure draconienne afin de restaurer sa productivité.

STX : une intention de commande et du chantage selon FO

Selon FO Le directeur général de STX a demandé à rencontrer les organisations syndicales ce vendredi 13 décembre. Une intention de commande se préciserait, mais la commande serait conditionnée à un engagement écrit des syndicats. Chantage à la commande ou à l'emploi ?
Au cours de cette rencontre, le Directeur Général nous a informés qu’une lettre d’intention de commande pourrait être signée dans les prochains jours. Par contre, il a déclaré que cette signature est conditionnée à « l’engagement écrit des syndicats d’arriver dans un délai court à un accord de compétitivité ». Il a aussi précisé que « ce ne sont plus les salaires qui sont en jeu mais les emplois ».
FO rappelle que le projet d’accord de « compétitivité », revenait à  « soit 10 jours de travail gratuit par an ».
La Direction a dénoncé mi-novembre les accords d’entreprise. Cette demade est reçue comme un chantage, indique le syndicat qui souligne « une attitude particulièrement irresponsable et démotivante pour les salariés ».

Alors chantage ? En tout cas une fois de plus on peut remarquer au moins une nouvelle "maladresse" de communication de la part de la direction...

Restructuration chez EADS : négociations tendues avec les syndicats

Les cinq syndicats d'EADS (FO, CFE-CGC, CFDT, CFTC et CGT) ont annoncé avoir quitté la réunion du comité national France organisée ce vendredi 13 décembre. Ils dénoncent le "chantage" de la direction qui menace de licencier si les syndicats ne parvenaient pas à négocier des gains de productivité.
Les syndicats d'EADS (FO, CFE-CGC, CFDT, CFTC et CGT) ont claqué la porte des négocations avec la direction ce vendredi 13 décembre. Le groupe aéronautique organisait une réunion du comité national France après avoir annoncé lundi dernier une restructuration de ses activités défense et espace impliquant 5 800 suppressions de postes sur trois ans. Le lendemain, le groupe avait indiqué qu'il serait obligé de licencier s'il ne parvenait à négocier des gains de productivité avec les syndicats européens.
 
Une première dans l'histoire du groupe selon FO
"C'est la première fois que cela arrive depuis l'existence de notre groupe. Trop, c'est trop, nous avons quitté la salle de la séance plénière du comité national France, jamais nous n'avons été confrontés à de tels agissements de notre direction générale", a affirmé à l'AFP Yvonnick Dreno, coordinateur FO du groupe EADS.

Dans un communiqué, le premier syndicat du groupe "condamne la violence des annonces et le chantage immédiat exercé sur les organisations syndicales auxquelles il est demandé de négocier la baisse des coûts salariaux contre des emplois". "Non seulement FO dénonce cette approche inédite au sein du groupe", mais lance "un avertissement solennel" sur "les risques d'embrasement social qu'encourt le groupe", poursuit le communiqué.
Les syndicats restent ouverts à la négociation
Le syndicat estime qu'avec "un résultat opérationnel de plus de 2 milliards d'euros et un carnet de commande de 700 milliards d'euros, le groupe EADS a les moyens de se réorganiser sans faire supporter aux salariés et à la collectivité le poids de ses décisions". FO précise qu'il "ne ferme pas la porte aux discussions mais demande instamment" à ses dirigeants de "revoir leurs positions et leur état d'esprit.

A la SNCF, les cheminots se mettent en grève

Les syndicats protestent contre le projet de réforme ferroviaire.

Le taux de participation à la grève nationale des cheminots s’élevait jeudi en fin de matinée à 23,7% pour l’ensemble du personnel, 42,4% pour les agents de conduite et 47,5% pour les contrôleurs, a annoncé la direction de la SNCF dans un communiqué.

 

Les syndicats CGT, Unsa, SUD Rail, FO et First ont appelé les 150 000  salariés de la SNCF à la grève contre la réforme ferroviaire, jusqu’à vendredi 8 heures. Selon la SNCF, le trafic est conforme aux prévisions, avec en moyenne six TGV et TER sur dix. Selon la SNCF, «le service garanti annoncé aux clients par tous les supports d’information est tenu conformément aux prévisions», avec en moyenne six TGV et TER sur dix.

Les cheminots s’élèvent contre le projet de réforme ferroviaire, qui doit être débattu au parlement après les municipales. 

Cette réforme vise à stabiliser la dette du système ferroviaire, actuellement de 40 milliards d’euros (dont 32 mds pour Réseau ferré de France) en supprimant des redondances d’activités, et à préparer le secteur à l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.

Le gouvernement entend unifier au sein d’un même pôle public la SNCF et le gestionnaire des infrastructures RFF. Mais la configuration prévue - deux établissements chapeautés par un troisième - fait redouter aux syndicats un «éclatement» du système ferroviaire et une réforme «sur le dos des cheminots»

jeudi 12 décembre 2013

«BIENVENUE DANS LE MONDE DU TRAVAIL, Y COMPRIS AVEC UN HANDICAP»

Surmonter la peur de la différence et combattre l’ignorance des capacités d’adaptation comme de l’apport des personnes handicapées: tel est le pari de cet épisode de la série FO «Bienvenue dans le monde du travail». Il s’ouvre avec Beethoven, Roosevelt et Ray Charles... 

Si depuis quelques décennies les personnes en situation de handicap ont vu leur quotidien s’améliorer dans la société, beaucoup de chemin reste à parcourir dans le monde de l’entreprise. Le public comme le privé a du mal à recruter des personnes handicapées. Comment parvenir à sensibiliser le monde du travail sur cette question? Des lois existent, mais il y a aussi l’engagement des représentants syndicaux. La devise républicaine dit que les hommes naissent libres et égaux en droits! FO précise: «Y compris avec un handicap»! Depuis la diffusion de cet épisode, des sous-titres sont intégrés systématiquement.

 

mercredi 11 décembre 2013

LE PREMIER SYNDICAT DES SAPEURS-POMPIERS REJOINT FO

L’union fait la force. Le Syndicat national des sapeurs-pompiers et des personnels administratifs, techniques et spécialisés (SNSPP-PATS), majoritaire dans les services départementaux d’incendie et de secours depuis 2002, vient de s’affilier à Force Ouvrière. Lors d’un congrès extraordinaire à Arcachon le 19 novembre, 80% de ses adhérents se sont prononcés en faveur de ce rapprochement

Kem One: à deux jours de l'échéance, les salariés mettent la pression


http://www.laprovence.com/article/economie/2662099/kem-one-acces-aux-sites-bloques-pour-que-ca-se-debloque.html
Inquiets à propos de leur avenir, les salariés du groupe chimique Kem One ont décidé de bloquer leurs usines, à deux jours d'une décision du tribunal de commerce de Lyon dont dépendent 1.300 emplois directs, et après huit mois de négociations pilotées par le gouvernement.
"Au vu de l'indigence des dossiers de reprise que l'administrateur judiciaire nous a présentés hier, nous avons décidé de bloquer les portails demain (mercredi) à 08H00.
On s'enferme dans nos usines, on les occupe, même si on poursuit la fabrication. Personne ne rentre ni ne sort tant que nous n'obtenons pas des éléments tangibles", a déclaré mardi à l'AFP Philippe Lemarchand, coordinateur CGT basé à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

Selon Franck Zarbo, délégué FO, la détermination est la même sur les autres sites de production en France - à Lavera (Bouches-du-Rhône), Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence), Saint-Fons (Rhône) et Balan (Ain) - où les salariés ont voté le blocage à l'appel de l'intersyndicale.
Depuis qu'une partie des activités de Kem One (chlorochimie et production de PVC en amont, la fabrication de profilés et de tubes en aval n'étant pas concernée) a été placée en redressement judiciaire en mars, c'est la première fois que les salariés passent véritablement à l'action.
Jusque-là, leurs représentants ont été plutôt "conciliants" - "responsables", disent les pouvoirs publics - mais M. Lemarchand évoque désormais "une situation d'insurrection" en dénonçant "ceux qui nous manquent de respect".

C'est-à-dire "ceux" qui négocient, depuis huit mois, l'avenir des 1.300 emplois menacés: les
repreneurs potentiels de l'entreprise, ses grands créanciers et fournisseurs (Total, EDF, Arkema), ainsi que le ministère du Redressement productif, dont Kem One est un des dossiers les plus sensibles.
Scénario-catastrophe pour la filière

Mardi, le comité central d'entreprise aurait dû donner son avis sur les deux offres encore en lice, celle du fonds américain OpenGate Capital et celle de l'industriel français Alain de Krassny, qui dirige le groupe autrichien Donau Chemie.

 Mais lundi, l'administrateur judiciaire a annoncé que certaines des conditions indispensables à l'aboutissement des plans de reprise n'étaient toujours pas levées. En conséquence de quoi l'intersyndicale a appelé à la grève.
Ces clauses suspensives concernent d'une part l'apurement des dettes de Kem One à l'égard de ses grands fournisseurs, mais aussi les contrats commerciaux passés avec eux, ristournes incluses; d'autre part les engagements financiers, notamment de l'Etat, que les repreneurs potentiels escomptent d'autant plus que leurs apports en fonds propres sont limités.
Une porte-parole de Total a précisé mardi soir à l'AFP que le groupe avait abandonné ses créances sur la période précédant le redressement judiciaire et qu'il s'était entendu sur un prix de l'éthylène avec OpenGate.
Une porte-parole de Kem One a assuré de son côté que la direction restait confiante dans l'issue des discussions, qui continuent de progresser avec les repreneurs en vue de garantir à l'entreprise un excédent brut d'exploitation permettant son fonctionnement - le groupe perdant pour l'heure de l'argent.

Jeudi, le tribunal de commerce de Lyon doit en principe mettre fin à l'attente des salariés en désignant, ou non, un repreneur. Mais le préfet du Rhône a laissé entendre lundi que le tribunal pourrait reporter sa décision d'une semaine, rappelant l'engagement du gouvernement "à ce qu'une décision définitive intervienne avant Noël".
"Si le tribunal de commerce n'a pas assez d'éléments en main jeudi, comme des promesses de signature de contrat, pour prononcer le report d'une semaine de sa décision, on peut s'attendre à une liquidation", a rétorqué mardi Jérôme Guillemin, secrétaire CGT du CE à Saint-Fons, où une assemblée générale du personnel est prévue mercredi à 17H00.
Un tel scénario serait catastrophique pour la filière pétrochimique - très intégrée de l'Etang de Berre au sud de Lyon - avec jusqu'à 25.000 emplois directs ou induits menacés selon les syndicats.
Kem One emploie 2.600 personnes dans le monde, dont 1.780 en France, pour un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros en 2012. Le groupe est né il y a 18 mois de la cession par Arkema de son pôle vinylique au financier Gary Klesch, pour un euro.