mardi 28 janvier 2014

VIDEO. "D'ennemi de la finance, Hollande est devenu le président des entreprises", estime Mailly


L'inversion de la courbe du chômage, "un pari raté", pour Jean-Claude Mailly


Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a qualifié dimanche de "pari raté" l'engagement de François Hollande d'inverser la courbe du chômage fin 2013. "C'est un pari raté. Il faut le dire clairement. Un coup, c'est inversion, un coup, c'est stabilisation, un coup, c'est un ralentissement de la hausse, on va finir par avoir l'inversion de l'inversion, c'est-à-dire l'augmentation", a ironisé le numéro un de FO sur France 5, à la veille de la publication des chiffres de décembre.
Selon Jean-Claude Mailly, au-delà des emplois aidés, "tant qu'on ne retrouvera pas un taux de croissance économique de l'ordre de minimum 1,6 point, on risque d'avoir une augmentation du chômage". Il a observé que "le gouvernement a fait un choix, de serrer les boulons". "Cela veut dire une augmentation du chômage, une augmentation des inégalités", a-t-il dit.

FO "ne croit pas" au Pacte de responsabilité

PARIS, 27 jan 2014 - Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO), a déclaré lundi qu'il ne "croyait pas" au pacte de responsabilité proposé par François Hollande aux entreprises.

M. Mailly a été reçu lundi matin par Jean-Marc Ayrault et plusieurs ministres qui consultent les partenaires sociaux sur ce Pacte prévoyant la suppression des cotisations familiales des entreprises d'ici 2017.
"J'ai réaffirmé au Premier ministre que, sur la question des contreparties en termes d'emplois et de salaires, nous n'y croyons pas", a indiqué M. Mailly à l'issue de l'entretien.
Selon lui, "les contreparties en termes d'emplois ne sont possibles que sur des aides ciblées, ce n'est pas possible sur des mesures générales". "Personne ne peut obliger les entreprises à embaucher", a-t-il fait valoir, évoquant un "marché de dupes".
Le Pacte de responsabilité, "on n'y croit pas, sa mécanique, on n'y croit pas", a martelé le dirigeant de FO.
Il a mis en doute aussi les économies de dépenses prévues par le gouvernement. "Je ne vois pas comment arriver à 50 milliards d'euros sans remettre en cause les services publics ou les prestations sociales", a expliqué M. Mailly.
"Le Medef a une influence (sur le gouvernement), c'est évident, on est dans une logique économique libérale et le président de la République a tendance à écouter sérieusement le président du Medef", Pierre Gattaz, a regretté M. Mailly.
Pour lui, M. Hollande a "une conception particulière du dialogue social: le 31 décembre, j'ai découvert comme d'autres en regardant les voeux du président de la République qu'il allait y avoir un pacte de responsabilité, j'ai l'impression que du côté du Medef, ils étaient au courant".

Jean-Claude Mailly (FO): Hollande est «le président des entreprises»

Avant la Conférence sociale qui aura lieu au printemps où seront débattues les grandes lignes du Pacte de responsabilité voulu par François Hollande, les syndicats sont reçus, ce lundi à Matignon pour débuter les premières concertations. Mais déjà Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO, se montre sceptique

dimanche 26 janvier 2014

Lu dans la Presse : Pacte de responsabilité ; FO "très sceptique" (TF1)

Social 

Plusieurs syndicats, dont la CFDT, se sont dits prêts mardi à entamer la concertation, exigeant des contreparties claires du patronat, mais FO a refusé d'entrer dans la logique d'"unité nationale" prônée par François Hollande lors de ses voeux. Pierre Gattaz a lui fait part de sa "forte inquiétude" sur la fiscalité.

Plusieurs syndicats se sont dits prêts à "rentrer dans la discussion". Pour la CFDT, cela se fera à une condition. "La CFDT est prête à rentrer dans la discussion. Elle est prête à assumer ses responsabilités, mais elle ne le fera pas si le patronat ne le fait pas. Il est hors de question que d'un côté il y ait des allègements de charges et de l'autre rien du tout. C'est une question de confiance. Il faut que les entreprises passent de l'objectif à l'engagement, il faut que les engagements soient définis branche par branche avec des objectifs en terme d'embauches, en termes de contreparties pour le dialogue social et d'insertion des jeunes. C'est cela qui fera que le pacte de responsabilité, qui a du sens, pourra réussir", a déclaré Laurent Berger.

FO "donnera son avis si on lui demande"
Un point soulevé par Jean-Claude Mailly, de FO. "Comment voulez-vous savoir si une création d'emplois est due à une baisse de cotisations, au contexte économique, à l'activité de l'entreprise ? Au mieux, il y aura des objectifs de fixés. Dans un an, on fera le point. Je confirme ce que j'ai dit ces derniers jours : je suis très sceptique", a-t-il déclaré sur LCI.
"On dira ce qu'on a à dire, on donnera notre avis si on nous le demande, mais il n'y aura pas de la part de Force ouvrière de logique d'unité nationale", a-t-il dit à l'AFP. 

 Le leader de la CGT Thierry Lepaon n'a pas souhaité s'exprimer à l'issue de ces voeux. La veille, il avait toutefois écarté la "politique de la chaise vide".

LES PROMESSES DU PATRONAT N’ENGAGENT QUE CEUX QUI LES ÉCOUTENT

«Nous avons salué le pacte de responsabilité que nous a servi le président de la République le 31 décembre et qui était inspiré, je ne le dis pas trop fort, du pacte de confiance que nous lui avons apporté sur un plateau», a affirmé M. Gattaz lors d’une intervention pour des vœux de nouvelle année.

Or le pacte proposé par le MEDEF n’était pas particulièrement contraignant pour lui-même: s’il a annoncé haut et fort la création attendue d’un million d’emplois, cette promesse ne l’engage en rien.


ÉCONOMISER 50 MILLIARDS, MAIS À QUEL PRIX?

Annoncée par François Hollande, la suppression programmée de la cotisation famille versée par les entreprises représente 35 milliards d’euros par an de recettes en moins, qu’il va bien falloir trouver ailleurs.

Le chef de l’État a donc précisé qu’au moins 50 milliards d’euros d’économies allaient être réalisées entre 2015 et 2017, «18 milliards d’euros en 2015, 18 milliards en 2016 et 17 milliards en 2017». Reste à savoir où car, concrètement, faire des économies signifie réduire la dépense publique. Schématiquement, il existe trois domaines dans lesquels le gouvernement peut agir, via la loi.

TROIS ANS APRÈS, PROCESSUS INACHEVÉ EN TUNISIE

Les travaux de l’Assemblée nationale constituante (ANC) se poursuivent sur fond de protestations sociales toujours très fortes.

 «Notre lutte n’a pas été guidée par la soif du pouvoir ni par des calculs partisans, mais s’inscrivait dans notre volonté de nous affranchir du joug de la colonisation et en faveur de la liberté, la démocratie et la justice, avant et après la révolution.

Nous ne nous sommes jamais dérobés à nos responsabilités et nous l’avons encore illustré à travers l’initiative du dialogue national.» Houcine Abassi, Secrétaire général de l’UGTT (Union générale tunisienne du travail), a prononcé ces mots devant des milliers de travailleurs tunisiens rassemblés devant le siège de l’organisation syndicale, le 14 janvier, jour du troisième anniversaire de la chute du président tunisien Ben Ali, chassé du pouvoir par la révolution.

Depuis le début des événements l’UGTT occupe une place majeure, qui l’a conduite à endosser le rôle de principal médiateur dans une crise politique aiguë.


samedi 25 janvier 2014

Grève illimitée à la Centrale EDF de Cordemais depuis le 21 janvier 2014, à l'appel de FO et CGT


Point le 24 janvier sur la grève à Cordemais:

- Etat des tranches -> Tr2, Tr3, Tr4, Tr5 à l'arrêt

- Grève à l'Exploitation - mouvement reconduit et mise en place des modalités pour le week-end jusqu'à lundi

 

Pour la journée du 23 janvier:

1 - 23 janvier matin

suite au mail du Directeur de l'UP Cordemais et à la Lettre Ouverte des syndicats FO et CGT en réponse, une AG des Exploitants a été convoquée à 10h. Les exploitants ont décidé d'aller rencontrer le directeur d'unité avec les OS FO et CGT pour lui signifier que nous étions légitimes pour représenter les exploitants, pour négocier avec lui, comme l' a dit un opérateur : "C'est ça et pas autrement !".

Le directeur  a déclaré qu'il était en colère; c'était la raison de son mail, mais que "bien sûr, il allait négocier avec les OS". 

Les Os ont laissé alors s'exprimer les agents.

Le chef d'unité a avoué que les revendications étaient "plausibles", car il l avait fait un constat, lui aussi, qui allait dans ce sens sur les non revalorisations des emplois depuis 2009.

Malheureusement, le quotat de NR que nous demandions n'était pas à sa main. Il a rajouté qu'il demanderait à la DPIT,une nouvelle clé de répartition entre les unités de la DPIT. Déshabiller Pierre, pour habiller Paul. Cela fera plaisir à tous les collègues des autres unités.

De nombreuses interventions des agents de la conduite ont fait le même constat : " si les directions, lors des négo nationales salariales, ont proposé comme chantage à la signature, 5500 NR, ils existent, donc nous sommes en grève pour aller chercher notre part du gateau", afin de pouvoir faire reconnaitre les compétences, les responsabilités en fonction des postes occupés.

Les exploitants ont montré leur détermination et leur force (plus de 55 présents soit 50% du personnel conduite) pour obtenir satisfaction et dans une sérénité exemplaire.

2 - 23 janvier après-midi - Assemblée du personnel à 14h

depuis très longtemps, nous n'avons observé une telle participation.

Une réunion riche en interventions, avec la constitution d'une première ébauche du cahier revendicatif pour la maintenance, cahier qui sera adopté lors d'une prochaine assemblée générale que nous transmettrons.
l'AG a voté 8h de grève dès lundi 27 janvier 2014 à 5h, pour "planter le décor" et a décidé une nouvelle AG lundi après-midi pour décider des suites à donner.

En conclusion le mouvement prend de l'ampleur et chacun est conscient que cette grève illimitée peut être longue pour obtenir satisfaction.



mardi 21 janvier 2014

FO et CGT EDF CORDEMAIS - DERNIERE MINUTE !!! - Après les Exploitants, autre préavis de grève pour les agents de la maintenance



FO et CGT EDF CORDEMAIS - Préavis Reconductible Maintenance

FO et CGT EDF CORDEMAIS - Grève Reconductible des Exploitants entamée mardi 21 janvier 2014


Grève reconduite à l'Exploitation

PACTE DE RESPONSABILITÉ: LA MISE EN GARDE DE JEAN-CLAUDE MAILLY

Le secrétaire général de Force ouvrière juge «inefficace voire dangereuse» la logique de l’offre défendue par François Hollande. Le chef de l’Etat «a donné les clefs du camion au patronat et nous demande de monter dans la remorque», dénonce-t-il dans «Les Echos». Vous avez violemment ­condamné le «pacte de ­responsabilité» proposé par François Hollande. ­Pourquoi une telle sévérité?
La réalité, c’est que François Hollande a donné les clefs du camion au patronat et nous demande de monter dans la remorque. Le président de la République a choisi d’acquiescer aux demandes du patronat, et plus particulièrement du Medef.


lundi 20 janvier 2014

La RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), POUR FORCE OUVRIÈRE, RSE = REVENDICATIONS, SALAIRES, EMPLOIS

La Responsabilité sociale des entreprises (RSE), concept encore marginal il y a une quinzaine d’années, connaît aujourd’hui une grande actualité dans le discours des entreprises. Il trouve un large écho dans l’enseignement des «sciences sociales». On ne compte plus les colloques et les travaux de recherche qui lui sont consacrés. La presse multiplie les articles de glorification des actions de RSE et des politiques menées par les entreprises en faveur de la «préservation de l’environnement, et de la prise en compte du bien être au travail».

A ce jour, il n’existe pas de définition universelle de la RSE. Résultat, chacun y intègre ce qu’il veut et cela se traduit souvent par l’usage de nouvelles pratiques ou règles défavorables aux travailleurs et à leurs droits au niveau de l’entreprise.

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FO - Jean-Claude MAILLY sur SUD RADIO - le 19 janvier 2014



dimanche 19 janvier 2014

FO en tête à POLE EMPLOI


FO44 - L'Ouest Syndicaliste n°634 (extraits)

OS 634

FO HEBDO n°3101

FO HEBDO 3101

Lu dans la Presse : Pacte de responsabilité: les Français ne font pas confiance à Hollande et aux entreprises (LIBERATION)

Une large majorité (74%) de Français refusent leur confiance à François Hollande pour diminuer les dépenses publiques et autant (73%) ne font pas plus confiance aux entreprises pour créer des emplois en échange d’une baisse des cotisations patronales, selon un sondage Ifop à paraître dimanche.

Selon cette étude, à paraître dans Sud Ouest Dimanche, ces scores élevés traduisent «l’ampleur de la défiance régnant aujourd’hui dans le pays» et renseignent sur «l’intensité des efforts qui devront être consentis pour crédibiliser» le «Pacte de responsabilité» proposé le 14 janvier par le président de la République.

Pour être gagné, le pari présidentiel devra vaincre «un sentiment de scepticisme extrêmement répandu dans la société française», souligne l’Ifop. Ainsi 57% des sympathisants UMP ne font pas confiance aux entreprises contre 76% dans les rangs socialistes. Inversement, 69% des sympathisants PS accordent leur confiance à François Hollande contre 10% seulement pour les sympathisants de l’UMP.
Parallèlement, 82% des sympathisants du Front de Gauche et du Front national ne font pas confiance aux entreprises pour créer des emplois et respectivement 61% et 90% en ce qui concerne le gouvernement. (...)

samedi 18 janvier 2014

FO Energie et Mines - Compte Rendu du CA de la CCAS du 10 janvier 2014

http://www.fnem-fo.org/

À l’ordre du jour :
  • Élection du bureau – président et membres du bureau du conseil d’administration.
  • Nomination du directeur général adjoint en charge de l’exploitation et des directions métiers.
  • Délégations de pouvoirs et habilitations financières.
  • Informations du président.
  • Calendrier sur le contrôle de la réalisation budgétaire 2014 et sur la préparation du budget 2015.
  • Patrimoine et dossiers immobiliers.
  • Point RH.
  • Questions diverses.

Lu dans la presse: Travail dominical : des syndicats saisissent le Conseil d'État (LE FIGARO)

Alors que le patronat espère parvenir dès lundi à un accord sur les contreparties accordées aux salariés, des syndicats demandent l'annulation du décret qui autorise provisoirement l'ouverture des magasins de bricolage le dimanche.
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Le projet d'accord «pratiquement finalisé» a déjà du plombs dans l'aile. Alors que syndicats et patronats travaillent depuis des semaines à la rédaction d'un document prévoyant les contreparties pour les salariés des enseignes de bricolage qui accepteront de travailler le dimanche, des recours ont été engagés vendredi auprès du Conseil d'État contre le décret à l'origine même des négociations. Les contestations ont été déposées par la Fédération FO du commerce, les syndicats FO-Commerce de Paris, du Val-d'Oise, le Seci-Unsa et SUD-Commerce, a précisé à l'AFP Christophe Le Comte, secrétaire de la Fédération FO du commerce. Tous dénoncent les attaques du texte publié le 31 décembre par le gouvernement à l'encontre de la règle du repos dominical.

Le décret, inspiré par le rapport que Jean-Paul Bailly a remis à Matignon le 2 décembre dernier, instaure une autorisation provisoire d'ouverture le week-end jusqu'au 1er juillet 2015. Il laisse ainsi au gouvernement 18 mois pour concocter une loi qui mettrait de l'ordre dans le maquis des dérogations en vigueur jusqu'alors. Afin d'encadrer cette période transitoire, et de maintenir l'idée que le dimanche reste «un jour pas comme les autres», le gouvernement avait déjà érigé en principe le volontariat et le doublement du salaire des volontaires. Pour les autres contreparties salariales, syndicats et patronat avaient à l'origine deux jours pour se mettre d'accords. Deux jours qui n'ont pas suffit.

Réunis depuis le 9 janvier, les parties pensaient enfin parvenir à un accord lundi 20 janvier. Même si la CGT et FO avaient déjà annoncé la couleur: pas question pour les deux centrales de signer un accord basé sur un décret publié en l'absence de négociations préalables. Jeudi encore, FO déplorait les maigres contreparties qui «ne l'emportent pas sur les enjeux que représente la mise en œuvre du rapport Bailly sur le travail du dimanche». Pour le syndicat «tout signataire (de l'accord) sera donc favorable à la généralisation du travail du dimanche, c'est indiscutable». FO rappelait également que des dérives aux conditions initiales étaient déjà visibles. «Le décret a été obtenu, après quelques engagements patronaux auprès du ministère du travail. En particulier, une liste de 178 magasins qui limiteraient le nombre d'ouvertures». Une liste symbolique et sans valeur «car certains magasins ne sont toujours pas inaugurés et 70 se trouvent en province», soit dans des zones jusqu'alors non concernées par les dérogations, dénonçait le syndicat.

Moins défavorable, la CFTC a prévenu: «nous ne nous positionnerons pas lundi, c'est évident», a affirmé Patrick Ertz, président de la fédération CFTC du commerce qui espère encore des garanties supplémentaires notamment sur le nombre de magasins concernés. La CFDT, elle, comptait en revanche sur un accord ce lundi, après quelques retouches apportées au texte.

Pour être validé, l'accord doit être signé par des syndicats représentant 30 % des salariés. Il ne doit pas non plus rencontrer l'opposition d'organismes totalisant 50 % des voix. Avec la CGT (26,94 %) et FO (19,96 %) dans l'opposition, la CFDT (24,26 %) et les enseignes de bricolage étaient suspendues au vote de la CFTC (24,84 %). Désormais, leur souhait de pouvoir travailler le dimanche dépend aussi des juges du Conseil d'État.

PRUD'HOMMES, UNE JURIDICTION EN PÉRIL

Avec la suppression des élections prud’homales, la fermeture de conseils et de sections et l’introduction probable de juges professionnels, la justice du travail subit une réforme par le bas, remettant en cause certaines compétences des conseillers et un acquis social bicentenaire.

Pour obtenir le paiement d’heures supplémentaires ou contester leur licenciement, les salariés se rendent devant le conseil de prud’hommes.


RÉPUBLIQUE: UNE ET INDIVISIBLE?

Fusions de Régions, suppressions de Départements, regroupements forcés des communes, métropolisation imposée, un pouvoir règlementaire d’adaptation aux collectivités qui survivront, le tout selon un acte III de décentralisation visant à instaurer une «République des territoires».

Toutes ces annonces n’ont qu’un objectif: faire des économies à tout prix (15 milliards en 2014 – 50 milliards entre 2015 et 2017). Et tant pis pour les conséquences pour les usagers et pour la République.

Associée à la «Modernisation de l’action publique» qui prend la suite de la RGPP et à la «Réforme de l’administration territoriale de l’Etat», ces orientations conduisent à l’éloignement des services publics, à la désertification de la puissance publique en particulier en zones rurales, à une balkanisation de l’action publique, à des suppressions d’effectifs publics du fait des mutualisations-fusions, et à des mobilités forcées pour plus de 400.000 agents (Etat et territoriaux) sur 10 ans.

Force Ouvrière dénonce les récents désengagements de l’Etat, ce renforcement du mitage territorial et du «tout-urbain» par la création des métropoles au motif de « compétitivité », et cette organisation de la suppression progressive du Département et de l’échelon communal. Force Ouvrière s’inquiète également d’un éventuel pouvoir réglementaire d’adaptation aux régions.

Pour Force Ouvrière, cette logique va entrainer un accroissement des inégalités et une différenciation du droit d’une région à l’autre, d’une métropole à l’autre. Elle remet en cause l’indivisibilité, la cohérence, la lisibilité, l’unicité et, du coup, l’égalité républicaine, c'est-à-dire l’égalité de droit.

L’austérité est désastreuse socialement, économiquement et démocratiquement. Faire des économies en bradant la République n’est pas admissible.

 

FUSILLADE MEURTRIÈRE CONTRE LES OUVRIERS DU TEXTILE AU CAMBODGE

Vendredi 3 janvier, la police cambodgienne a tiré à balles réelles sur les ouvriers du textile, qui manifestaient pour le doublement de leur salaire minimum (à 160 dollars par mois au lieu de 80 dollars à l’heure actuelle), faisant au moins quatre morts et une quarantaine de blessés.

«Si nous leur permettons de continuer à faire grève, cela va devenir l’anarchie», a déclaré le porte-parole de la police militaire, Kheng Tito, après la fusillade.

Le recours à la violence contre les travailleurs et les syndicalistes n’est pas nouveau au Cambodge. Le comité de la liberté syndicale de l’OIT (Organisation internationale du travail) a ainsi dénoncé, en juin dernier, l’absence d’enquête digne de ce nom sur l’assassinat de trois dirigeants syndicaux au cours des dix dernières années.

POUR H&M, WAL MART, GAP…

Mais face à une mobilisation des ouvriers qui est allée crescendo depuis deux ans pour atteindre une ampleur sans précédent, avec des centaines de milliers de grévistes et de manifestants qui se rapprochent aujourd’hui de l’opposition politique, les autorités ont visiblement décidé d’intensifier encore la répression.

Le secteur textile cambodgien, qui représente 75% de l’industrie du pays et 85% de ses exportations, emploie quelque 650.000 ouvriers dont 400.000 pour des sociétés qui travaillent pour de grandes marques internationales (H&M, Wal Mart Store, Gap, Puma...). La production a augmenté de 20% en 2013. Une première négociation entre le gouvernement et les organisations syndicales a débouché au printemps dernier sur une revalorisation de 20 dollars du salaire minimum (de 60 à 80 dollars). Mais cela reste nettement insuffisant pour nourrir correctement une famille et des milliers d’ouvrières sous-alimentées continuent de s’évanouir chaque jour dans les usines.

La CSI (Confédération syndicale international), «horrifiée» par la violence de ces derniers jours, a appelé le gouvernement cambodgien à revenir à la table des négociations, à relâcher les personnes arrêtées et à veiller à ce que les coupables des meurtres et des violences soient traduits en justice.

vendredi 17 janvier 2014

29 JANVIER 2014 - GRAND MEETING FO A PARIS - COMBATTRE L'AUSTERITE

https://twitter.com/jcmailly/status/424149481991335936/photo/1

FO - Jean-Claude Mailly : « Dans une situation de ce type, il est inenvisageable que l’on remette en cause les droits des chômeurs... »


Jean-Claude Mailly : « Dans une situation de ce... par rfi

Solidarité | Travail et handicap, FO se mobilise et rappelle ses revendications

La 14e journée nationale sur le thème «travail et handicap» s’est tenue mi-décembre à Paris devant plus de 400 syndicalistes. Une journée riche en formations et informations. 

En 2008, l’INSEE recensait en France 2,5 millions de personnes reconnues handicapées et âgées de 15 à 64 ans. C’est donc plus de 6% de la population de cet âge qui souffre d’au moins un handicap, qu’il soit visuel, moteur, auditif ou cognitif. Pour la quatorzième année consécutive, Force Ouvrière a organisé une «Journée sur le travail et le handicap», le 18 décembre à Paris. Coordonnée par Anne Baltazar, Secrétaire confédérale responsable du secteur Égalité, Économie sociale et Handicap, cette journée a rassemblé plus de 420 participants et connaît, année après année, une popularité croissante.  


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 LE SITE DE FORCE OUVRIERE ACCESSIBLE QUEL QUE SOIT VOTRE HANDICAP 

http://handicap.force-ouvriere.org/fr/le-site-referent-sur-le-handicap-au-travail.html

Juridique et négociation: 
 - les positions et revendications de la Confédération sur les principaux sujets;
- les principaux textes de loi encadrant les conditions de travail des personnes handicapées;
- l’inscription de l’emploi des travailleurs handicapés dans la négociation annuelle obligatoire, les modalités de réalisation d’un diagnostic; 
- les différentes natures d’accords possibles avec l’employeur. 

Structures et organisations: 
- une liste des principaux acteurs institutionnels, leurs responsabilités et rôles respectifs;
- un annuaire complet des sites intervenant sur le secteur du handicap; 
- les actions et campagnes mises en œuvre: les stages, les journées régionales et nationales.  

Divers:
- un glossaire permettant de déchiffrer les nombreux sigles utilisés; 
- les publications de la Confédération concernant le travail et le handicap. 

jeudi 16 janvier 2014

FO Energie et Mines - Le congé de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE)

Vous avez 3 années d’expérience professionnelle et souhaitez obtenir un diplôme correspondant ? Le congé de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) est fait pour vous.

Arnaque | En Allemagne, des créations d’emplois qui n’en sont pas

Encore une fois l’Allemagne est présentée comme le bon élève de l’Europe pour avoir créé 232 000 emplois en 2013. Le nombre de personnes occupant un emploi en 2013 est un nouveau record pour la septième année consécutive, a annoncé Destatis, équivalent de l’INSEE outre-Rhin, le 2 janvier.

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Inversion ? CHÔMAGE, LES CHIFFRES ET LA RÉALITÉ

Le nombre des chômeurs continue-t-il à augmenter ou la courbe est-elle sur le point de s’inverser, comme annoncé par le ministre du Travail? Où sont passés les chômeurs radiés?

Exercice de communication ou retournement de situation, l’annonce gouvernementale d’une inversion de la courbe du chômage (ou de son amorce) a tenu les médias en haleine quelques jours pendant les fêtes. Le président de la République avait fait de cette inversion l’objectif principal de son début de mandat

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mercredi 15 janvier 2014

Jean-Claude MAILLY sur RTL le 14 janvier 2014 face à JF ROUBAUD de la CGPME


Edito de Patrick Hébert, Secrétaire Général de l'UD-FO44 - "Se Préparer"

En présentant ses vœux pour 2014, le Président de la République a fait au moins un heureux : le Président du MEDEF. 


François Hollande a annoncé qu’il proposait aux entreprises un «pacte de responsabilité» fondé sur un «principe simple : moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur les activités (ndlr : des entreprises) et, en même temps, une contrepartie : plus d’embauches et plus de dialogue social ».

L'Edito de Jean-Claude MAILLY : C'EST LE CAPITALISME QU'ON FAVORISE

Monsieur Gattaz, prénom Yvon, président du CNPF (le Medef d’alors), expliquait dans les années 1980 qu’avec moins de contraintes en matière d’emploi les entreprises embaucheraient 471 000 personnes.

Les pouvoirs publics de l’époque le crurent, les emplois sont toujours attendus!
Monsieur Gattaz, prénom Pierre, président du Medef, explique que si on allégeait fortement les dépenses publiques et sociales, dont les «charges» des entreprises, de 100 milliards d’euros, 1 million d’emplois pourraient être créés par les entreprises.

Apparemment le président de la République est sensible à ce raisonnement. Il a en effet proposé, lors de ses vœux à la nation le 31 décembre 2013, un «pacte de responsabilité» aux entreprises. Moins de charges, moins de contraintes contre plus d’emploi et de dialogue social.

Certes, on n’en sait pas plus pour le moment et il faudra attendre la conférence de presse du 14 janvier –dit-on– pour être fixé.

Pour autant, l’annonce est révélatrice. Elle se situe dans la logique économique néolibérale entièrement basée sur la compétitivité-prix, selon laquelle moins le travail est cher plus il y a d’emploi! Au passage, cela s’inscrit dans le dumping dénoncé par ailleurs. Et le raisonnement, pour idéologique qu’il soit, n’a jamais été démontré.

On comprend mieux d’ailleurs pourquoi l’ANI du 11 janvier 2013 (sur la sécurisation de l’emploi) avait été qualifié d’historique, car lui aussi s’inscrit dans l’allégement des procédures et plus de flexibilité.

Le président de la République a fixé un objectif à la réforme fiscale: payer moins d’impôts!

Qu’on le veuille ou non, réduire les fameuses «charges» sociales et les impôts (ainsi que les dépenses publiques) conduit à fragiliser encore plus les régimes sociaux et le service public, dont la solidarité et l’égalité républicaine.

On appelle cela comme on veut, politique économique de l’offre, néolibéralisme ou libéral socialisme, le résultat est le même, c’est le capitalisme qu’on favorise.

Certes, la chose n’est pas nouvelle. Dans les années 1970 un chancelier allemand expliquait que les profits d’aujourd’hui font les emplois de demain!

Un président français dans les mêmes années 1970 expliquait qu’au-delà d’un taux de 41% de prélèvements obligatoires, on serait en régime socialiste!

Un Premier ministre britannique expliquait, quant à lui, que l’économie n’a pas de couleur politique, sous-entendant que c’est une science exacte.

Au fil des années, les travailleurs se sont vu imposer des remises en cause de droits. Pour autant, ils ne sont pas dupes et n’ont jamais pris des vessies pour des lanternes.

Ce pacte de responsabilité ressemble fortement au pacte de confiance proposé par le Medef, qui a d’ailleurs réagi positivement.

Effectivement, le président de la République est aussi, selon sa propre formule, président des entreprises. Certains évoquent la formule de «socialisme de l’offre», ce clair-obscur qui s’appelle un oxymore.

Plus qu’un virage ou un tournant, c’est en quelque sorte un «coming out» libéral.

mardi 14 janvier 2014

FO - Jean-Claude MAILLY - à propos du "Pacte de Responsabilité" de HOLLANDE : Politique LIBERALE PRO-PATRONALE

Jean-Claude Mailly, numéro un de Force ouvrière Le patronat a obtenu des baisses de charges dans le pacte de responsabilité, mais "les contreparties sont plus qu'aléatoires", a réagi Jean-Claude Mailly dans une réaction aux déclarations de 

François Hollande lors de sa conférence de presse. "Le patronat a d'ores et déjà obtenu la suppression des cotisations patronales d'allocations familiales d'ici 2017, menaçant l'avenir de la branche famille de la sécurité sociale", et "le mécanisme des contreparties envisagées, notamment en matière d'emploi et de rémunération, est plus qu'aléatoire", a affirmé Jean-Claude Mailly dans un communiqué. 

Selon lui, "le président de la République a confirmé le caractère libéral de la politique économique mise en oeuvre". Il "a confirmé ce qui s'apparente à un marché de dupes, le pacte prenant des allures d'unité nationale et de confusion des responsabilités, avec risque d'instrumentalisation et de politisation". Par ailleurs, "la confirmation d'une réduction drastique des dépenses publiques et l'octroi aux régions d'un pouvoir réglementaire d'adaptation menacent l'égalité républicaine", estime Jean-Claude Mailly, pour qui "le pacte de responsabilité risque d'entrer en contradiction avec le pacte républicain"

LA REPRISE DE KEM ONE SAUVE 20.000 EMPLOIS

«On revient de l’enfer», lâche Grégory Benedetti, délégué FO chez Kem One. Après le rachat de l’entreprise par le financier américain Gary Klesh puis neuf mois de redressement judiciaire, période durant laquelle le syndicat FO s’est très fortement mobilisé, les 1.300 salariés de Kem One sont soulagés. Tout comme les 20.000 employés de la filière pétrochimique menacés par l’effet domino. 

Lu dans la presse : Les partenaires sociaux divisés avant le pacte de responsabilité (Le Monde)



François Hollande a donné, mardi 14 janvier, la troisième conférence de presse de son mandat. Le patronat s'est empressé de saluer l'annonce de la fin des cotisations familiales, tandis que les syndicats attendent pour leur part un dialogue renforcé, appelant pour certains à des « mouvements sociaux d'ampleur ».



Laurence Parisot, ex-présidente du Medef, s'est réjouie de la fin des cotisations familiales, immédiatement après l'annonce du président.

De son côté, la confédération patronale CGPME s'est dite « satisfaite » : « La baisse du coût du travail à travers la fin, annoncée pour 2017, des cotisations patronales famille marque également un cap à inscrire plus largement dans une réflexion sur le mode de financement de la protection sociale actuellement basé à 77 % sur les revenus du travail. »

Lire notre éclairage : Des mesures qui représentent une victoire pour le Medef
En revanche, pour les syndicats, le ton est tout autre.

Plutôt modérée, la CFDT annonce qu'elle sera « exigeante ». Elle estime que « ce pacte ne peut fonctionner que s'il est structuré par un dialogue social renforcé ».

    « Les contreparties doivent être considérées comme un investissement dans les femmes et les hommes pour des emplois de qualité : embauche, insertion, qualification, qualité de vie au travail, rémunérations… Un pacte, ce sont des engagements de part et d'autre. La CFDT exigera des engagements précis et chiffrés de la part du patronat. »

« POLITIQUE LIBÉRALE PRO-PATRONALE »

Pour le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, cette annonce n'est ni plus ni moins qu'une victoire pour le patronat.

    « Le patronat a d'ores et déjà obtenu la suppression des cotisations patronales d'allocations familiales d'ici 2017, menaçant l'avenir de la branche famille de la Sécurité sociale. Le mécanisme des contreparties envisagées, notamment en matière d'emploi et de rémunération, est plus qu'aléatoire.»

Un avis partagé par l'Union syndicale solidaires, qui regrette quant à elle qu'« avec “le pacte de responsabilité”, François Hollande [poursuive] la politique libérale pro-patronale dont il a toujours été porteur, comme ses prédécesseurs. Une fois de plus, il sert les intérêts du Medef ». Et d'appeler « à la construction de mouvements sociaux d'ampleur pour exprimer plus fortement, dans les entreprises, les services et les localités, le refus de cette politique antisociale du gouvernement ».

De son côté, la CGT estime que « le président assume le choix d'une politique libérale. Ce faisant, il tourne le dos aux salariés ». A propos du pacte de responsabilité, le syndicat regrette qu'« il distribue donc d'abord l'argent au patronat et confie à d'autres et dans un horizon incertain le soin d'en fixer la conditionnalité ».